Play again (Tome 2)

7. Londres

Musiques :

Ed Sheeran - Perfect

5 Seconds of summer - Blender

Andrew Belle - The enemy

Bonne lecture🤍

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Azel

Même en période de printemps, il ne fait pas chaud à Londres. C'est assez réputé pour cela ; le froid.

En revanche, il y a bien des avantages comme Sebastian. Mon merveilleux et incroyable mari.

Nous sommes ensemble depuis des années, ça fait bientôt huit ans que nous sommes ensemble. Il ne m'a jamais quitté, même après avoir appris pour Loën.

Il ne sait même pas pour les activités de Zel, j'espère bien qu'il ne va jamais les apprendre, car toute sa confiance en moi sera brisée.

C'est un policier alors ça risque d'être assez compliqué.

J'aime parler de lui, alors je vais continuer. Après avoir fui le Mexique, nous sommes venus ici, chez sa famille.

Oui, Sebastian est anglais. Je dois avouer que par moment, on se parle espagnol, mais aussi anglais. Alors je vous laisse imaginer la variété de nos discussions.

D'ailleurs, mon mari n'est plus en mission spéciale alors je ne suis plus en danger. Lorsque mon frère m'a obligé à revenir, Sebastian m'a ensuite obligé à aller dans une maison de protection spécialement pour la famille des policiers.

Ce jour-là, il a bien fait de m'imposer cela, car le lendemain, la maison a été saccagée.

Après mon retour, il s'est passé deux mois avant de pouvoir le revoir. Je n'avais pas qu'une hâte ; le prendre dans mes bras.

Pour moi comme pour Loën, ça a été dur de voir maman mourir sous nos yeux.

Loën en fait encore des cauchemars et rien ne marches pour qu'il efface cette vision de maman.

La voir avec une balle dans le crâne, les yeux ouverts et sans vie, ce n'est pas la chose la plus galante.

Je ne voulais pas que mon fils vive avec la même peur que j'ai eue étant enfant, malheureusement, c'est en train de se dérouler.

Je hais Yetzel, mais aussi Amina. Par sa faute, mon frère a presque perdu la vue, il n'a pas pu être là pour nous protéger comme il le voulait et maman en a payé le prix.

Je la considérais comme un membre de la famille, mais plus maintenant. Déçu, c'est ce que je suis.

Itzel me répète que ce n'est pas de sa faute, car elle n'a jamais été au courant des intentions de sa mère, mais je m'en contrefiche.

Chez les Ruiz, on ne s'en prend pas à la famille. Du moins, sans compter papa et Yetzel.

Revenons au présent. Je suis à la maison et je dois aller chercher Loën dans moins d'une heure.

En venant avec moi au Mexique, il a dû rater l'école, mais c'était pour sa protection. Aujourd'hui, il reprend avec du retard, mais il s'en sort plutôt bien.

Des mains se posent sur mes yeux, mes lèvres s'étirent de pur bonheur.

- Comment va la femme de ma vie ? Demande Sebastian.

Alors que j'enlève ses mains de mes yeux, je me tourne vers lui. Nos lèvres se rejoignent un vif instant, puis je retourne à mon occupation : faire à manger.