Enseignement/ Choix

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Je marche dans une ruelle, il fait nuit, je vois des lampadaires éclairant le trottoir sur lequel je flâne complètement perdue.

Où suis-je?

Cet endroit m'est totalement inconnu et toutes les maisons aux alentours sont délabrées, sales.

Je remarque soudainement un homme, assis au loin sur un banc en train de lire un livre. La lumière facilite sa lecture, il est concentré oubliant même tout ce qui est autour de lui.

Son style vestimentaire est très classe; je me demande comment il s'est retrouvé dans un tel quartier. Je m'avance à grandes enjambées vers lui, peut-être qu'il me renseignera sur le lieu dans lequel je suis présentement.

À peine que j'ouvre la bouche pour le saluer, il lève la tête et me dit subitement :

Homme: Bonsoir Daniella, je t'attendais, assieds-toi s'il te plaît.

Je ne le connais pas, mais lui, si… Il dégage quelque chose qui sans même l'interroger sur comment il me connaissait, ni même sur qui il est, m'a poussé à obéir sans hésiter et à m'asseoir à ses côtés.

Moi : Vous m'attendiez? Qui êtes-vous ? Je demande, désireuse de savoir enfin à qui j'ai affaire.

Lui: Tu ne reconnais plus la voix de ton Père ?

Et immédiatement, ma sensibilité spirituelle se réveille, je me sens terriblement bien en sa présence, mon cœur tressaille à sa voix, une paix indescriptible vient s'installer dans mon être intérieur et mon corps est parcouru d'une décharge électrique, j'ai la chair de poule. Je me rends compte enfin que c'est effectivement Lui qui me parle en ce moment.

Moi: Tu… Tu es de retour ? Alors, tu m'as écoutée et m'as certainement pardonnée… Je murmure émue.

Il me sourit et hoche la tête.

DIEU : c'est exact! Peut-on se promener ? Il me tend la main, j'accepte promptement et nous nous mettons à marcher en bavardant:

Il poursuit :

DIEU : je vois que tu t'ouvres petit à petit à Daniel, je m'en réjouis… Il marque une pause.

Moi: Il y a un mais pas vrai ? Dis-je avec suspicion.

Il me sourit.

DIEU: Mais, ta foi ne se manifeste pas car son ennemi occupe la place qu'elle devrait avoir.

Je fronce les sourcils.

Moi: Son ennemi? La foi a donc un opposé ? Je l'ignorais… Qui est-ce ?

DIEU: Le doute et la peur. Il croise ses bras.

Mon cœur se serre, sachant bien où Il veut en venir. Je baisse la tête.

Moi : Je… Comment te répondre SEIGNEUR?... Je ne le nie pas, j'ai peur de souffrir à nouveau, que Daniel me blesse une fois de plus, que notre foyer aie encore affaire à des moments de troubles comme ce que nous avons affronté dernièrement. J'ai également peur qu'il me trahisse une fois de plus…

Je doute de notre avenir, regardant les erreurs que j'ai commises… Oh père, je suis si imparfaite! Je suis désolée…  Je ne sais plus où mettre les pieds, c'est pourquoi j'ai voulu t'attendre, j'ai choisi de patienter. Je termine tristement. Il me prend dans ses bras.

DIEU : Je comprends ce que tu ressens ma fille, mais tu sais, la peur et le doute ne devraient pas se retrouver en toi; ça ne vient pas de Moi. Je conseille la foi et non la peur.

La foi te pousse à avancer avec assurance, en revanche la peur te pousse à reculer.

La foi ouvre la porte du miraculeux, du surnaturel et la peur la ferme, te faisant croire que tout ira de mal en pis si tu t'engages pleinement et à la fin tu regretteras.

Pas De Point Final Où les histoires vivent. Découvrez maintenant