addiction

𝐈

a d d i c t i o n

⌖

ʟʏsɪᴀ

peut-être que ce n'était pas normal. enfin, non, rectification ; ce n'était définitivement pas normal d'aimer autant une personne. et plus que tout, d'en avoir besoin à un stade où ça en devenait vital. parmi tous les êtres humains sur cette terre, elle serait sans conteste ma préférée.

pourtant, il n'y avait aucune raison particulière. si on oubliait toutes les qualités pour lesquelles aïda brillait, rien ne prévoyait qu'elle deviendrait aussi importante. c'était ça qui me faisait le plus peur, finalement.

le revers de la médaille.

car comme dans tout, plus on aimait quelque chose - ou quelqu'un -, plus on ne se contrôlait pas. tout devenait si complexe, un rien nous poussait à l'extrême. une simple réaction valait tout l'or du monde, un simple regard de sa part me comblait.

j'en avais besoin. et ça me faisait mal. car ce qui me touchait dans un sens positif, m'impactait au centuple à l'inverse, dans un sens négatif. je souffrais de l'affection que je lui donnais ; parce que la seule question que je me posais, en permanence, c'était de savoir si tout ça était réciproque - même lorsqu'elle me le prouvait.