👨‍🍳​ Chapitre 3 ​👨‍👩‍👦

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Jason

Nous étions en voiture, ma femme, mon fils et moi-même. Ma femme avait vu plutôt dans la semaine une banderole annonçant l'ouverture d'un nouveau restaurant et d'une dégustation gratuite. Elle été décidée à ce que l'ont s'y rendent tout les trois.

Personnellement, je n'en avais aucune envie, je haïssais les restaurants. Mais, j'avais céder, exceptionnellement. Puis Gabriel, mon fils, avait également sa copine de classe qui devait s'y rendre. Il voulait absolument la voir. Déjà une semaine de vacances, et c'était trop pour leur amourette d'enfant.

Je cherchais une place difficilement, le restaurant avait l'air pleins.

- Je vous dépose ici, je vous rejoins dés que j'ai une place.

- D'accord, chéri. A tout de suite.

- Grouille toi Papa. Dit-il en claquant la portière derrière lui.

Je fini par trouver une place beaucoup trop loin à mon goût. Je fermer les portières et remonter la ruelle perdu dans mes pensées.

Je ne pouvais plus voir un restaurant gastronomique depuis lui. C'était impossible pour moi. Huit années sont passé depuis ce jour où il est parti. Je ne regrette rien, je suis heureux de son parcours. Je l'ai suivi via internet. Ce jour-là, deux ans après son apprentissage, lorsque je l'ai vu physiquement pour la dernière fois. J'ai ressenti toute la tristesse et la douleur que je lui infligé dans ses yeux. Il n'aurait pas compris, il ne pouvait pas comprendre. Je ne pouvais pas me permettre de gâcher sa vie, son merveilleux parcours.

Non, j'ai fais le bon choix. Sinon... Sinon elle aurait mis ses menaces à exécution.

J'entrais dans le restaurant, remerciant la serveuse qui me tenait la porte. Je sorti automatiquement mon porte feuille, et lui donner un billet. Elle fut étonnée, hésitant à le prendre. Je n'était quand même pas le premier à donner un pourboire ?

- Euh... Monsieur, c'est gentil, mais je ne peux accepter une telle somme.

Je regardais mon billet, puis la regarder. Je vois. J'oubliais parfois que certaine personne ne vivait pas aussi aisément que moi et ma famille.

-Prenez, partageait le avec vos collègues.

Elle le prit timidement et se courba, me remerciant gracieusement pour ce magnifique geste d'ouverture. Puis elle me souhaita une agréable dégustation et s'éclipsa. Je la suivi brièvement des yeux, simple curiosité, elle s'était diriger vers une femme blonde d'une quarantaine d'année. Celle-ci devait être la responsable car elle lui donna le billet qui fut mis dans la poche de son tablier. Je me détournais de cette scène et chercher après ma femme et mon fils. Je l'ai aperçu rapidement, coller au buffet et me diriger vers eux.

- Alors ? C'est comment. Demandais je.

- Oh papa ! C'est trop bon, tiens goûte ça. Dit-il en me tendant une brochette qui ne me donner absolument aucune envie.

Je la pris tout de même, le remerciant, puis porter la nourriture à mes lèvres. J'en pris une petite boucher, et fut agréablement surpris par cette saveur nouvelle.

- Hmm... C'est plutôt pas mal ça.

- Ce sont des yakitoris, annonça une petite voix à ma gauche.

- Julia !!

- Coucou Gabriel, dit-elle timidement avec un petit signe de la main.

- Coucou Julia, comment vas-tu ? Demanda ma femme en s'agenouillant devant elle.

- Super topissime ! C'est trop bon la nourriture gratuite.

Je souris à cette remarque, c'est vrai que tout est meilleur quand c'est gratuit, je me demande bien comment le restaurant peut faire pour fournir cette quantité de nourriture gratuitement.

Laisse moi une chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant