Chapitre 2

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Quand je suis rentrée, mon père et Ashley étaient déjà revenus. Le temps est passé carrément vite et depuis mon étrange rencontre avec Steve je me sens mieux. Je suis contente d'avoir déjà pu rencontrer quelqu'un aussi vite, et il a vraiment l'air intéressant.

père : - Alors t/p tu as pris quoi comme cassette ?

t/p : - Un film d'action, "La Fureur du dragon", j'en avais déjà entendu parler mais j'ai jamais vu.

père : - Ça tombe bien, nous non plus ne l'avons jamais vu, bon choix.

Après ça je suis montée dans ma nouvelle chambre pour défaire mes valises, bon la décoration je ferai ça au plus vite possible parce-que rien que le papier peint je n'aime pas du tout. Je mets mon casque et écoute ma musique préférée « Bohemian Rhapsody » de Queen, c'est ma mère qui me l'a fait connaître.

Il est 19h30 et on se met à table, la tension se sent entre eux et moi. Le silence submerge la maison, je n'ai qu'une hâte, dormir.
Ashley, mon père et moi débarrassons puis s'installons dans le canapé. Je mets la cassette en route et le film démarre.

(15 min après le début du film)
Ashley : - Mets en pause je vais aux toilettes.

t/p : - Un s'il te plaît peut-être ?
Je n'aurais peut-être pas dû dire ça mais c'est sorti tout seul...

père : - C'est bon t/p stop on ne va pas en faire toute une histoire.

Ashley part sans se retourner

t/p : - Non mais sérieux pour qui elle se prend ? Moi on me fait des leçons de morales quand j'oublie d'énoncer la formule de politesse mais quand c'est elle on dit rien ? Puis elle n'avait qu'à aller aux toilettes avant que le film commence.

père : - J'ai dit stop je vais pas le répéter une troisième fois. C'est ta belle mère et tu la respectes que ça te plaise ou non.

t/p : - Mais oui évidemment tu ne vois que par elle, je suis désolée de te l'apprendre mais le respect va dans les deux sens. Ce n'est pas parce-que je n'ai que 17 ans et elle 40 que je ne dois pas être respectée.

père : - Pourquoi tu t'énerves tant juste pour un « s'il-te-plaît » qu'elle a juste oublié de dire?Ça arrive à tout le monde alors quand elle revient tu t'excuses.

t/p : - Papa... Je ne parle pas du « s'il-te-plaît » qu'elle n'a pas dit mais plutôt de tout depuis le début. J'en ai marre de devoir faire semblant que tout va bien, je pensais qu'en changeant de ville ça irait mieux mais rien n'a changé.
Alors excuse moi mais je sors j'ai besoin de prendre l'air.

père : - t/p reviens ici tout de suite ! Si tu sors de cette maison, sache que tu ne seras plus la bienvenue demain.

Il me menace de m'éjecter de la maison ? J'ai juste dit que je voulais prendre l'air et lui prend ça pour une fugue ? Une raison de plus pour que je parte, je n'en peux plus, cette fois était la fois de trop. Peut-être que j'ai un peu abusé mais j'ai juste sorti ce que j'avais sur le cœur depuis bien trop longtemps.
En avançant désespérément dans les rues je sentis une odeur de brûlé. Puis je vis de la fumée, c'est ? Un barbecue ?
Je m'approche de plus en plus de l'endroit où la fumée s'échappe dans le ciel et je me fige. Ce que j'entends ? Cette voix... Elle ne m'est pas du tout inconnue. Je me mets à ma hauteur maximale et je lève la tête pour essayer d'être sûre de ce que j'entends mais même avec tous ces efforts je n'arrive à rien voir. Mais je n'abandonne pas, je me munis de la poubelle sur le trottoir et tente de monter dessus pour avoir ma réponse.
Je réussis à monter sur la poubelle et enfin je peux voir. J'avais raison. C'est lui, c'est Steve.
Mais la poubelle ne tenu pas et je me retrouve par terre avec des déchets me recouvrant quasiment tout le corps, et évidemment la poubelle n'était pas en mode silencieux, quand j'ouvris les yeux j'aperçus des visages perchés au dessus de moi.

Steve : - T/p ??

Et merde ça n'arrive qu'à moi ce genre de choses.

Juste.. toi et Steve Où les histoires vivent. Découvrez maintenant