Deuxième œuvre de mon autobiographie. N'abandonne jamais, la force est toi.
« What did you hear me say, Yes, I've said its fine before but sometimes, I don't think so no more. I've said its fine before, I changed my mind, I take it back, erase and r...
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• Avec mon père, au quotidien, un très gros malaise s'installe. Il a plusieurs visages et peut passer du rire à la colère en quelques minutes. Comme dans les témoignages des victimes, je confirme qu' il peut avoir un visage fermé, glacial, n'avoir aucune discussion, lancer des phrases assassines et blessantes. Il rabaisse, humilie en certifiant vouloir le bonheur de tout un chacun. D'un avis extérieur, les personnes le voient et le regardent d'un air envieux, disant que c'est le père idéal. Normal, il n'a pas ce comportement avec les autres. Il peut être tout l'inverse. Donc, j'évite son contact pour ne pas perdre mon énergie inutilement.
• Vivre avec un pervers narcissique n'est jamais de tout repos. Le soutien indéfectible de ma mère et ce lien fusionnel nous a rapprochées. On comprend donc ceux qui font un geste de désespoir... Le harcèlement moral est un cercle vicieux. Je vis dans la peur des colères de mon père, de ses paroles blessantes. Il peut se faire passer pour la victime. Il sait très bien le faire. Se confronter au quotidien avec lui, c'est inutile. Très difficile de se construire mentalement, d'avoir une confiance en soi quand on est sans cesse rabaissée.
• Il ne me voit pas comme étant sa fille mais comme un objet de plaisance, de gratification. Comme pour mes bons résultats sportifs ou scolaires. Il souhaite que je réussisse ses rêves enfouis. « C'est pour ton bien, je ne veux que ton bonheur, je le fais pour toi ».
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• C'est comme si je n'ai plus d'identité, jamais mon propre père ne se remet en question ou alors, cela ne dure pas longtemps. Il ne me dit jamais "Je t'aime" ou alors, sur le ton de la rigolade. Ça, je ne peux pas lui en vouloir, il n'a pas connu cela, il ne sait pas ce que c'est. Or, il me dit toujours ne pas vouloir me faire subir son enfance. Il a raison.... il a fait pire !
• Ce que je subis a un fort impact sur mes relations professionnelles, amicales, personnelles, amoureuses. Je me préserve et me protège, comme si je ne donne de moi que le strict minimum. Il me faut beaucoup de temps avant de parler de mon vécu aux autres et avoir cette double facette de protection.
