chapitre 24

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À moitié inconsciente dans le véhicule tant la douleur raisonner en moi
Je ne pouvais qu'imaginer le pire.
Je ne saurais vous dire combien de temps, on a roulé.
Mais en constatant les paysages passés à toute allure, je sais que viendra bientôt le moment où je me retrouverai à nouveau enchaîné.

Et dans l'état dans lequel je suis, m'échapper me sera plus qu'impossible porter des chaînes au cou aux poignets et aux chevilles ça ne me manque pas.

Une larme coule puis une autre et ce fut l'avalanche, je ne pleurais pas de tristesse, mais de rage.
Et d'incompréhension comment je peux être là à souffrir alors que lui est assis juste devant chantonnant au rythme de la musique.

À reniflement après un autre, il a fini par remarquer que je pleurais.
Il a lancé un regard dans ma direction avant de continuer à conduire comme si de rien était.

Il sait tout à coup mis à rire à rire de moi.
Un rire tellement moqueur qu'il donnerait l'envie à n'importe qui de se tirer une balle tellement ces insupportable à entendre.

Un hurlement venant du fond de ma gorge, c'est vite fait entendre.
Il venait des tripes un hurlement semblable à celui d'un animal en détresse qui appelle à l'aide. 
Un hurlement de rage sortie tout droit de mes poumons

Les mots se sont mis à fuser comme si ça faisait longtemps que j'avais arrêté de parler et que la seule envie que j'avais à ce moment-là, c'était de dire et de crié ce que je ressentais. 

- Ta geul ! Ta geul ferme la espèce de monstre, j'espère que tu vas crever et que jusqu'à ton dernier souffle, tu vas souffrir
Je te souhaite de mourir dans d'atrose souffrance et que même dans ta tombe, tu ne connaîtras pas le repos éternel.

-[...]

- sale détraqué ! Espèce de malade ! Je te laisserai jamais avoir le plaisir de me tuer ! Et si jamais tu y parvenais, j'espère qu'à chaque fois que tu fermeras les yeux, tu verras mon visage et que jusqu'à la fin de tes jours, tu sois hanté par celle à qui tu as fait autant de mal gratuitement

-[...]

- tu m'entends ! Espèce d'enfoiré même morte, je te laisserai jamais le loisir de m'oublier et de vivre en paix dans ce monde les gens comme toi ne mérite pas de vivre une vie paisible après toutes les choses horribles que tu as commis VA TA FAIRE METTRE  m'époumonais-je en larme. 

- sale gangster de merde ! Tu es en train de gâcher ma vie TU AS GÂCHÉ MA VIE. 
Tu veux me tuer vas-y, mais jamais plus tu ne seras tranquille, je te le promets.

- Catalina 

- je t'interdis de dire mon nom.

- si tu veux savoir une chose, je me suis tellement amusé avec toi que voir ton visage en fermant les yeux m'amuserai plus que cela pourrait me faire souffrir. 

- tais-toi !

- non, c'est vrai, je te jure de toutes les personnes que j'ai déjà mises dans cette situation, tu es bien la première avoir eu le culot de me dire réellement ce que tu pensais de moi plutôt que de me supplier et de me promettre des choses insensées pour survivre. 

-[...]

- mais tu te doutes bien que je vais te faire payer ton insolence. 

-[...]

- je vais te tuer, tu le sais, mais je peux te faire une promesse si ça peut te faire plaisir jamais je ne t'oublierai Catalina.

Je ne sais pas si c'est le regard qu'il m'a lancé quand il m'a dit ça ou le franc-parler que j'ai réussi à déceler dans son regard, mais cet homme me fait froid dans le dos, mais j'ai bien trop de fierté pour lui montrer que j'ai peur.

CATALINA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant