Chapitre 33 : Bain de sang

544 11 26
                                    




PDV Arsène :

Ça y est tout est en place, tout le monde est aux aguets et on attend seulement le signale.

Le bâtiment s'étend sur quasiment 15 étages, un endroit immense que nous aussi petit sommes nous allons prendre d'assaut afin d'en prendre possession, le plus gros ce joue ici, le reste n'est qu'un bonus et j'avoue que pour la première fois de ma vie je stress,

Non pas que j'ai peur de mourir parce que soyons honnête, c'est impossible, mais ce n'est le premier pas vers mon ascension et après ça plus aucun retour en arrière ne sera possible soit je vis soit je meurs aussi simple que ça !

Habillez tout en noir, on se fond parfaitement dans l'obscurité, armée jusqu'aux dents, on est prêt à intervenir à la seconde ou le signale sera donné.

Près de moi, Adrian respire un peu trop fort un signe évident de son stress le pauvre doit avoir peur, mais je ne m'en fais pas pour lui, il s'en sortira et puis je garde un œil sur lui, on ne sait jamais.

Un flash

Deux flashes

Deux autres consécutifs

Le signal

Moi et tous les mecs sortons de notre cachette pour nous diriger vers les portes du bâtiment

Deux équipes sont positionnées, une en bas pour prendre toutes les entrées qui monteront petit à petit en s'assurant de se débarrasser de tout le monde et la deuxième en haut sur le toit qui rentrera en rappel par quelques fenêtres. On est si préparé qu'on pourrait penser à une intervention militaire pourtant, il s'agit bien là d'une guerre de gang, je ricane à cette pensée, finalement peu importe le milieu, on fait la guerre.

Adrian est mon binôme , on s'élance donc doucement dans l'escalier l'un surveille nos arrières et l'autre l'avant, notre mission tuer le chef et ses exécutants . 

On parcourt les 5 premiers étages sans croiser personne, on sait que le bureau se trouve au 14e et qu'au 10e on devra quitter la cage d'escalier pour emprunter l'ascenseur, car ce dernier n'est accessible que par celui-ci même si dans cet escalier, on est que deux, on entend en fond les coups de feu des autres , des cris et par moment une odeur nauséabonde très forte en fer, probablement qui remonte jusqu'à nous a cause des courants d'air .

Un type débarque de nulle par-devant nous une arme braquée sur nous, mais en regardant plus attentivement sa façon de le tenir ça se voit qu'il n'a pas l'habitude et j'en profite pour le descendre sont sang gicle sur le mur derrière lui et un trou habille désormais son grand front dégarni par le temps.

- Putain ce mec, c'était juste l'homme de ménage regarde ! Adrian pointe son uniforme et plus précisément son badge accrocher à sa veste bleu foncé.

- Ted... Et bas notre cher Teddy n'avais qu'à ne pas braquer son arme sur nous peut-être qu'il aurait pu partir vivant ! Je le vois lever les yeux au ciel.

- Bas quoi je ne vais pas me faire buter par un pauvre type ! Dis-je en passant devant lui et en évitant de marcher sur le corps de l'homme, Tu te ramènes ?

Il grogne un truc que je ne comprend pas et on continue d'avancer en tuant tout ceux sur notre chemin, j'avoue que par moment mon cœur se pince, est-ce qu'ils étaient tous mauvais ? Est-ce qu'ils méritent tous de mourir? Surement pas, mais ici, on n'a pas le temps de se demander si la personne en face de toi et bonne ou mauvaise surtout quand c'est d'abord le bout de leurs armes que tu vois et pas leurs bouts de nez.

Nous y voilà la porte du bureau, on n'attend pas pour enfoncer la porte

- Putain de merde ! S'exclame Adrian en tournant le dos à la scène qui s'offre à nous.

- C'est intéressant comme activité de groupe, le nouage de corde dit je en rigolant Mais putain de merde c'est glauque.

Devant nous Tetta, le chef du gang et ses exécutifs pendus par une corde au-dessus de l'immense bureau, leurs corps pendent, leurs yeux sont vide, et la pièce dégage une odeur nauséabonde causée par les fluides corporels des cadavres.

- Retourne voir les autres si tu veux, moi, je vais vérifier qu'ils sont bien tous mort, on s'est jamais !

- Ça se voit qu'ils sont mort là quand même ! Me dit-il en les pointant de la main

En temps normal, j'aurais dû prendre en photo la scène pour notre boss, mais comme ce soir, ce sera moi le nouveau boss, je n'ai pas besoin de le faire. Et un petit sourire se dessine sur mon visage, putain de merde ce soir, je tue Ryomen !

Après avoir vérifié que tout le monde étaient bien mort avec la compagnie d'Adrian qui a manqué de vomir quelques fois sous prétexte que l'odeur était insoutenable, je joue le dur, mais c'est vrai que l'odeur était horrible, la pendaison, c'est vraiment une des pires morts ! 

DreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant