Bad Student [Marco x Ace]

Chapitre 2: Le cours de sport

Ace est sauvagement réveillé par le son strident qu'émettait son réveil, bien sur il n'était pas resté au lit toute la journée la veille, mais ce jeudi avait été d'un ennuie totale.  Il avait fait au mieux pour éviter son père par la suite, au cas ou il lui ferait une remarque du genre : "Hey, tu sembles beaucoup moins fatigué, pourquoi ne pas retourner en cours?" On ne sait jamais.  Il sort de son lit et s'étire, il est peu vêtu mais c'est normal dès le matin, Ace faisait partie de l'élite qui dormait en sous-vêtement.  La maintenant, il regrette de ne pas aimer le café, car la caféine aurait été un bon remède pour le remettre sur patte et attaquer une nouvelle journée.  Il se contentera d'un verre de jus d'orange, ça fera l'affaire... Ou presque, il aperçoit  des croissants frais posé sur le comptoir de la cuisine, il n'y a personne à l'horizon, pourquoi s'en privé? Il avance a pas de loup, comme si il s'apprêtait à faire une bêtise, mais c'est lorsqu'il en fourre un dans sa bouche que son père apparait devant lui, il est en peignoir et vient de se réveiller a première vue. Ace manque s'étouffer avec sa nourriture. 

-"Pourquoi tu te précipites comme ça? Je ne vais pas te le voler." Roger se sert une tasse de café noir et part direction le salon. 

Le fils de la famille a toujours le croissant en bouche, il se trouve soudainement idiot d'avoir fait tout cette scène pour rien du tout. Il en prend un deuxième tant qu'a faire, celui la, il prendra le temps de le déguster.

C'est tout de même barbant se réveiller tous les matins pour affronter chaque jour la même rengaine; Tu te lève, tu bouffe, tu pisse, tu te lave, et puis tout ça se suit des cours et c'est le moment de lutter contre la fatigue.  En parlant de ça, Ace est fin prêt a se doucher, une serviette sous le bras et des vêtements propre en main, il se dirige d'un pas las vers la salle de bain. Il en profiterait pour se brosser les dents par la même occasion, et pourquoi pas même faire les deux en même temps? Il se déshabille et une fois dans la douche, brosse en bouche, il se rend compte que l'idée n'était pas génial: il a le bec pleins de mousse et n'a pas de lavabo a disposition pour s'en débarrasser. Cracher ici ne ferait que le rendre sale. Ace comprend qu'il n'a d'autre choix que de sortir de la cabine malgré que son membre soit a découvert, il n'éteint pas l'eau qui coule toujours a flot du pommeau mais se précipite pour recracher dans l'évier le contenu dans sa bouche . Il se rince la langue et range la brosse. Le pommeau le lui joue a l'envers en se tournant dans sa direction, non seulement, il met de l'eau absolument partout mais en plus le garçon glisse sur le sol. C'est une perte de temps considérable, il signe la fin de sa douche ici. Des bruits de pas lent passe juste devant la porte. 

-"Ace qu'est ce que c'est que toute cette eau?" 

L'intéressé se lève a la vitesse de la lumière afin de remettre tout en place, le pommeau est rangé et il referme la cabine. Et puis bon sang, si il avait fermé la porte à clé, son père ne serait pas rentré.

-"Papa!" Il lui cri dessus paniqué à l'idée qu'il puisse le voir dénudé. Il cache ses parties les plus importantes de ses mains,  mais trouve plus judicieux l'idée de se blottir dans sa serviette par la suite. 

-" Je t'ai déjà vu a poil d'innombrable fois Ace, le plus important ici est: Qu'est ce  que c'est que ce foutoir?! Tout est trempé!" 

-"C'est une longue histoire." 

Roger se pince l'arrête du nez.

-"File de la que je nettoie! Et n'oublie pas tes habits." Il lui balance les morceaux de tissus en pleins visage, tandis que le jeune était déjà prêt a quitter les lieux.  Une journée qui commence plutôt mal, pas vrai? 

Portgas D Ace est désormais prêt a se rendre au lycée, il n'oublie pas son sac qu'il cale comme a son habitude sur une seule épaule. Il ne salue pas son père qui vient de refaire surface depuis la salle de bain, il a les genoux mouillé. Roger avait l'habitude de cette partie également, son fils ne lui disait jamais bonjour, aurevoir, merci, enfin le stricte minimum de la politesse. Il se contentait d'aller et venir comme bon lui semblait.