La rage

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La rage s'empare de moi. À un point extreme. Je ne veux même pas parler de ce que j'ai fais.
Non, pas du tout.

Je pars en courant le plus vite possible. Le mal est fait, je ne peux plus revenir en arrière. Mes larmes coulent sans arrêter.
John crie dans la forêt pour que je revienne. Il me dit qu'il me veut aucun mal. Mon oeil! J'ai vraiment du m'exprimer de cette façon?

John me rattrape. Il me prend dans ses bras et je pleure.

Moi: John...Je m'excuse, je m'excuse...

John: Ce n'est pas grave...

Je ris sarcastiquement. Je m'éloigne de lui.

Moi: Tu dis que ce n'est pas grave? Je n'ai jamais fait ça! Toi peut-être...

Moment de silence, oui il a fait ça.

John prend ma main.

John: Je ne vais rien te faire.
Viens, je pense que tu as besoin de repos. Je t'emmène chez toi.

J'hoche le tête, si je dis un mot de plus, je vais repartir pour une longue séance de pleure.

On arrive devant une autre auto que toute à l'heure. Je ne demande pas pourquoi. Elle est belle. Une Audi R8 noire, je pense. C'est comme si John lisait dans mes pensées.

Lui: C'est ma voiture. Celle de tantôt c'est celle d'Alex.

Aussi laide que sa face. Ok, non, la voiture était belle. Mais Alex il est laid de dehors( ok, non) et de l'intérieur( Oh oui!).

On rentre dans la voiture, puis, il me ramène chez la maison de mes parents.

Moi: John, je n'habites plus ici.

John: Je sais que c'est juste pour la mission que tu vas là-bas. Je te laisse te reposer.

Moi: Non, il va...s'inquiéter.

Ok, j'avoue, il n'y a pas beaucoup de chance que ça arrive.

John: Il te connait presque pas, il ne va pas s'en rendre compte. En plus, je ne comprends pas comment tu as pu aller chez lui aussi vite.

Moi: John, s'il vous plait. Amène moi là-bas.

Il fait une mine fâché. Il est jaloux? Il redémarre, il va super vite.

Moi: John! Ralentis!

Il écarquille les yeux comme si il venait juste de le savoir et ralentis.

Il arête la voiture d'un coup sec qui me fait rebondir de mon siège.
Au moins, j'avais ma ceinture.

John: Sort. Tiens, (il me donne un fusil) si tu en as besoin.

Je déglutis, j'en aurais besoin?Méchant John est revenu! Son hibernation n'a pas duré!

Je sors sans lui dire quoi que se soit. Je lui lance un regard noir bien mérité.

Je cogne à la porte après avoir respiré un bon coup, j'essuie mes larmes, me met un sourire forcé.
Lisa ouvre la porte, me regarde avec un regard "tu vas passer un mauvais quart d'heure, pauvre toi". J'écarquille les yeux. Comme si se n'était pas assez.

Quand je rentre, tout de suite, j'entends la voix forte de Julian qui résonne dans la maison.

Julian: Jade! Vient ici maintenant! ********

Vous ne voulez pas entendre la suite! Il pense vraiment que je suis une fille comme ça?

Je m'assois sur le sofa moelleux. Je baisse les yeux comme une soumise.

Julian: Comment ça tu t'en vas le matin sans aucun signale et tu reviens à minuit!

Calme toi, il est 22:01.
Je n'ai pas été capable de lui dire pour ne pas causer trop de problème.

Julian: Répond merde!

C'est finis, il a mis la goutte de trop dans le vase.

Moi: Tu veux que je te répond sérieusement?!

Julian: Oui!

Moi: Tu es aveugle ou quoi?! Regarde l'horloge, il est 22:02! Va te chercher des lunettes sérieusement!

Il lève la main, par réflexe je mets mes mains sur ma tête comme si il allait me frapper. Peut-être qu'il va le faire? Je ne fais même pas attention, ça faisais quelque seconde que je suis resté immobile de cette façon. Il voulait juste gratter sa nuque.

Julian: Tu ne pensais pas que j'allais...

Sa voix est cassé. Pourquoi sa l'affecte? J'hoche la tête.

Julian: Pourquoi? dit-il toujours avec la voix cassé.

Moi: Pourquoi quoi?

Julian: Pourquoi tu penses ça de moi?

Il a dit ça tellement tristement. Il est bipolaire le gars.

Moi: Tu n'as pas rapport, c'est juste que...(je ne voulais pas lui dire)C'est un...réflexe.

Julian: Jade, tu ne sais pas mentir, dit moi!

Moi: Tu me niaises ou quoi?! Tu veux que je te le dises pour que après tu me dises que tu t'en fous de moi?!

Julian: Pff! J'aurais jamais dû te donner de l'attention! Va te jeter en bas d'un pont!

Il me déteste aussi tant que ça?
Il me rabaisse tout le temps...
Sur un coup de tête, je sors mon fusil.

Il écarquille ses yeux.

Moi: Encore mieux, je me tuerais sur place, avec mon fusil.

Julian: Jade, ne joue pas avec ça. Donne le moi.

Moi: Non, non, non!

Je tire...

Forcé à tuer?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant