addiction

𝐓

a d d i c t i o n

⌖

ʟʏsɪᴀ

il y avait des choses qui ne se contrôlaient pas. je l'ai appris à mes dépends, mais aussi à ceux de ma meilleure amie. malheureusement, la machine en route ne s'arrêtait pas ; et si le mal se pardonnait, il ne se réparait pas pour autant.

aïda n'était pas la meilleure de mes amies. elle était plus que ça, plus qu'une sœur. nos liens ne se mesuraient pas à un statut, ils dépassaient l'entendement. on se comprenait sans forcément parler, jusqu'au point de non retour.

le revers de la médaille.

en réalité, elle était la personne avec qui je me sentais le plus à l'aise. celle que j'allais voir pour ramasser les débris de mon cœur brisé, celle qui les recollait un par un. aïda était bien plus qu'une meilleure amie.

après tout, c'était la première personne à me comprendre un minimum, à rester, et avec qui j'étais moi-même, sans jouer de rôle spécial. je l'aimais, très fort, mais mal. parce que je l'aimais trop.