INCOMPRISE [Tome2]

CHAPITRE 15

Fleur sauvage

Certains affirment que chaque méchant a été une victime dont on a pas raconté l'histoire.
Que cette victime a été piétiné avant de piétiner qui que ce soit. La vie peut être imprévisible elle ne prévient pas quand elle fait des coups bas.

Quelques années plus tôt

-Babacar fifille

Le petit garçon ne répondit pas et se couchait sur la table près de ses cahiers et ferma les yeux . Ses camarades n'arrêtaient pas pour autant de se moquer de lui.

-Une manucure t'irait bien avec une jupe et du gloss pourtant

-Façon tu ressembles déjà a une fille

Le petit garçon serra les paupières sans répliquer plus pour ne pas laisser ses larmes s'échapper que pour autre chose.

-On te laisse fillette on sait que tu as plus besoin des jupes de ta maman que de jouer a la recré

-JE NE SUIS PAS UNE FILLE crit il avec colère les larmes coulant

-Oohhh mignon petite fifille dirent ils en ricanant et sortir par la suite

Le petit garçon sécha alors ses larmes qui continuait pourtant de couler le visage triste il regardait de par la fenêtre et voyait ses camarades de classe jouer dans la cour alors que lui avait peur de sortir et de se faire encore traiter de fille alors qu'il est un garçon. Il est juste un peu potelé avec des fossettes mais les autres enfants ne le voient pas de cette manière.

Il rangea alors son sac et sorti de l'établissement sans répondre au gardien qui lui demandait s'il est malade.

Il sillonnait les rues de sicap pour rentrer chez lui tout en pleurant en même temps il se demandait dans sa tête d'enfant pourquoi les autres ne le traitaient pas comme tout les enfants pourquoi s'entêter a lui dire qu'il est une fille alors qu'il est un garçon.

Une fois chez lui il trouvait hasardeusement sa nounou.

-Mbaye Babacar qu'est ce qu'il y a tu es malade pourquoi tu n'es pas a l'école ?

-Ils ne m'aiment pas dit il en hoquetant

-Qui ne t'aime pas hum viens je vais te donner du jus

Il le suivait d'un pas lent et bus d'un trait le jus qu'elle lui avait offert. Et lui expliquais que depuis la rentrée il vivait un calvaire a l'école que ses amis se moquaient a tout bout de champ de lui.

-En as tu parlé à tes parents ?

-Ma mère dit que je fais juste le petit capricieux dit il en recommençant ses pleurs.

-D'accord je vais essayer de lui en toucher deux mots maintenant va te reposer et essaies de te faire respecter d'accord ?

-D'accord

Quelques heures plus tard il sortit pour chercher du sel dans la boutique et il rencontra une de ses camarades de classe il essaya de l'ignorer mais elle se pointa devant lui.

-Ooowwwnnnn qu'elle est mignonne cette jolie petite fille tu t'es enfuie aujourd'hui pour pleurer sous les jupes de ta mère hummm