chapitre 7

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La bonne est revenue quelque temps après avec un plateau fumant
Et me l'a tendu, je l'ai remercié et elle est partie, je me suis jeté sur la nourriture, je pense que c'est bien la première fois de ma vie que je suis heureuse de manger des œufs un plat hyper basique avec du thé et du pain

J'ai englouti mon plat à une rapidité folle ça faisait plus de 24 heures que je n'avais rien mangé ça m'a revigorer.
Je me suis affalé contre le mur et j'ai bu mon thé ça m'a réchauffé l'intérieur.

Après avoir mangé la fatigue m'a pris, je me suis couché par terre en utilisant mon bras comme coussin la nuit a été longue je n'ai fait que cauchemarder

Je me suis réveillais, je ne sais plus combien de foi dans la nuite, je n'ai pas d'horloge, je n'ai aucune notion du temps dans cette pièce, mais je dirais que je me réveille toutes les heures.


À chaque fois que je me réveillé dans cette pièce sombre, j'ai l'impression d'étouffer, j'ai l'impression que les murs se rapprochent de moi.
Je me sens étouffée, je ferme les yeux et je respire un grand coup.

Pour essayer de me calmer, mais rien n'y fait, j'étouffe tellement que ma respiration devient douloureuse, je suffoquais, j'ai fini par perdre connaissance
J'ai senti mon corps me lâcher et je me suis effondré au sol en tombant la tête la première.

Je me suis réveillé avec le goût du sang dans la bouche, j'ai essayé de me redresser, mais ma tête était douloureuse alors je suis resté couché au sol quelque temps.

Après m'être levé, j'ai constaté que.
La pièce était totalement plongée dans le noir, j'étais privé de la vue dans cet espace confiné le seul moyen pour moi d'y voir plus clair, c'était d'allumer la lumière de la petite salle qui me sert de salle de bain et de la laisser ouverte, mais même ça ce n'est pas suffisant.
Pour éclairer une grande partie de la pièce

Mais le plus dur, c'est
Être privé de la notion du temps
Tu ne sais pas quel jour on est.
Quelle heure
S'il fait jour ou nuit

C'est tellement silencieux que je me suis surprise à crier pour éviter d'angoisser à cause du silence, j'ai l'impression d'être devenu comme Paloma de ne plus rien entendre d'être sourde.

Les murs doivent être isolés puisque ça ne raisonne pas.
Je suis allé à l'endroit où la porte était et j'ai collé mon oreille à la paroi, mais je n'ai rien entendu, elle doit être blindée cette porte.

J'étais dans mes pensées à réfléchir à comment j'allais faire pour ne pas perdre la tête.
Et la lumière de la salle de bain s'est éteinte d'un coup, je me suis retrouvé privé de la seule chose qui m'éclairait, j'ai essayé de la rallumer, mais ça n'a pas marché.

Je ne vois rien, j'ai essayé d'ouvrir le robinet pour me rassurer.
Le silence de mort qui a régné n'a rien de rassurant.
J'ai besoin d'entendre quelque chose, c'est trop silencieux.
J'ai l'impression d'être en train de perdre l'ouïe.

J'ai fait tourner le croisillon du robinet en espérant entendre un jet d'eau, mais rien il n'y a pas d'eau qui coule, j'ai fait de même dans la douche et pareil.

- p*****, mais qu'est-ce qui se passe ici, dis-je en me mordant la lèvre

Je me suis mis à quatre pattes
Je tâtais la sole autour de moi quand j'ai retrouvé la boîte à vêtements.
Je me suis assise à côté dans le noir complet.
Je tremblais de froid de frustration, j'étais privé de tous mes sens dans cette pièce.

CATALINA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant