☾︎ ♡︎ ☽︎ 𝐚𝐫𝐥𝐞𝐜𝐜𝐡𝐢𝐧𝐨𝐱fem!reader

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☾︎ ✯ ☽︎ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 :    IseDev

                  ☾︎    ♡︎    ☽︎ a𝐫𝐥𝐞𝐜𝐜𝐡𝐢𝐧o
               Bonne lecture~



Cette nuit-là, la pluie avait effacé le sang qui recouvrait le sol.

Dans un endroit reculé de Liyue, des jeunes Fatui sortaient d'une maisonnette calcinée. Ils bavardaient sous le regard sévère de Pantalone, un des exécuteurs les plus puissants de l'organisation mais également homme extrêmement riche. Il prenait un malin plaisir à regarder d'un air mauvais les pauvres novices, pour passer le temps en attendant sa collègue qui allait très certainement péter un câble en le voyant ici, sur sa mission à elle.


- Qu'est ce que tu fiches ici, Pantalone ?


Décidément, il avait vu juste. Une femme, aux cheveux blancs et noirs mi-longs, et aux prunelles d'une hypnotisante lueur rouge s'avançait vers lui, et elle n'avait pas l'air contente.

- Arlecchino. s'amusa Pantalone. C'est un ordre de sa Majesté...
- C'est ma mission.
- Mais-
- Et c'est moi qui décide ici.

L'homme soupira. Décidément, les femmes étaient des êtres compliqués à comprendre.

Arlecchino l'ignora superbement et entra avec assurance dans la maison. Elle parcourut les pièces du regard et ses pas la guidèrent jusqu'à une petite chambre où une jeune femme pleurait, tenant contre elle un drap blanc. Elle leva la tête quand la Fatui entra, et ses yeux (c/y) fous brillaient d'une lueur agressive.

- Assassin ! Partez ! Vous avez tué mon fils ! Menteuse ! Traîtresse !

On aurait dit une oiselle perdue, un ange au ailes brisées. Elle était si belle, et pourtant si triste. Arlecchino s'approcha doucement, pour ne pas effrayer cette colombe qui menaçait de s'envoler à tout moment, et lui attrapa doucement les mains.

- Calmez - vous. Tout va bien. Personne n'est mort.
- Non ! Non ! C'est de ma faute ! C'est de la vôtre ! Je vous hais, partez, partez !

La femme gémissait de douleur, totalement perdue et noyée dans les abysses de son chagrin. Cela brisa le coeur de l'exécutrice, qui avait aperçu en cette fille un éclat de ce qu'elle avait pu être jadis : abandonnée.

- Non, je ne vous lâcherais pas. murmura t-elle doucement. Comment vous appelez-vous ?
- Je... Je ne sais pas. avoua la (c/c), d'un air de détresse.

Le regard écarlate de la blanchette se posa sur l'objet brillant qui pensait au cou de la fille, qui descendait jusqu'au creux de ses seins, et ses joues se réchauffèrent. À l'aide de ses doigts gelés, elle toucha du bout des doigts le médaillon, caressant sa peau si chaude et pleine de vie.

- (T/P) murmura t-elle au creux de son oreille.


Cette dernière bascula la tête en arrière, gémissant de douleur. Ainsi, Arlecchino comprit qu'elle était perdue. Faible. Elle a besoin de moi.


Dans le plus grand des silences, elle souleva (T/P) qui s'était évanouie, pour l'amener dans un endroit sûr.

- Qui est cette brebis égarée, Arlecchino ?

La femme adressa un regard noir à son collègue.

- C'est une jeune femme blessée, physiquement et psychologiquement. Elle a des hallucinations et est plongée dans son propre chagrin.

𝐁𝐑𝐔𝐈𝐒𝐄𝐃 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓𝐒 - fatui harbingersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant