* Chapitre 1: Premières marques

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Je retire ce que j'ai dit, je la sens très mal cette école surtout envoyant la grande ville. Rien que les quelques personnes que j'ai vues dans les rues respirer l'arrogance et le mépris. Aller Aqueline pense à la vue que tu as depuis ta chambre. Le seul point positif serait sens aucun doute cette vue que j'ai depuis le balcon de ma chambre. 

Mon père a vu grand pour notre résidence. Nous habitons maintenant dans un penthouse, celui situé dans la plus haute tour de la ville. Un duplex incroyable avec un grand salon, salle à manger et une cuisine tout équipée ouverte sur la pièce à vivre. Un escalier en acier relit le bas à l'étage où se situe pas moins de six chambres avec chacune, une salle de bain attenante. Beaucoup vous diront que c'est le paradis, moi, je trouve cela excessif pour seulement deux personnes. Mais je ne vais pas me plaindre de ce que j'ai, on ne choisit pas sa famille, c'est une façon de penser que je me suis forgée seule grâce à mes lectures de romans et nouvelles où souvent les personnages principaux se retrouver sans parents et sans moyens. Moi, j'ai mon père et ça me suffit amplement. Même si quelques fois, j'imagine une vie où ma mère serait encore présente dans notre vie.

Actuellement, je suis assis dans mon fauteuil préféré en train de lire une nouvelle très intéressante sur la bipolarité. J'ai toujours été attiré par notre psychisme et les mécanismes de notre cerveau pour nous protéger du monde qui nous entoure. Mais je suis déconcentrée par des bruits provenant d'en bas, me faisant reprendre encore et encore le début de la page. Papa doit être au téléphone avec oncle Spencer.

Oncle Spencer est le tonton cool par excellence toujours de bonne humeur, blagueur et tellement marginal que ses fils portes des noms très originaux, Happyer et Huger. Des noms provenant de l'anglais, l'un a pour racine le mot happy soit« heureux » et l'autre a pour racine le mot hugs soit« câlins ». 

D'après ce que je sais, il travaille avec mon père, enfin, il est actionnaire de Man's Industry, mais laisse seul mon père gérer de tout. Ce qui a entraîné un léger conflit entre eux, que mon autre oncle essaye tant bien que mal de résoudre. Oncle Trent est également l'un des actionnaires, mais a souhaité être directeur de la branche modélisme de l'entreprise, car il se sentait plus apte pour ce travail que de devoir porter un œil sur toutes les branches que compose Man's Industry comme le fait mon père. Il est plus discret qu'oncle Spencer surtout depuis qu'il a été victime des paparazzis dût à son mariage avec Walter, un homme très sympathique avec lequel ils ont adopté mon cousin, Maximilien, âgé de douze ans. Enfin bref, on est une grande famille et les bruits incessants qui proviennent du salon m'ont fait décrocher de ma lecture.

Je dépose mon livre sur une petite table basse qui est proche de moi et sorte de ma chambre me dirigeant vers la pièce à vivre où la voix énervée de mon père résonne.

-Spencer, je te l'ai déjà dit, je ne veux plus en entendre parler !

Je ne peux entendre la réponse de mon oncle, mais vu le froncement de sourcils de mon père. Cette réponse n'a pas dû lui plaire.

-Je me fiche que ça ne soit pas légal Spence, c'est le plan, on se doit de le suivre. Donc même si elle vient tu ne lui adresses pas la parole. Bref vient demain il y a réunion avec les actionnaires soit là. Il raccroche sans attendre sa réponse et se laisse tomber sur le canapé de couleur brune. Je m'approche lentement et lui fait par de ma présence. Il se radoucit en me voyant.

-Excuse-moi, commence-t-il, mais ton oncle me met hors de moi

-Ce n'est pas grave.

Je lui fais un petit sourire en m'asseyant à côté de lui.

-Tu prends tes marques ? Je sais que je te bouscule un peu dans ta routine.

-Ne t'en fais pas, j'ai fini de défaire tous les cartons de ma chambre et j'étais en train de lire un livre quand ta voix m'a sortie de ma lecture.

La vie de Aqueline [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant