L'écrivaine de Kiri Kakashi x Oc

Jiraya

Le reste de la journée s'annonce morose. Kakashi n'a pas changé de comportement avec Jill, il lit son livre sans rien dire. La jeune femme broie du noir.

"-Est ce qu'on peut rentrer? J'aimerai rester à l'appartement aujourd'hui."

Kakashi hoche la tête sans quitter sa lecture et ils se dirigent vers leurs habitations.

Jill jette ses chaussures à l'entrée et se jette sur son lit.
Elle prépare son opium et s'installe confortablement en ruminant.
Ce village commençait à lui taper sur le système et elle ne sait pas trop quoi faire pour arranger les choses.
Elle fini par s'endormir en plein milieu de l'après midi pour une très longue nuit de sommeil.

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Elle est réveillé par des coups à la porte. Elle se lève avec difficulté les yeux encore scellé et se dirige vers la porte qu'elle ouvre en grommelant,espérant secrètement faire fuir son visiteur par sa simple apparence. Mais c'est peine perdue.
Son geôlier.
Elle lève les yeux au ciel et pousse un profond et bruyant soupire avant de le laisser rentrer.
Elle se frotte les yeux, rincé. Elle est a peine redescendue de sa perche de la veille et les 17 heures de sommeil qu'elle vient de s'enfiler n'ont pas suffit a la reposer. Elle le regarde sarcastique.

"-Faites comme chez vous ne vous dérangez surtout pas, vous voulez quoi?

-Simplement te chercher. Jiraya est arrivé il est avec Tsunade.

La fatigue s'envole des épaules de Jill instantanément. Elle s'enferme dans la salle de bain et se prépare pour faire partir les stigmates de sa nuit. Elle se lave puis se coiffe ce qu'elle n'avait pas fait depuis son arrive à Konoha. Une fois coiffé d'un chignon qui dévoile l'arrière de son crâne rasé et les seaux elle sort de la salle d'eau un sourire de convenance collé au visage.
Elle ne peux décemment pas sauter de joie devant Kakashi.

"-Je suis prête, je vous suis."

Il garde le nez dans son livre ce qui convient tout à fait à Jill.

Dans le bureau de Tsunade elle reconnait de dos une épaisse tignasse blanche.
Elle se contient l'équivalent d'un clignement d'oeil et saute sur le dos de son Maître qui se tend un instant avant de se détendre.

Kakashi se fait la réflexion qu'elle a l'air minuscule, là, accroché aux épaules de ce ninja légendaire, puis, par pudeur pour ce moment de retrouvailles il se replonge dans son livre.

Le bureau reste quelques secondes dans un silence étonnant avant que Jiraya n'attrape la jeune femme en éclatant de rire.

"-Eh beh alors gamine? Je pensais pas te revoir avant un bon bout de temps.

-Moi non plus vieille grenouille. Surtout pas vivant."

La jeune femme souris de toute ses dents, pour la première fois depuis qu'elle est a Konoha, elle semble rayonner de bonheur.
Les vieux amis se taquinent de longues minutes avant que Jiraya ne reprenne son sérieux.

"-Tsunade m'a raconté tes frasques. Je n'en attendais pas moins de toi néanmoins j'ai du lui raconter tout ce que je savais.
Ne te tend pas comme ça, je sais que tu n'as aucune confiance en Konoha, ni en aucun village d'ailleur, mais les choses changent ici, lentement, mais elles changent. Tu pourrais peut être te poser un peu, et être plus coopérative avec eux."

Il se tourne vers le ninja copieur.

"-Quant a toi Kakashi merci d'avoir pris soin d'elle, je sais que ce n'est pas une mince affaire.

-Mais!!!

-On se tait quand les adultes se parlent gamine.

-Vous êtes sénile, c'est pas le même stade. De toute façon, il n'a pas veillé sur moi, c'était mon geôlier j'aimerai qu'on respecte la différence.

-Tu me vois vraiment comme ça?"

Jill tourne la tête surprise d'entendre la voix grave de Kakashi. Elle croise son regard et triture ses mains, mal à l'aise et hausse les épaules.

"-C'est vous qui l'avez dit. "Je serais ton ombre." Je n'invente rien.

-Cessez vos chamailleries les enfants. Jill, il faut qu'on s'occupe de tes seaux, la dernière fois je ne savais pas comment faire mais j'ai trouvé des informations. Il faudra un ninja pour m'assister.

"-Jiraya tu ne vas tout de même pas rendre son chakra à une alliée de l'Akatsuki? On ne sait même pas si elle est encore en contact avec eux ou pas."l

Tsunade se lève les yeux brûlant de colère et tend un doigt accusateur vers Jill.

"-C'est une révolutionnaire en herbe, elle a de bon rapport avec les Chunins il est hors de question qu'elle mette n'importe quoi dans la tête de nos troupes.

-N'importe quoi?"

La voix de Jill se fait plus basse. Avant de dire quoi se soit de dommageable elle sort de la pièce.
Jiraya l'accompagne sans rien dire pendant plusieurs seconde, suivie de loin par Kakashi.
Il pose une main sur son épaule.

"-Jill..."

Elle se retourne bouillante.

"-C'était n'importe quoi ce que nous avons fait à Kiri? Avant que des ninjas comme eux ne viennent nous massacrer on avait réussis à mettre des choses en place.
Plus de mort, ni de faim, ni de combat. J'ai vu les bandeaux, on le sait tous. Ceux qui nous ont réprimé n'était pas tous du village de la brume. Les villages comme Konoha perdaient tous leurs avantages en perdant l'ancien système.
Vas y dit moi, dit le moi que c'était n'importe quoi!"

La voix de Jill se brise sous le regard impuissant des deux hommes.

"-Jill... Tu sais bien ce que je penses de tout ça, j'étais de ton côté à Kiri. Moi aussi je suis un ninja, et un ninja de Konoha. Pourtant, je vous ai aidé non?

-Oui mais toi tu as gardé ton libre arbitre. Tu n'es pas vendu, pas comme eux tous."

À bout, ses larmes menacent de couler.

"-Non ils ne sont pas vendu, la plupart sont devenue ninja alors qu'ils n'étaient que des enfants. Maintenant ils composent entre leurs idéaux et leurs travail. Tous rêvent de la paix et de changement mais pour ça il faut que tout sois plus stable.

-Mensonge il faut changer les choses maintenant, mais de toute façon j'ai déjà abandonné. Je n'ai plus rien envie d'essayer pour cette vie ci. Débrouillez vous. Je veux juste rentrer chez moi."

Jiraya croise des bras et détails de bas en haut Jill qui se trouve en face de lui.

"-Chez toi? C'est ou chez toi? Tu n'es plus là bienvenue nulle part."

Jill blemis et confronte le regard de L'Ermite quelque seconde avant de détourner la tête. Blessée.
Elle répond les yeux dans le vague.

"J'habite ou me mènent mes pieds."