Villa de Zoro/ 24/12/ 23h52
Le réveillon de noël.
Ils s'étaient accordés une pause, ils s'étaient accordés quelques heures seulement durant lesquelles ils souffleraient, durant lesquelles ils feraient la fête, oubliant tout l'espace d'un instant.
Prendrez une pause, après ce qu'ils avaient et devaient faire, ces qu'ils avaient appris, ils ne demandaient pas grand chose d'autre.
Bien qu'ils aient eu des remords au départ, ils étaient persuadés que c'est ce qu'auraient voulu leurs capitaines, alors ils le firent.
Ils se rassemblèrent tous dans cette villa que les uns connaissaient si bien, et que les autres commençaient à considérer comme leur deuxième maison.
Les temps avaient durs mais ça y est.
Ils « s'appréciaient ».Alors ils s'étaient tous rassemblés autour d'une immense table, et levaient leurs verres, à eux.
Le clan de Zoro, le clan de Sanji.
Cela ne voulait désormais plus rien dire.
Maintenant ils ne faisaient plus qu'un.
Et cette alliance temporaire avait une mission, un but.
Ils devaient retrouvés leurs chefs.
Mais ce soir ils n'y pensèrent pas, pensant et trinquant simplement à leur santé.Ils l'avaient décidés, le 31 décembre, le nouveau jour de l'année, les gardes baisseraient leur garde, et c'est à ce moment là qu'ils iraient les libérer.
Ils tiendraient jusque là, ils le savaient, sans aucun doute.La musique faisait trembler les murs.
Les lumières inondaient la pièce, contrastant avec la nuit de flocons.
Ils dansaient, chantaient, oubliant la moindre rivalité.
Ils est ensembles.
Tous ensembles.
On se soûlait au bar.
On vantait ses exploits avec des histoires plus farfelues les unes que les autres.
On riait à des blagues ne volant pas très hautes.
On se serrait dans les bras.
On ouvrait des paquets cadeaux.
On partageait un bon repas.
C'était la fête.Commissariat/ 23h58
Law y entra après avoir déposé Lamy chez les Donquixote.
Il l'avait serré dans ses bras, lui disant qu'il était désolé mais qu'elle s'était bien ici, avec ses tontons.
Il avait posé sa main sur sa tête, accompagné de son sourire habituel et il lui avait dit qu'il serait de retrouvé pour noël, et qu'ils ouvriraient leurs cadeaux, faisant la fête tous ensembles, à ce moment là.
Il lui avait promis, et il comptait bien s'y tenir.En passant la porte, il retrouva tous ses collègues, tous plus souriant les uns que les autres.
Ils avaient tous renoncés à leur famille, à leurs amis.
Ils avaient tous privilégié leur travail à leur réveillon de noël et aucun ne le regrettait.Après les derniers récapitulatifs, une fois que tout le monde fut sorti et équipé, ils se rangèrent tous le long des couloirs, formant une haie d'honneur.
De son côté, le colonel, assit sur le banc devant son cassier, fixait une photo qu'il tenait dans ses mains.
Il passa son doigt dessus, à un endroit précis.
Il la regarda encore et encore, son sourire s'élargissant, son cœur accélérant.
Puis il se leva, rangeant cette photo dans sa poche gauche, au plus près de son cœur.
Il prit ses armes, les chargea et les clipsa aux étuis accrochés à sa taille.
Il approcha son oreillette à son oreille, appuyant dessus jusqu'à l'apparition de la petite lumière bleue.
Puis il enfila sa veste, volant dans le vent avant de venir se tailler parfaitement à la courbe de son dos.
Il croisa son regard dans la glace de son casier et sourit légèrement avant de le refermer.Il traversa le long couloir, passant dans la haie d'honneur que l'on lui avait réservé.
À mesure que ses pas avançaient, ils recevaient des tapes amicales dans le dos, des encouragements, des remerciements et surtout des sourires.
Ces sourires qui avaient disparus il y a bien trop longtemps.
Au bout de la haie, alors que la lumière s'amoindrissait, il vit une silhouette se dessiner plus clairement.
Arrivé à son niveau, il lui sourit, puis se tourna vers tous ses collègues qui maintenant l'entouraient.
Il remarque Shanks lui sourire dans l'encadrement de la porte, l'encourageant d'un mouvement de tête.
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Amis ou Ennemis ?
Fiksi Penggemar« Ton pire ennemi peut être mon meilleur ami, et ton meilleur ami peut être ton pire ennemi » Qu'elle belle philosophie de vie, pas vrai ? C'est vrai qu'après tout on ne sait jamais vraiment qui est qui dans ce monde de mensonges... Roronoa et Vinsm...