𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒

205 16 18
                                    

« Rhinestone Eyes- Gorillaz »Vinnie Hacker

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« Rhinestone Eyes- Gorillaz »
Vinnie Hacker

   Nous sommes mardi midi et notre habitude à moi et à quelques membres de l'équipe est d'aller manger dans le restaurant japonais non loin du lycée avant le début de notre entraînement. Les gars sont toujours excités d'aller manger là bas puisque la serveuse Akira se propose toujours de servir notre grande tablée. Nous y voyons aucun inconvénient puisqu'elle est plutôt mignonne.

   Lorsque nous passons la porte du restaurant, une marée de regards humains se jette sur nous. Nous sommes une dizaine à venir manger ici et ce petit restaurant familial n'est pas réellement adéquat pour y accueillir une dizaine de sportifs émanant les stéroïdes à des kilomètres d'ici. Cependant, nous ne sommes pas des gars à chichi qui veulent du luxe et de l'espace. Tant que nous mangeons dans la bonne humeur, nous sommes heureux.

— Bonjour les garçons. Nous accueille Akira un plateau de nourriture dans les mains. Allez-vous installer à votre table, je suis à vous dans quelques minutes. Dit-elle avant de disparaître sur la terrasse de dehors pour servir d'autres clients.

   Josh lui lance un regard insistant accompagné d'un sourire narquois dans le coin des lèvres ce qui lui vaut de ma part un coup de poing dans l'épaule pour le ressaisir. Il lève les yeux au ciel et s'installe au près de nos autres coéquipiers. Jordan reste scotché à son téléphone tandis qu'Anthony joue avec les baguettes déposées près de la carafe d'eau.

— Jordan. L'interpellais-je.

   Il ne relève pas la tête.

— Putain Jordan !

   Toujours pas.

— Wouhou ! Mec ? Ici la Terre !

   Ne réagissant pas, Kio lui arrache le téléphone des mains le forçant à me regarder. Il me dévisage légèrement irrité et secoue son genoux sous la table d'un signe nerveux.

— Ça fait une putain de semaine que t'es absent. Qu'est-ce qui te prend ? Hier t'étais vraiment à chié aux entraînements.

   Jordan passe sa main sur son visage.

— J'ai merdé les gars.

— Raconte nous.

   Jordan semble peser le pour et le contre dans sa tête avant de prendre une grande inspiration pour se lancer. C'est la première fois que je le vois autant stressé. Même lors des qualifications d'hockeyeurs de l'année dernière, il n'a pas été aussi stressé.

𝐓𝐇𝐄 𝐎𝐓𝐇𝐄𝐑 𝐖𝐎𝐌𝐀𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant