Lucie ☑

Chapitre 22

Aujourd'hui, j'ai une genre de réunion avec les amis. Quand je suis partie en montagne, la semaine dernière, il ne s'est rien passé. Mais quelques jours après, une maison a été incendiée. C'est passé aux infos mais personne ne sait s'il s'agit d'un accident ou si criminel. Les parents ne sont pas sortis vivants, malheureusement. Les deux enfants, Diane et Luca, son frère, sont sortis à temps.

- Felix tu viens ? dis-je à mon frère.

On part pour aller chez Charles. En chemin, on croise Noé et Liam.
On sonne chez les Willer qui nous ouvre la porte.

- Entrez !

On va s'asseoir dans le salon, où il y a déjà Raphaël et Victor.

- Salut les gars, dit Victor.

Charles arrive dans la pièce et s'assoit en face de moi.

- Bon alors, on se réunit aujourd'hui pour parler de l'incident de la semaine dernière.
- Oui, je propose d'aller voir l'état de la maison cette après-midi, propose Victor.
- Je suis d'accord, acquiesce Charles.
- Et on pourra aussi aller voir les enfants, dit Raphaël.
- Enfin enfant... rit Felix, ils ont quinze et seize ans.

* * *

On part en direction de la maison. Devant le bâtiment prêt à se faire détruire, il y a le maire, deux ouvriers et un policier. On s'approche du muret pour voir d'un peu plus près.

- Les enfants, reculez, dit une voix derrière nous.

C'est une policière.

- Bonjour, dit Victor, vous savez ce qu'il est arrivé à la maison ?
- Non, nous essayons d'enquêter dessus mais le maire veut détruire la maison.
- Dommage, elle pourrait certainement nous donner des indices.
- Je suis d'accord.

Je vois au loin, le maire partir l'air énervé. Le policier qui bataillait avec ce dernier arrive vers nous.

- Il veut bien nous laisser deux jours, dit-il.
- Tant mieux.

Il se tourne vers Victor.

- Oh Victor, quelle surprise !
- Bonjour Jeremy.
- Que venez-vous faire ici ?
- On vient voir les dégâts.
- Oh oui, il ne reste presque plus rien, fit le policier en se tournant vers la maison.
- Vous savez où sont les enfants ? demande Charles.
- Pour l'instant, ils sont au poste de police.
- On pourrait les voir ? questionne Victor.
- Oui bien sûr, mais pour faire quoi ?
- Peu de jours avant, tu te souviens, le gars, dit Victor.
- Oh oui, mais je ne pense pas qu'il y ait un lien.
- Et l'après-midi, le portable de Charles a été piraté, ajoute Raphaël.
- On voudrait demander aux enfants où a démarré le feu.
- Apparemment, il a débuté dans la cuisine.
- Certainement le four, dit la policière qui vient d'arriver.
- On peut aller voir ? demande Victor.
- Oui, mais pas tous.

Victor, Charles et moi allons voir les dégâts. Jeremy nous conduit jusqu'à l'emplacement de l'ancienne cuisine. Je regarde attentivement le four.

- Le dedans n'a pas l'air très endommagé, dis-je.
- Je confirme, ajoute Victor, et si on regarde bien, l'espace qui aurait pu faire sortir les flammes n'est pas du tout abîmé.
- Ce n'est donc pas le four... ? souffle Jeremy.
- Vous êtes sûrs que ce n'était pas dans une autre pièce ? demande Victor en se levant.
- Non, Diane et Luca nous ont affirmé qu'ils ont vu la lumière du feu en voulant descendre pour sortir par la porte d'entrée.
- D'accord, mais ils n'ont pas de détecteur de fumée ? demandé-je.
- Il était en panne.
- Et comment ils ont su qu'il y avait le feu ?
- Ils ont senti l'odeur de brûlé.
- Ils sont sortis par où ?
- Ils ont sauté depuis la fenêtre de leur chambre.
- Mais ils ont pas réveillé leurs parents ? demandé-je.
- Les flammes s'étaient propagées dans l'escalier à cause du tapis.
- Ils ont pas crié ?
- Tu sais, dans des moments pareil, on ne pense pas toujours aux bonnes choses.