Chapitre 17

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PDV Malinia:

On me déplace dans une pièce et je retrouve Robin et Steve, les mains attachées. Ils ne me lâchent pas et me menottent sur des menottes au mur et je ne peux plus bouger. Je vois Steve blessé avec beaucoup de sang au visage et avec un cocard. Robin essaye d'appeler Steve mais il ne se réveille pas.
« -Steve, réveille toi, panique-je. Qu'est ce que vous avez fait de Steve, enculé ? »
On m'électrocute avec des tasers pour que je me taise. Le chef arrive et Robin crie :
« -Arrêtez, avec Malinia. Qu'est ce que vous lui avez fait à Steve ? Qu'est ce que vous lui avez fait ? »
Le chef donne une énorme gifle à Robin. Elle tombe et les soldats attachent Robin et Steve sur deux chaises, dos collés.
« -Steve, Robin, laissez les tranquille, enfoiré, m'énerve-je. »
Le chef prend Steve par les cheveux et le regarde. Robin ordonne :
« -Ne le touchez pas !
-Touchez un seul de ses cheveux, je vous congèle sur place, menace-je aux soldats.
-Steve, tu m'entends ?
-Ton ami a besoin de voir un médecin, déclare le chef russe en lâchant Steve et se plaçant devant Robin. Bonne nouvelle, nous avons le meilleur médecin qui soit. »
Il rigole et Robin lui crache au visage et je les insulte d'enculé. Le chef s'essuie le visage et nous regarde mal.
« -Alors, ça, vous allez le regretter, soka, annonce le chef. »
Ils partent en nous laissant attachés et Robin hurle :
« -Bandes de connards, laissez nous sortir, laissez nous sortir !
-Robin, ça ne sert plus à rien, ils sont partis, déclare- je.
-Malinia, ça va, tu vas bien ?
-Je ne sens presque plus rien à cause des électrocutions et aussi, qu'ils ont injecté un produit qui permet d'annihiler mes pouvoirs pour que je ne les utilise pas pendant au moins 3 heures peut être.
-Je comprends mais pourquoi, ils te mettent à part ?
-Ils voulaient savoir si c'est Papa qui était derrière cette infiltration dans leur base mais il est mort.
-Je vois pour Steve, je suis désolé.
-Pourquoi, tu dis ça ?
-Je sens que tu l'aimes en amour et que tu as peur de le perdre, pas vrai ?
-Oui.
-Bon, on doit appeler de l'aide.
- Personne ne viendra ! »
Elle demande de l'aide mais ça sert vraiment à rien.
« - À l'aide, à l'aide, à l'aide, répète Robin.
-Hé, tu ne peux pas t'arrêter de gueuler, s'il te plait, s'exclame Steve.
-Steve, dis- je. »
Il me regarde et dans son regard, je vois qu'il a peur et me demande :
« -Qu'est ce qu'ils t'ont fait ?
-Disons que je ne peux pas utiliser mes pouvoirs et que je me suis fait électrocuter, je sais combien de fois, sinon, ça va.
-Tant mieux, j'ai peur pour toi. »
Je souris en voyant qu'il s'inquiète pour moi et Robin déclare :
« -Steve, oh merci. Steve, ça va, comment tu te sens ?
-Oh, mes oreilles bourdonnent, je n'arrive pas à respirer et j'ai l'impression que mes yeux vont sortir de ma tête mais tu vois, à part ça, ça va plutôt bien, explique Steve.
-Hé bien, bonne nouvelle, ils font venir un médecin.
-Robin, je ne pense pas que ça soit un vrai médecin, annonce- je.
-Il a son cabinet ici, dit Steve. Il y a des bonnes zones, tu ne trouves pas ? C'est agréable !
-M'en parle pas, bon attends, tu vois la table sur ta droite. Bon écoute, tu vois les ciseaux alors voilà si on essaye de se déplacer en même temps, on peut arriver jusque là et après je donne un coup dans la table pour les faire tomber sur tes genoux.
-Et, je pourrais couper nos liens.
-Ouais, après, on libère Malinia et on s'enfuira.
-T'as raison, ouais, on peut tenter le coup. Ouais, carrément et ces bouffons laissent des ciseaux ici.
-Ouais, ces bouffons.
-Ouais, de vrais bouffons. »
Ils font leur plan, ils réussissent à se déplacer une fois, deux fois jusqu'à tomber par terre. Je vois Robin rigoler. Steve rassure en croyant qu'elle pleure et dis :
« -Tu rigoles, en fait ?
-Ouais, je suis désolée, excuse moi, pardon, s'excuse Robin. Mais, je n'arrive pas à croire que je vais mourir dans une base secrète russe avec Steve Harringtouf. C'est le plus gros délire que je n'ai jamais vu de ma vie.
-On ne va pas mourir, on va s'en sortir d'ici, t'entends? Il faut simplement que tu me laisses réfléchir une seconde.
-Tu te souviens du cours d'histoire de Mme.Clic en seconde?
-Quoi?
-Madame tête à claquette, c'est comme ça qu'on l'appelait, les blaireaux de la fanfare. C'était pendant le premier trimestre. Les mardis et les jeudis, du coup, t'étais toujours en retard. T'apportais toujours le même petit dej. Du bacon, des œufs et du fromage dans un bagel aux graines. J'étais assise juste derrière toi, deux jours par semaine pendant un an. M. Rigolo, M. Cool, le roi du lycée en chair et en os. Tu te souviens que j'étais avec toi en cours? Évidemment que non, t'étais un vrai connard, tu sais.
-Ouais, je sais.
-Mais, ce n'était pas grave, je m'en fichais que tu sois un connard. J'étais quand même obsédée par toi. Nous, les nazes, on faisait semblant d'être au dessus de tout ça mais malgré tout, on avait envie d'être populaires, acceptés, normaux.
-Si ça peut te rassurer, ça n'a rien d'être génial tout ça. Franchement, j'étais surtout à côté de la plaque. Toutes ces choses que les gens trouvent importantes les choses qu'on est censé faire gaffe, tout ça finalement, c'est trop bidon. Et j'imagine qu'il faut tout foutre en l'air pour que ça s'arrange.
-J'espère. Depuis le début, j'ai l'impression que ma vie est une méga grosse erreur.
-Ouais.
-En tout cas, ça ne pourra pas être pire que ça.
-C'est dommage que je ne t'ai pas connu en cours d'histoire.
-Tu crois?
-Ouais, je suis sérieux. Tu m'aurais pu m'aider avoir la moyenne et peut être, qu'au lieu d'être ici, je serais à l'université à l'heure actuelle.
-Et moi je ne serais jamais douté qu'il y avait des gros méchants russes à nos bases, qui se cacheraient en train de nager dans le bonheur à servir des glaces avec je ne sais quel plouc.
-Dis toi que comme même ça m'a plu d'être ton plouc. C'était marrant quand j'y repense.
-C'est vrai. »
Pendant leur histoire, par pensée, Robin m'a dit qu'elle ne s'intéresse pas à Steve. Je remarque qu'en fait, je suis la seule que Steve me parlait normalement pas comme le populaire du lycée. Pour Robin, Steve me considère comme une âme sœur, c'est pour ça qui ne se comporte pas comme ça avec moi. Je suis heureuse, ça veut dire que j'ai vu son vrai visage de la personne super et géniale de Steve. Dès qu'ils ont arrêté de parler, le chef russe rentre dans la salle et se moque:
«-Vous comptiez aller où ? »
Des soldats replacent Steve et Robin sur pied. Le chef vient vers moi et je vois le médecin préparer quelque chose qui est tout sauf des médocs.
«-Toi, tu fais quelque chose et on te fait des cicatrices, me menace le chef. »
Il va devant Steve et dis:
«-Essaie de dire la vérité, cette fois, tu veux bien. Ça rendra ton rendez-vous avec le docteur Zharkov un peu moins pénible. »
Le médecin va vers Steve une seringue à la main avec un liquide bleu. Steve panique:
«-Attendez, attendez arrêtez, non, c'est quoi ça?
-Une chose qui va te faire parler, déclare le médecin russe.»
Il prend par le cou et met le liquide dans son cou. Je m'énerve contre eux:
«-Laissez les tranquille, pitié, sinon je vous tue.»
Le soldat vient vers moi et me donne une énorme gifle et je commence à avoir la tête qui tourne. La dernière chose que j'ai vue avant de m'évanouir, c'est qu'ils font la même chose à Robin comme à Steve. J'ai peur, aidez nous.

Romance Steve ❤ Malinia (Stranger Things) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant