Chapitre 4

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Jeongguk replaça l'oreiller sur le canapé puis jeta un dernier coup d'œil au salon avant de se tourner vers la cuisine pour vérifier que son plat n'avait pas brûlé

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Jeongguk replaça l'oreiller sur le canapé puis jeta un dernier coup d'œil au salon avant de se tourner vers la cuisine pour vérifier que son plat n'avait pas brûlé. Il préparait la nourriture préférée de Jimin, du porc Tonkatsu avec du riz. Il était presque midi, Jimin avait dit qu'il arriverai vers cette heure. Jeongguk se félicita d'avoir tout préparé dans les temps. Il couvrit les steaks de porc panés, prêts à être frits quelques minutes avant que Jimin n'arrive à la maison.

Il prit le vase qu'il avait prérempli de gypsophiles achetées chez le fleuriste voisin en se rendant ici puis se dirigea vers le porche. Il le posa sur la table à manger et ouvrit le parasol. Le soleil était magnifique aujourd'hui et le vent rendait le temps parfaitement frais, ce qui était impeccable pour déjeuner à l'extérieur. Il vérifia son téléphone, espérant un message de son invité mais n'en trouva aucun, il mit une alarme à la place. Il retourna à l'intérieur et s'installa sur le canapé attrapant sa nouvelle obsession : le journal qu'il avait trouvé durant son inventaire.

Il lisait ce journal chaque fois qu'il le pouvait depuis qu'il l'avait trouvé deux jours plus tôt, les mots inscrits sur ces pages lui sautaient dessus à chaque fois. Ils semblaient lui être destinés, il ressentait les joies et les peines de l'auteur à chaque lettre écrite.

Il y avait de nombreuses pages consacrées au fait de tomber amoureux, cela avait rendu Jeongguk joyeux. Mais ensuite, il semblait que l'auteur ait découvert qu'il s'agissait d'un amour à sens unique, les pages autrefois heureuses étaient devenues tristes et douloureuses.

Ces derniers temps, il est devenu de plus en plus difficile d'être avec toi. Je suis constamment tiraillé entre t'éviter et passer plus de temps avec toi. Mais je suppose que, pour l'amour du bon sens, t'éviter est une option qui semble gagner ces derniers temps. Ça fait juste mal à chaque fois que je te vois sachant que, tout ce que nous pouvons être, ce sont des amis ; rien de plus que des amis. Quand tu me regardes, je me demande parfois si tu ressens la même chose, mais ensuite tu me repousses et je me retrouve avec rien d'autre que ma confusion. C'est difficile parce que même si je voudrais t'éviter, je ne peux pas puisque nous devons travailler ensemble. Et ça fait mal.

Je me dis toujours qu'il faut juste que je m'en sorte. Encore un mois, et nous en aurions fini avec ce projet. Alors peut-être qu'alors, ce serait plus facile d'inventer une sorte d'excuse d'après laquelle je ne peux pas sortir avec toi, ou pourquoi je ne peux plus rentrer à la maison avec toi. Ça me manquerait, assurément. Mais peut-être vaut-il mieux que je prenne mes distances pendant que je le peux encore. Ce béguin devient incontrôlable et je me retrouve à tomber de plus en plus profondément chaque jour.

L'alarme de son téléphone se déclencha, il sut qu'il était temps pour lui de commencer à faire frire le Tonkatsu. Alors il ferma le journal et le glissa sous l'un des oreillers avant de se diriger vers la cuisine pour commencer à cuisiner.

Serendipity || jikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant