Chapitre 2

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Bonjour,

On se retrouve aujourd'hui avec le chapitre 2 de cette histoire.

Bonne Lecture


Hélène n'insista pas, ne voulant ni le brusquer, ni le froisser, et puis, elle aurait sûrement d'autre occasion de savoir son problème avec ce village... En s'approchant, ils purent voir qu'il y avait déjà une gendarmette qui attendait visiblement sagement leur arrivée. Et quand elle se retourna, Balthazar la reconnut immédiatement, il n'y avait pas de doute possible

"Sabrina ?" demanda-t-il en se dirigeant vers elle "C'est pas possible à un mètre près t'as pas changé" il la prit dans ses bras et la souleva du sol "Si ce n'est les quelques centimètres que tu as pris" il la reposa "Je te présente Hélène. Hélène je te présente Sabrina, une amie d'enfance"

Les deux femmes se saluèrent chaleureusement. Hélène se dit que peut être, elle allait en savoir un peu plus sur Balthazar, lui qui était terriblement discret sur son enfance... Il ne lui disait jamais rien et elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais bon, elle l'avait accepté avec tous ses secrets.

"Raphaël" coupa une voix grave, un peu cassante et les trois personnes se retournèrent vers l'homme qui venait de parler, une main tendue vers le légiste.

"Salut Papa" répondit le légiste en serrant la main de l'homme. C'était cordial mais les deux hommes se jugeaient sous le regard des deux flics qui ne savaient pas trop où se mettre.

"Bon je vais y aller moi" ajouta rapidement Monsieur Balthazar "On a pas besoin d'un vétérinaire" il regarda son fils avant de partir "Ta mère a préparé un repas et ta chambre" ajouta-t-il à l'intention de son fils "Il y en a assez pour quatre" il regarda Hélène brièvement pour lui signifier qu'elle aussi, était invitée.

"Non mais je vais pas rester" commença Balthazar "Je rentre à Paris ce soir" précisa le légiste

"J'lui avais bien dit que c'était pas la peine" marmonna son père dans sa barbe en partant...

Balthazar détourna le regard et préféra aller s'équiper alors qu'Hélène fixait la direction prise par le père de son légiste. Elle n'en revenait pas, elle venait de croiser celui qui avait élevé Raphaël, mais visiblement, elle n'allait pas en savoir plus...

Il commença à regarder la vache sous le regard de Sabrina et d'Hélène qui attendait ses conclusions. Le légiste prenait tout de même son temps. Même si il voulait partir le plus vite possible d'ici, il se devait de faire sérieusement son travail, sinon Vésinet n'allait pas le louper...

"Alors comme ça t'es devenu la star des morgues ?" demanda Sabrina en le regardant faire

"Ouais. Et toi t'es devenu gendarme ? Comme ton père." répondit Balthazar

"Ouais, j'ai toujours bien aimé l'uniforme. Et puis ça me fait un beau cul non ?" demanda-t-elle en se tournant, un fin sourire sur le visage. "En tout cas toi t'es devenu beau gosse" commenta-t-elle "Ça change du petit bouffe tout" elle rigola "Il mangeait tout le temps. Et à 4 ans il s'est même enfilé un ver de terre. Il était un peu bouboule à l'époque"

"Ah ouais ?" demanda Hélène surprise. Vraiment il en loupait pas une, mais de là s'enfiler un ver de terre tout de même... Elle ne voulait même pas l'imaginer...

Une fois descendu de son escabeau, Balthazar donna ses conclusions à Sabrina qui le remercia, il allait ensuite enlever sa combinaison et s'approcha d'Hélène, dans le but de lui demander si il la raccompagnait sur Paris, mais sa belle capitaine avait autre chose en tête.

"Bouffe tout donc ?" demanda-t-elle un poil moqueuse "En même temps, je sais pas pourquoi je suis surprise, tu manges même en salle d'autopsie" elle sourit "Mais enfin un ver de terre... Sérieusement Raphaël ?" demanda-t-elle

"J'avais 4 ans ok ?" répliqua-t-il alors qu'elle continuait de rire "Je t'interdis d'en parler à Delgado ok ?"

"Ah non c'est trop drôle, il faut que je lui dise" répondit Hélène en commençant à partir "On se retrouve tout à l'heure" et elle le quitta, son téléphone contre l'oreille...

Il soupira en se disant que rentrer à Paris ça n'allait pas être pour tout de suite, mais il était hors de question de passer la nuit chez ses parents, alors là non... Il ne voulait pas les voir, et puis vu l'accueil de son père un peu plutôt... Non même pas en rêve. Mais au moins, dans son malheur, il avait Hélène qui était avec lui, et ça lui réchauffait grandement le cœur de savoir qu'elle était là, avec lui.

Quand il fut retourné près de sa voiture, son téléphone sonna, c'était Vésinet, bien sûr, qui voulait savoir où il en était avec la vache et si il avait trouvé ce qu'il avait tué. Mais Balthazar n'avait rien de plus que ce qu'il avait pu constater pour le moment... Et Vésinet n'était pas décidé à le laisser revenir sur Paris pour le moment. Il soupira avant de raccrocher... Les prochains jours allaient être géniaux...

À l'IML, Eddy était venu retrouver Vésinet pour lui dire qu'il avait bien fait ce qu'elle lui avait demandé après qu'elle ait entendu très clairement qu'il la traitait de harpie. Seulement, elle avait un piège pour lui et Eddy dû faire demi-tour et retourner se plonger dans toutes les procédures... Il était foutu, elle n'allait jamais le lâcher...


Voilà,

Je vous donne rendez-vous, mercredi pour la suite

Kiss 

L'Ennemi IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant