L'Ennemi Intérieur

Chapitre 9

Bonjour, comment ça va ?

Voici le chapitre 9, j'espère qu'il va vous plaire

Bonne Lecture

Après avoir quitté la scène de crime, Balthazar s'était rendu directement chez ses parents. Il avait besoin de savoir, de mettre les choses au clair avec son père, de le confronter, pour, si c'était vrai, le balancer à Hélène et le faire arrêter.

C'était dur d'être là, mais il avait ce besoin viscéral de vérité sur le souvenir qui le hantait depuis deux jours maintenant. Peut-être qu'il aurait dû venir avec Hélène, elle aurait été là pour le soutenir, l'accompagner... Comme elle savait si bien le faire depuis le début de leur collaboration.

Balthazar commença ses explications auprès de ses parents. Détaillant doucement ce dont il se souvenait, exposant le tout comme des faits. Sa mère essaya de le stopper, mais Raphaël était décidé. Alors il demanda à son père ce qu'il avait fait durant la nuit et le matin même. Mais il refusa de répondre, demandant à son fils de lui poser la question directement, gardant cet air froid et distant vis-à-vis de son enfant.

Balthazar reprit ses explications, parlant du couteau de la veille, qui correspondait parfaitement aux blessures, puis il enchaîna sur le baume du Pérou. Il n'y avait aucun doute, son père était coupable, il ne pouvait pas le voir autrement...

Il ne s'était pas attendu à cette réaction de la part de son père. Il reconnaissait avoir été un mauvais père, mais pas les meurtres, disant même que cela devenait pathétique, et Balthazar ne comprenait plus rien, non il était sûr de ce qu'il avait vu dans ce foutu souvenir et si il ne voulait pas le reconnaître, il allait le prouver.

"J'veux plus jamais te revoir" fût la dernière phrase prononcée par Robert "Dégage" il chassait son fils, il était en colère, et ne voulait plus entendre parler de lui.

Sa mère garda le silence, ne disant, comme toujours, rien. Alors Balthazar se leva et quitta la maison de ses parents. Une rage sourde en lui qu'il allait mettre au service de son travail pour prouver qu'il avait raison et que c'était bien son père le coupable...

Seul dans sa voiture, il se sentait comme abandonné, mais il l'avait choisi, il avait choisi de venir seul, sans Hélène, sans son épaule, et il en payait le prix... Son téléphone vibra, et il espéra de tout son cœur voir le nom de sa compagne s'afficher, il avait besoin d'elle, de rentrer, de la retrouver et de la serrer fort contre lui pour oublier que cette journée avait existée...

Seulement c'était le nom de Vésinet qui apparaissait sur son écran. Il décrocha ne voulant pas plus de problèmes mais l'accueilli sèchement, n'ayant aucune envie de débattre avec elle... Mais Vésinet était très en colère et elle lui reprocha d'avoir été avant tout le monde sur la scène de crime, de s'en foutre de tout, même de ceux qui voulaient l'aider... Elle fini par lui retirer l'affaire et raccrocha très en colère.

Se fût la goutte d'eau pour Balthazar qui explosa de colère dans sa voiture... Cette journée était maudite et il avait besoin qu'elle se finisse, et bien de préférence... Bien consistant à être avec Hélène tout simplement... Il prit donc la route pour Paris, espérant retrouver sa belle capitaine chez lui, à l'attendre...

Hélène était toujours à la DPJ à travailler et creuser. Elle n'avait pas vraiment vu l'heure et voulait vraiment avancer sur l'enquête. Elle n'avait pas eu de nouvelles de Balthazar, mais étant très occupée, elle n'avait pas vraiment pensé à lui. Et quand il traversa ses pensées, elle s'en voulut un peu. Elle prit son téléphone mais elle n'avait pas de message... Visiblement il ne pensait pas à elle non plus...

Delgado coupa le fils de ses pensées et ils parlèrent de leur enquête, l'occasion pour elle de lui parler de ce qu'elle avait pu trouver en fouillant. Que le coup des vaches, c'était déjà arrivé il y a plusieurs années, et que donc, tout était peut-être lié... Il c'était passé quelque chose il y a 40 ans qui avait un lien avec les meurtres d'aujourd'hui, mais quoi ? Pour le moment elle ne savait pas...

Et voilà,

On se retrouve Lundi, à 17h, pour la suite

Kiss