Chapitre 40

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Bonjour,

Voilà la confrontation tant attendu ainsi que des retrouvailles sans doute beaucoup plus attendues 

Bonne Lecture


De son côté, après avoir longuement roulé, Balthazar arrivait enfin vers son point de chute. Alexandre le suivait toujours. Il arrêta sa voiture avant de partir en direction de la voie ferrée, Alexandre sur ses talons. À un moment, il s'arrêta, avant de se retourner.

"On se retrouve enfin" commença le légiste "Tu croyais pouvoir me piéger indéfiniment ?" demanda-t-il

"Non, le but, c'était que tu finisses en prison et qu'on te tue là-bas, ou que tu te suicides..." commença Alexandre "Ou que tu retrouves ta chère femme. Elle n'attendait que cela... Après tout, vous êtes les mêmes" il rigola.

"Non loin de là... Je ne suis pas comme elle, comme vous" répondit Balthazar "Vous m'avez fait tellement de mal, vous avez tout calculer..."

"Évidemment qu'on a tout calculé. Tu m'as volé ma place, tu n'aurais jamais dû naître... J'ai pourtant essayer de me débarrasser de toi, en te noyant, mais ça n'a pas marché..." expliqua Alexandre "Mais il faut croire que enfin, mon jour de chance est arrivé" il sourit méchamment, il avait quelque chose de très mauvais de le regard, comme si, il était près à tout pour arriver à ses fins.

"Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir ?" demanda Balthazar "Crois moi, tu vas être traquer et traquer jusqu'à la fin. Je connais une flic qui ne lâchera jamais rien"

"Ah oui, Hélène c'est ça ?" demanda-t-il "J'avoue qu'elle est très belle, et que je l'aurai bien tuée, elle aussi. Qui sait, dans un excès de folie, ça aurait clairement été crédible que tu l'a tue non ?" continua-t-elle "Maya m'a parlé d'elle, elle la déteste, elle était bien contente de la voir souffrir quand tu l'as épousé elle, au lieu de ton imbécile de petite flic" il rigola "Décidément, on a toujours le sens du timing parfait... Ou bien on le fait exprès"

"Tu ne toucheras pas un seul cheveu d'Hélène. Jamais" répondit Balthazar dont la colère montait "Elle est tout ce que vous ne pourrez jamais comprendre, jamais être, jamais égaler avec Maya. C'est une femme expectionnelle et merveilleuse. Maintenant que cette traque touche à sa fin, je vais pouvoir la retrouver pendant que tu vas pourrir en prison. Car non, je ne vais pas te faire le plaisir de te tuer"

La conversation continuait et s'envenimait, mais ce qu'aucun des deux savait, c'était que Hélène et son équipe étaient arrivés et observaient tout cela, essayant de les encercler pour ne laisser aucune chance à Alexandre de s'enfuir.

Tout ce passa vite par la suite, les deux hommes commençaient à se barre, d'abord à main nue mais soudain, Alexandre sortit un couteau et le planta dans le flanc de Raphaël avant de le ressortir.

"Lâches ton arme" cria soudain Hélène en sortant de sa cachette avec toute son équipe "Lâches ton arme j'ai dit"

Mais Alexandre se contenta de lui sourir avant de se tourner vers elle et de s'avancer rapidement, dans le but de la planter elle aussi. Sans réfléchir, Hélène tira une seule balle qui toucha sa cible, et Alexandre s'effondra.

La blonde rangea son arme et s'approcha du corps d'Alexandre. Elle constata plusieurs impacts de balle, signe que d'autre membre de son équipe avait tiré en même temps qu'elle, mais la balle dans la tête ne lui laissait aucun doute, il était mort.

Elle releva alors les yeux pour voir Raphaël se tenir le flanc et tomber doucement, elle se précipita vers lui et tomba à ses côtés. Elle put voir qu'il saignait et elle cria d'appeler une ambulance alors qu'elle mettait sa main au niveau de la plaie pour empêcher le sang de couler trop vite.

"Je suis là mon amour" commença Hélène "T'en fais pas, je suis là. Je ne t'abandonne pas" elle lui sourit avant de se pencher doucement vers lui pour l'embrasser délicatement.

"Je suis content de te voir, mon amour" répondit Balthazar "Tu m'as tellement manqué" ajouta-t-il "Et j'suis désolé pour tout ça... Et pour encore une fois finir blessé" il lui sourit.

"On en parlera plus tard, garde ton énergie s'il te plait" demanda Hélène en caressant son visage d'une main, son autre main étant toujours en train de compresser la plaie.

Hélène se contentait de regarder son homme et de lui sourire. Elle essayait de le rassurer en lui disant que l'ambulance allait bientôt arriver et qu'on allait s'occuper de lui. Elle avait complètement occulté ce qui se passait autour, et heureusement pour elle, Delgado avait pris le relais, comprenant qu'elle n'allait pas s'éloigner de Balthazar.

Pourtant, quand les ambulanciers arrivèrent, elle n'eut pas vraiment le choix, elle s'éloigna donc un peu sans pour autant quitter son homme des yeux, comme si elle avait peur de le voir disparaître de nouveau.

Rapidement, il fût mis sur un brancard et conduit vers l'ambulance. Naturellement, Hélène suivit prête à monter avec lui, mais elle fût stoppée par les ambulanciers. Elle fronça alors un sourcil et dirigea sa main vers sa poche, prête à sortir sa carte de police.

"C'est ma femme" commença Balthazar avant que la belle blonde n'ai pu utiliser son autorité de flic pour monter avec lui "C'est ma femme, laissez-la monter"

L'ambulancier qui l'empêchait de monter se poussa et Hélène n'hésita pas une seule seconde avant d'aller prendre place à côté de lui et de saisir sa main. Elle lui sourit ne relevant absolument pas qu'il l'avait appelé "ma femme". Et puis, elle ne voulait pas le relever devant les ambulanciers.


Et voilà,

On se retrouve Mercredi à 14h pour la suite 

Kiss

L'Ennemi IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant