Chapitre 2 ~L'école~

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Je fais des adieux déchirants avec ma famille et ma meilleure amie avant de prendre mon train étant donné que l'école se situe à 1h30 de chez moi. 1h30 de chemin qui me sépare d'Ashley et de ma famille.

Arrivée à la gare après un trajet interminable, rempli d'une tonne de questions sans réponses, je pris un taxi pour me rendre dans mon nouvel établissement.

C'était immense, il y avait plein de bâtiments assez anciens, qui eux était composés de gigantesques fenêtres, on aurait dit Poudlard !

Une dame assez âgée arriva vers moi :

-Bonjour je suis Mme.Boudon la directrice! Vous devez être Eleanor ?

-Euu... Oui mais si cela ne vous dérange pas appeler moi Elena. Dis-je.

-Daccord Elena. Nous vous attendions avec impatience ! Vous êtes nôtres meilleure recrue. S' exclama elle.

J'étais un peu perdue. Je me demandais de quoi elle parlait, étant donnée que je suis considérée comme "personne à fort caractère" pour tout le monde, alors le terme de "meilleure recrue" est assez mal choisit.
Sans plus tarder, la femme au cheveux grisonnant  me fit visiter la vaste propriété. Puis elle m'emmena à ma chambre.

-Normalement les autres sont en dortoir. Mais vue que tu n'es pas comme les autres, nous avons préférés te mettre à part. Dit elle.

Mais de quoi parlait elle encore !?

-Je te laisse t'installer tranquillement et rendez vous dans une heure dans la salle à manger. Reprit elle.

- Oui madame.

Je préfère me montrer polie, je ne veux pas être transférée dans un endroit encore plus bizarre que celui-ci. Bien que le niveau d'étrangeté est assez élevé.

-Ne t'inquiète pas Elena, tu n'iras nul part. Nous t'avons enfin trouvée, nous ne te laisserons plus nous échapper. Dit elle sur un ton tout a fais sérieux avons de partir.

Alors là je ne mis attendais pas du tout, on aurait dit qu'elle avait lue dans mes pensées. Je m'allongea sur mon lit pour réfléchir au calme, et me reposé de mon voyage. Mais même avec le recul nécessaire certaines choses me tracassait. Pourquoi "nous ne te laisserons plus nous échapper" est ce que ça aurait un rapport avec le truc dont parlait mes parents !?

Comme demandé, plus tôt, je me rendis au réfectoire, mais je suis un peu en retard c'est tellement grand ici que je me suis perdue !
Je posa la main sur la grande poignée ronde en prenant une grande inspiration. J'étais en retard et il n'y avait plus personne dans les couloirs, j'espérais qu'une chose : ne pas me faire remarquer. Chose manquée, la porte fit un énorme bruit qui résonna dans la pièce qui possédait à mon plus grand malheur un plafond d'une  hauteur d'au moins 50 mètres. Tout le monde tourna la tête vers moi, et un grand silence ce fut ressentir. Je fis quelque pas pour rentrer dans la salle et me retourna pour fermer la porte qui fit encore plus de bruit que tout à l'heure. Au fur et à mesure que j'avançais je sentais tout les regards braqués sur moi. Et une chose est sûre, ce n'est pas que à cause de mon retard.
C'est comme si j'avais une étiquette sur le front, je sentais toujours leurs lourds regard, mais je sentais aussi du soupçon et chez certains de la peur. Des chuchotement se faisaient de plus en plus entendre.
Je me pressa pour arriver à la table des professeurs:

-Excuser moi du retard mais... la directrice n'interrompt.

-Mais tu t'ai perdue . Je le sais je l'ai lue dans tes pensées. Me dit elle

Les autres professeurs la regardaient avec insistance.

-Je pense que l'heure est venue mes chers collègues. Bien vas t'asseoir à la table à côté avec tes petits camarades. Oh, et ne soit pas timide ils ne vont pas te manger, enfin normalement. Ordonna elle.

Je m'installe à côté d'une fille qui m'avait l'air sympa :

-Bonjour je m'appelle...

-Eleanor Brafor, ouais ouais, je sais, tous ici sont au courant. Me coupa elle.

- Je préfère Elena...bafouillait-je. Mais comment ça tout le monde est au courant ?

-Tu es la chouchoute de la vieille Boudon et la fille la plus dangereuse de tout l'Institut ! Ne pose pas de question et mange ! Dit elle sur un ton ferme !

La tension se sentait, aucun autre de la table ne me parlait, au du moins osait le parler. Pourtant ils ne se gênait pas pour me fixer ou même parler de moi à leurs voisins, ce qui a le don de m'énerver.

L'école Des Secrets.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant