Amoureux comme au premier jour

Chapitre 5

TW: 🌶🫦👀 again oops

Ella

Carl était là, allongé au milieu du lit, torse nu. La couverture couvrait la partie base de son corps. Truly Madly Deeply des One Direction résonnait dans la chambre. Il me sourit, puis souleva la couverture pour m'inviter à le rejoindre. Ce que je fis sans me faire prier.
Je me blottis dans ses bras, et mêla ses jambes aux miennes. Et c'est en passant mes mains sur son corps que je compris qu'il ne portait pas de bas non plus. Un rire lui échappa lorsqu'il compris que j'avais compris. Ce fait fit monter la température de mon corps aussi vite qu'une adolescente.
Il fit glisser la bretelle de ma nuisette le long de mon épaule, et je sorti du lit pour la retirer toute seule et l'accrocher à une des patère sur le mur. Puis je retournai dans le lit me coller entièrement à lui. Rien de mieux que la sensation de sa peau entièrement nue contre la mienne, ses mains me cajolant et me caressant tendrement le bras, ma tête posée sur son torse.
- Carl ? osai-je.
Je le sentis redresser la tête. J'entendis son cœur accélérer légèrement contre mon oreille.
- Oui ?
- J'ai besoin de te parler de quelque chose.
Il prit délicatement mon menton de son pouce pour me faire le regarder dans les yeux.
- Qu'est ce que tu as ? me dit-il en me caressant la joue.
Alors je me déballais.
- Je ne me sens pas à l'aise par rapport à la manière dont on traite Patty. J'ai l'impression qu'elle est davantage notre servante qu'une nourrice, une femme que l'on héberge. J'aimerais l'aider quelques fois à préparer le repas, à faire le ménage, j'aimerais qu'elle partage le repas avec nous, qu'elle nous joigne pour des activités et tout ce genre de truc. Je n'aime pas cette situation, dis-je en me cachant le visage de mes mains.
- Eh eh, dit Carl en attrapant mes mains pour les retirer de mon visage.
- Tu voudrais qu'on lui en parle demain matin ?
Je le regardais avec de grands yeux. Et j'hochai la tête, car je ne savais pas quoi dire d'autre.
Il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille, puis me fit un sourire rassurant.
- Alors on lui parlera, si cela te rend plus à l'aise.
Tout en prononçant cette dernière phrase, il bougea pour venir se placer... sur moi. Bon Dieu.
- Je voyais bien que tu étais mal à l'aise parfois avec elle, je pensais que tu ne l'aimais pas. Je n'osais pas te poser la question, dit-il le plus naturellement du monde.
Je rigolais, non seulement parce que je n'osais pas lui en parler non plus mais également parce que il se frottait contre moi tout en faisant comme si cela ne lui procurait aucune sensation, alors que je sentais dans son regard que ce n'était pas le cas.
Il ouvrit la bouche pour parler, mais se ravisa.
Il hésitait.
- En fait, moi aussi, j'aimerais te parler de quelque chose, me dit-il en plongeant son regard dans le mien.
J'attendais, étant incapable de centrer mes pensées sur autre chose que lui, tout entier.
Mais il ne parlait pas.
- Oui ? fini-je par sortir, intriguée.
Il continua de me regarder dans les yeux, jusqu'à ce que son regard dévie vers mes lèvres. C'est alors qu'il remonta lentement vers mon visage, attrapa une de mes joues pour la caresser, et m'embrassa tendrement, en prenant soin de ne pas bouger.
Puis il fini par dire contre mes lèvres :
- Tu aimerais un autre enfant avec moi ?
Je fus bouche-bée. Je ne m'attendais pas à ça. Ce n'était pas une décision à prendre à la dernière minute. Il continua comme si il avait lu dans mes pensées.
- Ça fait un moment que j'y pense. Nos deux garçons sont déjà grand, mais justement, on pourra gérer un troisième sans trop créer de confusion avec les deux autres puisqu'ils comprendront qu'on aura aussi besoin de s'occuper du plus jeune. Il pourra dormir dans la chambre au début, et on aménagera la salle de sport pour faire sa chambre. Des outils pourront aller ici après ou dans le salon.
Je le fis taire de mon doigt. Il avait pensé à tout. Et je n'avais aucun argument contre cela, étant donné que mes enfants étaient tout pour moi. En avoir un autre avec l'homme dont j'étais amoureuse, je ne demandais pas mieux. Je hochai alors la tête, et les yeux de Carl s'illuminèrent tandis qu'un sourire éclaira son visage comme un enfant devant le sapin le soir de Noël.
- Tu- Tu es d'accord ? me dit-il les yeux brillants.
Son sourire me contamina, et je ne pus me retenir. Je sentis même mes yeux devenir humides.
Il serra mon visage entre ses mains et posa son front contre le mien, son rire résonnant dans mes oreilles. Front contre front, les yeux fermés, nous nous réjouissions de notre décision. Quand je rouvris les yeux, ses yeux s'emplirent de nouveau de désir, et lorsqu'il m'embrassa tendrement, je me senti fondre contre son corps. Je le fis tourner de sorte à me retrouver au dessus de lui, puis me plaça à califourchon contre son corps.

Carl

Je me mis en position assise, et attrapa fortement ses hanches pour la placer correctement sur moi, mon sourire ne quittant pas l'ombre de mon visage.
Elle avait accepté. Elle avait accepté d'avoir un autre enfant avec moi. J'étais fou de joie.
Elle remua contre mon entrejambe, ce qui envoya une décharge électrique à mon membre qui se tendit. Elle écarta les jambes, et je la pénétrai assis. C'est elle qui avait le rythme, étant donné la position que l'on avait. J'y mettais quand même un peu du mien en agrippant ses fesses pour la faire aller plus loin, pour la faire remuer plus vite et plus fort. J'eus un mouvement qui lui fit basculer la tête en arrière. Mes lèvres embrassèrent alors la peau de son cou, sa clavicule, sa poitrine. Je titillais ses tétons déjà tout dur, quand ses ongles se plantèrent dans ma nuque, ce qui me fit gémir. Je ne pouvais pas lui donner de coup de bassin, ce qui me frustrait. Je débordais de plaisir mais n'arrivait pas à lui donner ce que je voulais. Je pris alors possession de sa bouche, puis me retira d'elle. A la place, pour faire durer le plaisir et pour continuer de l'entendre gémir, je caressai l'intérieur de sa cuisse avant de la pénétrer d'un doigt. Son souffle se bloqua dans sa poitrine tandis qu'elle se couvra la bouche d'une main. Elle était adorable quand elle avait honte. Mais j'adorais quand elle était bruyante.
- Ne t'empêche pas de faire du bruit, j'adore t'entendre gémir. C'est mon son préféré, lui susurrai-je.
Je lui mordis la main pour la lui faire retirer tout en la pénétrant d'un deuxième doigt, ce qui la surpris, elle n'eut donc pas le temps de se retenir. Elle remua de plus en plus vite, j'en profitais alors pour la rallonger et me replacer au dessus d'elle.
Elle n'arrivait plus à fermer la bouche tant je la titillai. Mais meme dans ces moments, elle avait encore une part de sa conscience assez forte pour me faire regretter ce que je lui infligeais. Elle posa alors ses doigts autour de ma main qui était en elle, puis retira mes doigts de son vagin à contrecœur. Elle plongea son regard dans le mien, tandis que ses mains initialement dans ma nuque descendirent en m'effleurant la peau, tout au long de mon torse.
Ses doigts chauds passèrent sur ma clavicule, puis sur mon torse, sur le bas de mon ventre, puis sur le haut de mon sexe. Lui qui était déjà tendu, celui-ci se durcit davantage lorsqu'elle le cajola entre ses doigts. Je savais que j'allais le regretter.
Je ne tiendrai pas longtemps avant de lui faire l'amour. Ma queue ne demandait que ça.
Elle se délectait du spectacle auquel elle assistait, je le voyais dans son regard. Alors je plongeai sur sa bouche et mélangea sa langue à la mienne. Ses mains lâchèrent mon membre pour venir encadrer mon visage. Je me décollai de ses lèvres pour la regarder quand j'allais la pénétrer, car c'était un trop beau spectacle pour mes yeux.
Je glissais légèrement en elle, et son souffle se bloqua avant qu'elle ne se laisse soupirer d'aise. Sa respiration s'accéléra immédiatement après ça, tandis que je commençais le mouvement. J'allais doucement, voulant essayer de nouveau de faire durer le plus longtemps possible ce moment. Ses mains ne bougeaient pas de mon visage, ce qui me fit comprendre qu'elle était d'accord et qu'elle me laissait gérer. Je sentais qu'elle voulait que ça aille plus vite, et moi aussi j'en avais envie. J'en tremblais. Mais je devais tenir.
Elle scella sa bouche à la mienne dans un soupir, et sa langue dansa avec la mienne pendant qu'elle commençait à donner elle aussi des coups de bassins, ce qui ne m'aidait pas à garder le contrôle de moi.
Je lui donnai des coups plus brutales pour lui demander de se calmer, lui mordant les lèvres et caressant son corps de ma main. Je plongerai ma tête dans sa poitrine pour me distraire de sa bouche, et un gémissement lui échappa aussitôt, ce qui me vaut également un nouveau coup de bassin. Ce fut à mon tour de ne pas réussir à retenir de gémir. Cette femme me rendait fou. Alors je craquai.
Mes mouvements se firent plus rapides, plus brutales. Je profitai de cette position allongée pour aller le plus profond possible en elle, et lui donner le plus de sensation. Je voulais l'entendre jouir. Je donnai un coup de bassin violent, qui lui arracha un début de jouissement, mais pas d'orgasme. Je sentais que j'arrivais bientôt au mien. J'allais bientôt arriver. La tete me tournait deja tant ça allait être puissant.
J'essayais donc d'aller plus vite et plus fort. Je voulais la faire jouir. Je ne pouvais retenir mes gémissements. Quant à elle, elle devenait de plus en plus bruyante, ce qui était bon signe.
Et, enfin, ça arriva. L'orgasme arriva en même temps pour nous deux, et j'éjaculai en elle. Je poussai un soupir de plaisir, et tombai sur son corps comme une masse, sans me retirer d'elle. J'aimais la sensation de son corps chaud contre le mien, de mon membre en elle. Comme un ado.
Son cœur battait rapidement contre sa cage thoracique, au même rythme que le mien. Je voyais des étoiles, et j'avais surtout très chaud. Nos respirations étaient saccadées mais à l'unisson. Sa main caressait le haut de ma tête, tandis que mes mains étaient posées sur sa taille.

Puis je me relevai pour l'embrasser, et me retira enfin avant de me diriger vers la salle de bain dans notre chambre.