Chapitre 2

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Trou noir.

Mes yeux s'ouvrirent en grand, je sursautai brusquement et mon corps fut pris de spasmes incontrôlables.
Ma bouche s'ouvrît à son tour, essayant de prendre une bouffée d'air, mais rien.
L'oxygène ne tarda pas à entrer dans mes poumons et mon cœur bondit dans ma poitrine, si bien qu'on aurait dit qu'il allait en sortir.
Mes yeux commençaient à retrouver une vue plutôt normal.
Je clignotai des paupières pour m'habituer à la lumière qui m'entourait.

D'ailleurs où étais je ?

Je pris conscience que j'étais allongée dans un lit..d'hôpital ? Je ne sais pas, cela n'avait aucun sens.
Mes mains ainsi que mes pieds étaient attachés au lit avec des attaches en fer.
Je me débattai une micro seconde mais relâchai mes efforts, sachant très bien que ça n'aboutirait à rien.
Les attaches étaient très puissantes et je ne pense pas qu'un coup de jambes aurait réussi à me détacher.
Je soupirai.
Je ne savais, une fois de plus, pas ou je me trouvais.
D'ailleurs, le garçon blond vénitien (presque roux) avait disparu.
Je jetai mon regard un peu partout dans la pièce,
elle était grande mais entièrement blanche.
Aucune fenêtre n'était visible et seulement une porte en fer se tenait en face de moi.
La respiration rapide, je tentai de relever ma tête un maximum pour apercevoir quelques autres details.
Personne ne se trouvait ici avec moi.
Le fait que je sois attachée ne m'inspirait rien de bon.
Je soupirai encore une fois, laissant tomber ma tête sur le lit en ferraille.
Celui ci ne contenait même pas de coussin !
Il était dur et commençait à me causer des douleurs au dos.
Je fermai les yeux, priant pour que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve.
Je voulais seulement reprendre ma vie normale.
Je rouvris les yeux, un peu confuse.

Au fait..Je ne me souvenais pas de ma vie avant..

La panique m'emporta et je sentais mon cœur taper un sprint dans ma poitrine. Je pouvais presque l'entendre.

Bordel.

Aucun souvenir ne me revinrent en mémoire, et plus j'essayais de me les remémorer, plus ses souvenirs devenaient flou.
Je ne me souvenais uniquement de mon prénom, que je répétais en boucle dans ma tête, et sans m'en rendre compte, je fini par le prononcer à voix haute.

Iris.

Ce mot résonna dans ma tête à plusieurs reprise.
Une boule vint soudainement s'installer dans le creux de ma gorge, provoquant une douleur assez forte.
Je forçais finalement à me calmer.
Relâchant mes points que j'avais serré
et mes paumes étaient marquées de mes ongles qui s'étaient implantés dans ma peau.
Le silence qui parcourait la pièce la rendait encore plus triste.
Mes paupières devinrent lourdes et n'allaient plus tarder à se fermer pour de bon.
Je luttais tant bien que mal pour rester éveillée aussi longtemps que possible, il ne fallait pas que je m'endorme maintenant !
Mais la fatigue se rapprochait de plus en plus, mes paupières se fermaient puis se rouvraient en sursaut.
Cela dura encore quelques instant, jusqu'à ce que la fatigue gagne le combat, celle ci m'emporta, et je m'assoupis, et rêvai.

***

J'avais environ 3 ou 4 ans de moins qu'aujourd'hui.
Je me trouvais dans un endroit qui me semblait familier, mais je ne savais pas vraiment où j'étais.
Un garçon brun suivit de plusieurs autres, et de deux filles se trouvaient devant nous.
Nous étions dans un endroit qui dévoilait de grands murs gris, des fissures se trouvaient sur chacun d'eux, et nous reposions dans l'herbe.
J'observais les alentours et vis les regards un peu terrifiés des autres personnes qui se trouvaient autour de moi, des femmes, des enfants, des hommes, des personnes âges, tous avaient de la terreur qui les parcouraient.
Le brun qui se tenait devant moi, semblait donné des ordres, il disait toujours :

Les ImmunesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant