Il est où ton majordome ? [en pause]

Echecs et daron

Après nous être occupés de notre voisin plutôt dérangeant, nous étions retournés à l'appart et avions fini notre film de Noël.
Le bon vieux classic où Claire retourne dans sa ville natale, retrouve son premier amour d'enfance qui est devenu bûcheron, et retombent amoureux  car ils sont restés coincés dans un petit châlet à cause d'une tempête de neige.

Le classic.

Après, venait l'heure d'ouvrir les cadeaux. Nous nous sommes assis près du sapin artificiel et Ciel saisi un paquet à son nom. Il le regarda pendant plusieurs secondes.

- Bon, tu ouvre ton cadeau ?

- Oui attends.

Ciel se leva et alla dans un coin de la cuisine et sortit un petit paquet doré au-dessus d'un placard.

- Tiens, moi aussi j'ai quelque chose pour toi.

- Oh...merci. Mais ouvre tes cadeaux avant.

Il pris un bout du nœud doré et tira dessus. Puis, commenca à enleva le papier cadeau délicatement.

- Bon, je sais que tu sais que je me suis fais chier pour l'emballage, mais tu sais aussi que je sais que je n'ais pas une patience en or et donc que je sais que tu sais que je sais que je vais péter un câble.

-.......

- Sorry, mais grouille.

Il saisi le papier et le déchira,
sans rancune.
Il scruta bien l'objet, le retourna, puis me regarda.

- C'est pas possible...

- bah, si, je crois, sinon ce ne serait pas sous tes yeux.

- Non, c'est pas ça! Mais comment t'as su ?

- Heu...je sais pas... comme ça...

C'est surtout que c'était un minimum évident.

Il ouvrit le coffret d'échecs et sortit les pions.

- On fait une partie?

- Avec plaisir, même si je suis nulle à chier.

On plaça chacuns de nos pions sur le plateaux, puis, commença la partie.

-Comment on joue déjà ?

Il releva la tête et me regarda, d'un air désespéré.

- Heu...ok, c'est pas grave ça va me revenir!

La partie commença doucement. Pour l'instant tout allait bien, jusqu'à que...

- MAIS NON, tu peux pas bouger ta tour comme ça!

- Maiweuuu...

- Et comment tu t'es débrouillé pour te faire bouffer tous tes autres pions?

- Jesaispaaaa...

C'est de la torture enfaîte, comment peut il m'engueuler comme quand je faisais des maths petite avec mon père.
Je vais pleurer.

Je continuais à perdre quelques minutes quand...

- Gnégnégné....

- Ciel?

- T'es trop nulle.

- Oh merde!

- Eheh, échec et maths-

TOC TOC

On se stoppa un instant.

- Heu c'est qui ?

- Je sais pas...JP ?

- Non, je l'ai bien assommé pourtant.

BAM BAM !!!

- Ça va finir par casser la porte non ?

- ...

La personne continua de frapper comme un fou à la porte pendant près d'une minute. Nous ne bougeâmmes pas d'un pouce, perdus entre la crainte et l'énervement. Quand soudain, un bruit de clefs résonna dans tout l'appartement.
Ciel me chuchota,

- Quelqu'un a un double de tes clefs !?

Je compris tout de suite.

- Ho n- non...

pas maintenant.

Papa.

La porte s'ouvrit lentement. Le grand homme nous dévisagea accompagné d'un regard noir, spécialement pour moi.

Je frissonna.

Ciel, lui, ne bougeait pas. Je ne sais pas s'il était perdu entre l'arrivée soudaine de ce nouveau personnage, ou énervé parce que je ne lui en avait pas parlé.

Mais si je n'avais pas abordé le sujet de ma famille avec Ciel, c'est que c'était assez complexe. Même trop pour moi.

J'avais peur qu'il se sente trahis.

Pendant que j'étais perdue dans mes réflexions, l'homme s'était approché de nous. Il redressa ses lunettes grâce à ses doigts et nous fussila du regard.

- Ma Tp ... qu'est ce que tu fais avec un garçon, à cette heure là.

- J-je...

Je n'eus pas le temps de sortir un mot de ma bouche que sa main claqua avec violence ma joue.

- Je te l'ai sûrement répété une dizaine de fois...

- Attends !

- Tu...

Il reclaqua ma joue entre chaques mots, sans y mettre plus de douceur.

- Ne...Me...Désobéis...Pas!

-...

- C'est moi qui te loge, te nourris, te paye tes déplacements, tes factures! Tu pensais que je ne verrais pas que le prix augmenterait si une deuxième personne vivais ici !?

- Mais...

Il releva sa main pour de nouveaux me frapper quand Ciel lui saisit le poignet.

- Je ne penses pas que la violence pourrais régler ce problème monsieur. 

Il y eu un blanc. Durant le quel ciel affrontait du regard mon père.
Ambiance macabre.
Vraiment. 

- Oh t'es qui toi ?

Il leva son autre main pour gifler Ciel.

- PAPA! NON!

Un fracas retentit soudain. Il se stoppa. Je me retournais brusquement. Le verre des baies vitrées du salon était éparpillé partout dans la pièce.

Une silhouette grande et mince se dessinais dans le clair de lune.

L'œil de Ciel qui était normal jusque là se teinta de violet. Sa bouche s'entrouvrit et laissa échapper un murmure:

- Occupe toi de lui!

~ Yes my Lord...

partie 1.
Fin.

pachy :3