CATALINA

chapitre 21

Salut avant d'entrer dans le vif du sujet je tenais à m'excuser des fautes que je n'ai pas pu corriger et surtout du fait que les parties sont de moins en moins longue mais vous en faites pas ça n'enlève rien au charme de l'histoire😘

CATALINA

Toujours dans cette cage d'immeuble je regardais au loin le ciel s'assombrir
La nuit est tombée mais bon on est en hiver
Voilà deux jours que je n'ai rien pu me mettre sous la dent et je commence sérieusement à avoir très mal à cause de la fin et à cause de mon corps qui me tiraille

Et pour en rajouter une couche j'ai mes règles
Je n'ai pas de protection donc je suis tachée de sang et en plus de ça  je n'est rien pour faire passer la douleur

Je suis tellement pas bien que j'en ai des sueur froide
Non seulement j'étais épuisé mais la faim et la douleur elle n'arrangeait rien
Moi qui n'avait plus pleuré depuis longtemps je me suis surprise à verser des larmes.

Dans ma solitude et dans le froid de décembre la nuit était tombée.
Le noir et mes larmes pour seul compagnie comme au départ de tout ce cauchemar.
Pourquoi, en quelques mois, suis-je passé de la normalité à l'enfer.
Je suis tombé si bas en si peu de temps je me sens tellement mal et sale
La gravité de l'état dans laquelle je suis ne laisse pas place à beaucoup d'options,je vais finir par crever de faim si ce n'est pas la douleur qui m'importe.
Douleur qui m'a assommé à certains moments. Mais dès que je reprenais mes esprits, je savais qu'il fallait que je continue à me battre même si la souffrance me ôte l'envie de vivre, quelque chose en moi ne pouvait pas croire que c'était la fin.
je ne peux m'imaginer que ma fin est là.
Ça ne peut pas être le terme de ma vie ce n'est pas possible,pas avant qu'Alvaro paye pour ses crimes.

Alvaro, Alvaro! merci de m'avoir enseigné qu'il faut profiter de chaque instant de sa vie. Et donner un sens à celle-ci et qu'il ne faut pas gaspiller son temps à ne rien faire car le temps est précieux.
Jusqu'à ce qu'il me kidnappe je n'avais jamais pensé à la mort. Elle m'a frôlé, elle est venue me narguer et j'ai découvert que le temps était compté. que tout pouvais basculer d'une minute à l'autre.
Rien n'est acquis. la vie n'est pas une évidence,comme je le pensais la vie est incroyablement fragile.
On a pas la certitude d'être encore là demain .
il a fallu qu'on mette en face de ce grand sablier que représente la vie pour que je me mette avoir peur,
Peur en regardant le sable qui s'écoule
Peur que le dernier grain de sable qui tombera sonnera ma faim.

Toutes les fois où j'ai failli mourir sont une leçon mine de rien je ne sais pas pourquoi la vie m'épargne à chaque fois, suis-je une miraculée ? Je ne pense pas.
Je suis juste une c******* suicidaire avec une envie de vivre qui surpasse celle des autres

Le vrombissement d'un moteur m'a extirpé de mes pensées
J'ai essuyé mes larmes et j'ai observé l'extérieur
J'ai constaté un monospace noir garer dans l'allée
J'étais dans le noir donc impossible que qui que ce soit mais vu mais comme à chaque fois mon instant mon intuition me pousse à prendre mes jambes à mon cou à nouveau

( c'est ironique parce que j'ai une jambe dans le plâtre et que je suis en fauteuil)

J'ai peur de me faire repérer,la lumière de cet immeuble et a détecteur de mouvement.
à tout moment si cette voiture est là pour moi elle me repérera dès que je me mettrai à bouger.

Personne n'est sorti de la voiture,
Les vitres sont teintées.
Je me dis qu'avec un peu de chance si je reste dans le noir le temps que la voiture passe je pourrais peut-être aller me cacher dans un endroit beaucoup plus discret.