Chapitre 2

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« T'as quitté la ville sans un alibi, tu n'es plus des nôtres.
C'est même plus la peine de revenir, ta go ne t'attend pas. »


L'arrivé



Arrivés sur Paris à 14h30


Enfin, nous sommes arrivés ! Après une interminable route de 8 heures et 48 minutes, je n'en pouvais vraiment plus. Hakim n'arrêtait pas de m'embêter, et mes parents parlaient extrêmement fort. J'avais hâte de sortir de la voiture.

Les jambes engourdies, je me suis précipitée pour ouvrir la portière dès que la voiture s'est arrêtée. L'air frais de l'extérieur m'a accueilli comme une bouffée d'oxygène après ces longues heures confinées dans le véhicule.

Moi : Enfin !

Je me suis étirée pour détendre mes muscles, puis je suis allée ouvrir la portière de Hakim. Il est sorti en sautillant, débordant d'énergie comme s'il n'avait pas du tout été fatigué par le voyage.

Moi : Tu es vraiment insupportable Hakim !

Il m'a lancé un grand sourire, ne réalisant sans doute pas à quel point son comportement m'avait rendue un peu folle pendant le trajet.

Mes parents, toujours bavards, sont sortis de la voiture et ont commencé à décharger les bagages. Je les ai aidés du mieux que je pouvais, essayant de garder le sourire malgré ma fatigue.

On ne va pas habiter dans une maison comme à Nice, loin de là. Nous allons habiter dans une cité. Plus précisément la cité où mes parents se sont rencontrés...

Papa : Qu'est-ce que ça m'avait manqué !

Mon père habitait à grandi ici, à chaque fois il nous parlait de *****, il aimait et il aime trop nous raconter son passé et surtout le moment où il a rencontré ma mère.

Quand ma mère est tombée enceinte, ils ne voulaient plus rester ici parce que la cité était trop « dangereuse » donc ils ont préféré déménager à Nice où mon père et ma mère trouveront vite un travail adapté à leurs envies.

Ma mère : Ç'a vraiment pas changé ici.*le sourire aux lèvres*

Mon père : Grave ! Tu te rappelles quand on traînait ici * en pointant le hall d'un bâtiment*

Et ils ont continué à parler, à se remémorer des souvenirs. Je l'ai regardé tout en souriant, vraiment, il n'y a pas plus grand fan que moi du couple de mes parents, j'aimerais tellement qu'on m'aime comme mon père aime ma mère.

Après cette longue discussion, nous avons décidé de monter les cartons dans mon « nouveau chez moi ».

Vu qu'on étaient en galère, des jeunes du quartier sont venus nous aider.

Une fois qu'on a fini, on les a remerciés et mon père leur a passé 50 €.

Une fois les cartons installés, on a tout rangés, ça nous a pris du temps.

Passons à 21 h 30 :

Nous étions tous à table en train de manger de la semoule avec du pundu et du poulet (plat congolais).

En même temps, on était en train de parler, de rigoler, d'un coup mon père dit :

Mon père : Maeva, je t'ai inscrite à un lycée comme ça tu reprendras les cours dès lundi.

Moi : Déjà ?

Mon père : Tu as cru, j'allais te laisser à la maison tchip.

Moi : Non mais voilà quoi. Bref sinon tu vas m'accompagner ?

Mon père : Oui, je vais t'accompagner, par contre quand tu finiras les cours, tu rentreras en bus.

Moi : Mais je sais même pas quel bus il y aura.

Mon père : tu vas demander aux gens non ? Ta bouche, elle te sert à quoi ?

Moi : *rire* ok, c'est bon, mais et pour Hakim ?

Mon père : Je l'ai inscrit à la maternelle de **** à côté de mon travaille. Comme ça directement quand je fini le boulot, je vais le chercher.

Moi : Ça ne se fait pas.

Mon père : Orh kanga monoko na yo (ferme ta bouche)

Ma mère : Je vais déposer Hakim, après, je pars directement au boulot.

Bref, après cette longue discussion, je vais dans ma chambre, je m'affale sur mon lit. En pensant à ma rentrée au lycée, j'ai peur sans avoir peur en même temps, bref trop bizarre.

Moi : *soupire *. J'espère que ça va bien se passer.

Après un long moment de réflexion, je décide de prier et de dormir, j'étais totalement K. O

Passons à lundi 7 h...





A votre avis Maeva a t-elle raison d'avoir peur ?




N'hésitez pas à liker et commenter mes chéries je veux trop savoir vos avis 🤍




💋 : By @glxssyniya1

« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant