Partie 2 en cours de publication
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Milan, 2026. Les jeux ont débuté et au détour d'un couloir, deux amis se retrouvent sur la glace.
Akaashi est un jeune patineur qui voit enfin son rêve se réaliser : celui de vivre des Jeux Olymp...
Akaashi entra sur la patinoire. La parenthèse olympique prenait fin et les patineurs des quatre catégories en lice étaient conviés au traditionnel gala d'exhibition. Grand vainqueur de sa catégorie, Keiji passait en dernier. Autant dire que tous les yeux étaient braqués sur lui. Il adorait cette sensation, mais il sentait spécifiquement sa présence. Après son sacre olympique, les sollicitations des journalistes et les appels des proches, Bokuto n'avait pas perdu de temps pour se rendre à la dernière représentation de patinage du brun. Ses orbes dorés détaillaient chacun de ses gestes, le moindre de ses mouvements était minutieusement observé avec intérêt. Il était là, dans le public. Et ce soir, Akaashi patinait pour lui.
Il était très fier de la prestation qu'il s'apprêtait à montrer, car il l'avait en partie créé avec Kotaro. Elle allait dévoiler un tout nouveau Keiji, dont très peu de personnes connaissaient l'existence.
Malgré sa carrure relativement imposante pour un patineur artistique (même s'il paraissait petit aux côtés du grisé), le jeune homme avait toujours privilégié la finesse et la délicatesse dans ses représentations. Mais maintenant, il avait une irrépressible envie de dévoiler sa puissance, cette force que lui insufflait Bokuto lorsqu'ils patinaient ensemble.
Alors pour parvenir à ce résultat, il s'était inspiré d'un patineur particulièrement apprécié au Japon. Celui-ci, français, avait dans son temps révolutionné le monde de la compétition de patinage artistique, et il faisait encore aujourd'hui figure d'exception. Ce qu'Akaashi admirait était cette faculté à faire passer le spectacle avant tout. L'esthétique, l'histoire que l'on voulait raconter dans la danse, c'était cela le plus important. C'était grâce à ces gens-là que son sport devenait une véritable œuvre d'art.
Pour sortir des codes qu'il n'avait que trop bien assimilés, Akaashi devait partir loin de son registre habituel. C'est donc sur le thème de « The GoodFather » que le jeune patineur prit place au centre de la patinoire.
Les lumières s'éteignirent tandis qu'un spot illuminait Akaashi, lui donnant une aura quasi impériale. Vêtu d'une chemise à manches bouffantes noire ainsi que d'un pantalon de la même couleur, le champion olympique inspirait le mystère avant même que les premières accords ne retentissent. Les mains cachant d'abord son visage, le public découvrit ses yeux orageux pleins de détermination alors que les célèbres notes de guitare fendaient le silence qui s'était installé.
Il avança, ses paumes tenues en coupe, comme une offrande aux spectateurs. Puis, il vira de bord, parcourant toute la patinoire à une vitesse élevée mais maîtrisée. Et comme si cela lui était presque iné, sans crier gare, il s'élança pour un triple-axel qu'il réussit à la perfection. Le programme d'exhibition était avant tout un cadeau pour le public, et placer des figures difficiles n'était pas indispensable, mais Akaashi se délectait de la foule en délire qui appréciait grandement le spectacle.
La musique s'accéléra, les gestes du patineur aussi. Des mouvements plus brusques et rapides des jambes lui permettaient de tenir le rythme de la musique. Mais si on regardait son buste, celui-ci était presque immobile, droit et fier. De toute sa hauteur, le patineur glissait sur le sol, jouant à changer de care, à patiner à l'envers, comme si cela eût été d'une simplicité enfantine. Peut-être l'était-ce pour lui. Il enchaîna avec une combinaison d'un triple salchow suivi d'une double boucle avant de repartir, fendant l'air. Il semblait serein et imposant.
La musique pris un air d'opéra, les harmonies de violons libéraient une énergie que recevait avec prestance Akaashi. Il continuait de danser sur la glace, enchaînant sauts, pirouettes combinées et saluts aux spectateurs qui étaient subjugués par son aura féline.
Tout à coup, le thème principal de la chanson apparut : lourd, imposant, presque solennel, le patineur ralentit sa course. Il avançait désormais la tête haute, ses boucles brunes virevoltant avec souplesse autour de son visage. Son charisme frappait l'assistance qui ne pouvait plus quitter des yeux ce prince des glaces. Celui-ci s'amusait encore à montrer tout son talent avec un triple flip. Que la musique s'accélère ou ralentisse, il arrivait toujours à garder le tempo tout en faisant preuve d'agilité de de force. Il se dirigea tout à coup vers le bord de la piste, s'adossa à la rambarde et fixa un point dans la foule. Là, à quelques mètres seulement, ces yeux dorés lui communiquaient toute l'admiration et la fierté de leur propriétaire.
De nouveau au centre de la patinoire, Akaashi donnait l'impression d'être le nouveau parrain au milieu de cette foule italienne. Il volait par ses sauts et domptait la glace par ses coups de patins puissants. Le public frappait en rythme alors que la musique prenait un air plus martial. Lui, continuait ses arabesques, posant parfois un genou au sol avant de se relever puis de s'élever à plusieurs centimètres dans les airs.
Et alors que pour une dernière fois, le célèbre thème revenait, il salua une ultime fois le public, ses yeux bleus envoûtant dirigé dans une seule direction. Puis il se retira.
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837 mots
C'est pas du tout une représentation d'un gala mais je devais absolument la caser quelque part celle-là.
On est chauvin où on l'est pas 🤷
Akaashi qui nous balance son charisme à la gueule
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