Tula

Chap : 6 La tenue

Nous venons d'arriver et je repère immédiatement ma tenue au fond accompagnée de mon fidèle sac ... mes armes sont un peu plus loin. Je m'approche, j'enfile ma tenue spéciale c'est à dire un slim très serré avec des bottes à talons qui montent jusqu'aux genoux, un top noir style corset et une grosse ceinture à boucle autour de la taille. Mon top spécial se termine sur le haut par une grande capuche... Je porte de larges gantelets qui serpentent le long de mes avant-bras qui sont en réalité deux morceaux de cuir noir tanné. Ils sont assemblés par une fine bandelette de cuir qui louvoie entre de petits trous exigus en se terminant par une jolie boucle tressée et engouffrée dans une perle d'argent qui pend soigneusement sur le côté de mes gantelets. Sur mon dos... mon arc majestueux et imposant qui est ingénieusement rangé dans un fourreau conçu à son exacte mesure... un arc ouvragé et serti de fils d'argent incrustés dans le bois finement ciselé. Des morceaux de cristal y sont incrustés. Cet arc est un vrai bonheur pour les yeux mais c'est aussi un spécimen rare par sa puissance, un des derniers sur Durza qui soit encore en un seul morceau, oui cet arc est un rare fruit qui subsiste d'un peuple supposé avoir disparu depuis des siècles... Il a su traverser le temps ! il est vraiment d'une puissance incontestable et magistrale... d'une portée de près de 210 m/s ! la corde qui le tend est faite de poils de loups tressés avec des fils d'argent... les côtés de l'arc sont recourbés vers l'extérieur pour plus de puissance... un système astucieusement placé.

Je revêts aussi une cape mouchetée... pour mieux me fondre dans le décor - la discrétion fait partie de mes principes de vie - je dissimule ainsi à la vue de tous mes couteaux de lancer : un tout petit avec une lame acérée et un manche en cristal incrusté de fils d'argent ou le poids est parfaitement réparti. Un autre plus imposant, une lame en obsidienne dentelée avec des rainures de cristal et un manche en argent en forme de spirale. Sur mon fourreau peu ordinaire - celui-si est brodé d'une fine rose stylisée avec un dragon derrière... comme mon tatouage - sont accrochés délicatement deux percuteurs, se sont des cylindres de cuivre de la taille d'une paume, avec un manche lesté de plomb à chaque extrémité. Une fois le percuteur bien en main, le poing devient une arme solide, stable et le poids de l'objet permet de démultiplier les coups. On peut également fixer les deux cylindres ensemble, ils forment alors un projectile aussi précis qu'un couteau de lancer. Je tiens en bandoulière une arbalète ainsi qu'un carquois en bois sculpté de forme elfique et incrusté de cristaux. Mes carreaux (fléchette de l'arbalète) sont soigneusement rangés sur le côté gauche de ma ceinture. Derrière à l'horizontale est suspendu une sacoche où je range mes plantes médicinales, les poisons pour mes flèches, un top de rechange et d'autres choses utiles comme de la corde ou mon aiguille pour raccommoder...

Une fois mes affaires enfilées je me retourne lui attrape la main et sort mon poignard puis je lui dis :

- Sortons d'ici !

- Suis moi.

Puis il me guide vers la sortie...comment ? je ne sais pas...