Chapitre 24

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Bonjour,

On se rapproche de la conclusion, mais rien n'est simple... Pour personne...

Bonne Lecture


À la DPJ, l'ambiance était beaucoup plus tendue, Hélène et Delgado regardaient les relevés téléphoniques des légistes, et pendant un appel ressortait, celui qu'Olivia avait reçu pendant qu'ils y étaient et qui semblait bizarre à Hélène.

Bien sûr, le numéro n'était pas celui de son légiste, il avait dû prendre un téléphone prépayé... Elle regarda Delgado, attendant son avis sur ce qu'ils devaient faire maintenant... Tous les deux pensaient que c'était Balthazar qui avait passé cet appel, mais le dire serait comme offrir sur un plateau d'argent ce que Millotis attendait plus que tout, et ne rien dire c'était faire obstruction à la justice... Il fallait faire quelque chose mais quoi...

"Faut qu'on donne ce qu'on a, sans dire que c'est lui" commença Delgado et Hélène haussa un sourcil "On dit qu'on a regarder les relevés d'appel et qu'il y a un truc bizarre avec celui reçu par Vésinet quand on y était. Comme ça ils cherchent" expliqua le lieutenant

"Sans dire qu'on est presque sûr que c'est lui" ajouta Hélène "Comme ça on aide, sans trop le faire, on prend pas de risque et Balthazar peut encore s'échapper" elle sourit

"Tout à fait." répondit Jérôme "Comme cela, on aide Millotis, mais aussi Balthazar. Le tout sans s'attirer les foudres de l'autre clochard"

"C'est nouveau ça ? Comme insulte ?" demanda Hélène et son ami lui sourit "C'est brillant. Tu es brillant. Merci. Je sais pas ce que je ferais si t'étais pas là"

"Tu serais plus sur l'enquête depuis longtemps parce que tu l'aurais probablement frappé" il sourit "Allez on va le voir, ça va l'occuper de chercher"

Ils s'approchèrent du commandant pour lui parler de ce qu'ils avaient pu trouver, restant assez évasif. Oui, cela pouvait être Balthazar comme quelqu'un d'autre et pour savoir, il fallait chercher. C'est ce que fit immédiatement le flic, il n'y avait pas une minute à perdre. Raphaël Balthazar leur avait déjà filé entre les doigts, il n'était pas question que cela se reproduise.

Il fallut attendre un petit moment avant d'avoir le résultat, mais quand il tomba, le commandant se précipita vers le bureau d'Hélène - où elle était retournée après lui avoir donné l'info - pour l'informer, avec Delgado, que c'était bien lui et qu'ils avaient vu juste.

"On a remonté l'appel sur le portable du docteur Vésinet" commença-t-il en ouvrant la porte "Ça vient d'un téléphone jetable prépayé qui a borné à deux kilomètres de Monralieu. On le tient." il sourit "Bien joué tous les deux" et il partit sans fermer la porte.

"Et voilà" soupira Hélène "On aura fait tout ce qu'on pouvait pour retarder ce moment..." elle ferma les yeux, elle n'avait aucune envie d'y aller et d'arrêter Balthazar, mais là, elle n'avait plus le choix.

"Je sais, mais là, on a plus le choix" soupira Jérôme "Ça me fait chier autant que toi. C'est mon pote, j'ai du mal à l'imaginer faire ça, mais avec l'autre, on peut plus reculer..." il la regarda.

"Je sais..." elle prit sa veste, suivie par Jérôme "Tu viens avec moi ?" demanda-t-elle "J'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu sois là, avec moi. J'vais jamais y arriver seule" une seule larme coula sur sa joue

"Je t'ai promis qu'on serait ensemble jusqu'au bout non ?" demanda Jérôme en la regardant et elle fit oui de la tête "Alors bien sûr que je viens, je vais pas te laisser seule face à ça, c'est impossible que je le fasse." il sourit "T'es ma meilleure amie, Hélène, je te lâche pas, jamais"

Il posa une main sur son bras en signe de réconfort, mais Hélène, elle, préféra encore une fois, le prendre dans ses bras et le serrer fort en guise de remerciements. Elle savait, bien avant cela, qu'elle pouvait compter sur lui. Il avait presque brûlé dans une voiture pour elle, pour vérifier si elle avait raison. Il aurait pu y passer ce jour-là... Alors oui, Jérôme Delgado tenait beaucoup à Hélène Bach, et vice-versa. Comme tous les deux tenaient beaucoup à Raphaël Balthazar et étaient prêts à tout pour l'aider, jusqu'à la dernière seconde.

Après leur étreinte, ils quittèrent le bureau d'Hélène en direction des voitures, plus question de reculer, ils partaient pour arrêter Balthazar. Ils étaient loin d'en être ravis et espéraient encore que le légiste puisse y échapper.


Et voilà

On se retrouve Lundi à 10h pour la suite

Kiss

L'Ennemi IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant