Chapitre 2

37 4 4
                                    

Son souffle était court alors que sa petite amie l'assaillait de baisers ardents, l'empêchant de correctement reprendre sa respiration

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Son souffle était court alors que sa petite amie l'assaillait de baisers ardents, l'empêchant de correctement reprendre sa respiration. L'éclairage tamisé de la pièce l'oppressait, pourtant c'était bien lui qui avait demandé à ce qu'il ne règne pas une lumière éclatante dans la chambre. Mais il ne voulait pas, malgré son mal-être, agacer son amante en quémandant quelque chose puis son contraire quelques minutes après. Le sang tambourinait à ses tempes, en une sensation qu'il détestait, alors qu'un chemisier tombait au sol et que des lèvres venaient se perdre dans son cou. Des mains féminines vinrent emmener les siennes vers une attache de soutif, qu'il finit par détacher maladroitement sous la demande silencieuse.

« Pourquoi tu me touches pas Gaara ? souffla une voix boudeuse, peut-être plus grave sous son excitation grimpante. »

Qu'est-ce qu'il pouvait la redouter cette question. Il savait parfaitement ce qu'elle voulait dire par toucher mais si seulement il l'avait cette putain de réponse. Déjà peut-être que son couple ne serait pas en situation précaire. Mais encore une fois, il préféra contourner le problème. Il avait fini par les apprécier ses œillères.

« Mais je te touche Tenten...

- C'est faux ! T'appelles ça toucher toi ? s'emporta-t-elle. C'est ça toucher ! »

Et sans prévenir, elle lui prit les mains pour les poser contre sa poitrine dénuée, lui soutirant une petite grimace par la même occasion. Pourtant elle savait qu'il détestait quand on le forçait à faire quelque chose. Mais seulement, c'était son couple qui était en jeu et il aimait vraiment Tenten alors il poussa un maigre soupir mais fit ce qu'elle lui demandait.

Il massa sommairement ces pêches tandis qu'un geignement de plaisir frappa ses tympans. Il n'aimait pas ce bruit, il était trop aigu, trop agressif, il préférait à la limite les bruits de grosses bagnoles qui passionnaient sa sœur. Gaara continua quelques secondes encore, passa brièvement la pulpe de ses pouces sur les tétons à la légère couleur brune pointés vers lui. Ils faisaient peur, ça lui donnait l'impression qu'ils pourraient tirer une balle et le tuer en un instant. C'était effrayant.

Les doigts de sa petite amie vinrent se faufiler en dessous de son jogging qui tombait sur ses hanches, avant de franchir la barrière de son caleçon pour venir empoigner son membre mou. Et il pouvait parfaitement s'imaginer la mine agacée de Tenten à cet instant.

C'était toujours comme ça que ça se passait. Ils se chauffaient, enfin elle tentait de le chauffer par tous les moyens possibles – la lingerie, le peignoir, nue directement sur le lit et même un putain de costume d'infirmière sexy, il n'avait jamais eu si peu envie de bander que ce jour-là devant ce spectacle qu'il avait jugé pitoyable (jusqu'à quel point voulait-elle coucher avec lui ?). Mais rien ne fonctionnait, il n'avait jamais vraiment envie. En tout cas, avant que la brune ne se mette à le toucher plus franchement, ce qui faisait réagir son corps, mais pourtant aucune envie particulière s'éveillait en lui.

A travers les couloirs [NARUTO MULTISHIPS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant