OS Supernatural

Destiel #3

J'étais vraiment contente en trouvant le principe de cet OS, j'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture !

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Naître, apprendre ce qui censé être essentiel avec des personnes qui sont censés nous éduquer, aller à l'école, découvrir les autres, se faire des amis, apprendre les angoisses du quotidien, sortir avec quelqu'un, essayer de se focaliser sur ses études, avoir un domicile , une femme, des enfants, finir sa vie dans une petite maison de retraite trop cher pour ceux qui la payent, et enfin mourir. Le cycle d'une vie qui parait basique et ennuyeux, pourtant c'est comment on pourrait résumer celle de beaucoup de personnes.

Castiel est loin d'être à la dernière étape, lui il rentre dans la vie active. Il a déjà un appartement mais personne qui l'attend dedans, et pour subvenir à ses besoins il doit travailler. Après avoir enchaîné quelques entretiens qui n'ont rien donné, il avait fini par trouver quelqu'un qui voulait bien l'accepter.

Résultat : il stressait pour un travail simple. Il était légitime de ce poste, aucune angoisse ne devrait le déranger, mais il ne pouvait s'en empêcher. Son employeur, Fergus Crowley, un homme qui haïssait plus que tout son prénom, l'avait embroché sans vraiment réfléchir dans son bar où il ne se trouvait que deux serveurs. Un troisième l'aiderait vraiment. Il lui avait expliqué que l'un d'entre eux lui indiquerait les choses essentielles qu'ils n'ont pas eu le temps d'aborder précédemment. Castiel ne savait pas qui allait l'accueillir, juste à quelle heure il devait se trouver devant l'établissement.

Il rentra par une porte arrière, une des consignes qu'il avait retenu, au bout de quelques secondes à rester dans l'attente, ne sachant s'il devait s'aventurer un peu plus dans la pièce, un sourire ornant le visage d'un homme apparut.

« Crowley m'a dit que tu arriverais à ce moment là, commença le plus vieux. »

L'autre n'eut pas d'idée de réponses sur l'instant, il marcha en sa direction puis retira son trench-coat.

« Je suis Balthazar, celui qui travaille le mardi, content de te voir avec un peu d'avance, y'a pas mal de monde ce jour-là.

- Enchanté, lâcha Castiel.

- J'ai pleins de choses à te dire, à te montrer, bref faut qu'on soit rapide. Déjà au fond du couloir là-bas, des fringues t'attendent, reviens vite je serais derrière le comptoir ici, dit-il en montrant l'endroit en question.

- D'accord. »

Balthazar soupira de soulagement en se rappelant qu'à présent il ne gérerait plus cette soirée seul, et se tourna pour retourner où se trouvait les clients. Il était dix-neuf heures, les salariés commençaient à arriver, fatigués de leur journée de travail, mais ce serait beaucoup plus dynamique dans quelques heures et ce jusqu'à la fermeture.

Il balaya les quelques personnes, juste des collègues qui buvaient et se racontaient des histoires peu intéressantes. Des fois Balthazar s'immisçait dans des conversations, il en avait avec certains clients plus bavards que les autres. C'était agréable mais pas pour tout le monde, il était encore trop tôt pour savoir si cet emploi conviendrait à Castiel. Celui-ci arriva avec une expression où l'incompréhension dominait sur tout autre sentiment. L'autre comprit que c'était du à ses vêtements, qui n'avaient rien de particulier.

« Je ne savais pas qu'on devait mettre une chemise.

- Crowley adore, il dit que ça rend charmant n'importe qui et que les clients nous prennent plus au sérieux, sourit-il.

- J'aime bien, je n'en mets juste pas beaucoup, surtout des noirs, poursuivit Castiel en regardant celle de Balthazar qui était blanche. Mais ça change, j'apprécie.