Romance Steve ❤ Malinia (Stranger Things) Tome 1

Chapitre 19

Dustin nous emmène dans le cinéma du centre commercial, on va dans une salle de projection. Le film qui tourne dans la salle de projection, c'est « Retour vers le futur ». Je m'installe tout devant avec Steve et Robin.
« -Vous deux, assis, ordonne Dustin à Steve et Robin.
-Non, non, c'est trop près, se plaint Robin.
-Ces sièges sont nazes, s'énerve Steve.
-Alors, ne regardez pas le film, déclare Dustin.
-Mais, on veut le regarder, répond Robin.
- Alors regardez-le ! »
Un homme nous fait chut et on le fait chut aussi.
« -Désolé, s'excuse Dustin. Quoi que vous fassiez surtout restez bien où vous êtes.
-À vos ordres, Père, se moque Steve.
-Malinia, surveilles les bien.
-Ouais, ça marche, réponds- je. »
Ils rigolent et je les surveille mais ça m'énerve. Ils sont en train de commenter le film. Franchement, cet été est une putain de folie. Après peut être 45 min de film, Robin et Steve se lèvent et je les suis. Ils vont dans le hall du centre commercial et boivent dans une fontaine d'eau. Moi, je commence à avoir mal au ventre. Je le sens mal.
« -Au faites, je n'étais pas hyper concentrée tout à l'heure mais je suis presque sûre que la maman voulait se taper son fils, raconte Robin.
-Quoi, le canon, c'est la mère d'Alex Keaton, demande Steve.
-Ouais, j'en suis presque sûr.
-Mais, ils ont le même âge
-Non, il a remonté le temps.
-Alors, pourquoi, ça s'appelle « Retour vers le futur » ?
-Ils doivent retourner dans le futur parce qu'il est dans le passé et du coup, le futur est en réalité qui est son présent, son temps.
-Hein quoi ?
-Ah, c'est mon tour. »
Elle pousse Steve hors de la fontaine et elle en boit. Mois, je suis allongé par terre, les jambes en l'air sur la barrière. Je commence à plus entendre que j'envie de cracher un truc. Steve regarde le plafond avec Robin et d'un coup, ils courent dans les toilettes. Je suis Steve dans les toilettes et Robin va dans les toilettes femmes. Je vais dans les toilettes et crache une tonne de sang à cause des coups de taser dans le corps. J'entends Steve vomir, puis tout se calme et je me réallonge par terre, les jambes en l'air contre le mur de la cabine.
« -Ça va, Steve, demande- je. T'as tout vomi ?
-Oui, à peut être et toi, dit Steve.
-Peut être, j'ai une idée, interroge moi pour savoir si tout va bien.
-Si tu veux, j'interroge, d'accord. C'était quand, la dernière fois que t'as pissé dans ton froc ?
-Aujourd'hui !
-Quoi !
-Quand le médecin russe a attrapé la scie à os.
-Oh mon dieu.
-C'était quelques gouttes, arrête.
-Je me demande s'ils ne t'ont pas aussi drogué. »
On rigole et je lui dis :
« -Allez, mon tour.
-D'accord, achève moi, répond Steve.
-Est-ce que tu as pfff déjà été amoureux ?
-Ouais, Nancy Wheeler, premier semestre, l'an dernier en plus tu es été là.
-Oh mon dieu, quand tu me parlais d'elle, je la trouvais un peu trop princesse.
-Pas tant que ça en vrai.
-Tss, t'es toujours amoureux de Nancy ?
-Non.
-Pourquoi ?
-Sûrement parce que j'ai trouvé quelqu'un mieux pour moi. C'est fou, depuis que Dustin est rentré, il n'arrête pas de dire « Steve trouve-toi ta Suzie, trouve toi ta Suzie. »
-Attends, c'est qui, Suzie ?
-Une fille de son camp d'été sûrement sa petite copine. Pour tout te dire, je ne suis pas sûr à 100% qu'elle existe vraiment. Mais c'est pas, c'est pas ce qui est important, l'importance, c'est que cette fille celle que j'aime bien, c'est quelqu'un à qui je parlais de tout et que je considère comme une sœur. J'avais peur que Tommy H se serait moqué de moi ou que je n'aurais pas été le roi du bal. C'est tellement débile, Dustin a raison, tout ça, ça rime à rien de tout façon parce que quand j'y réfléchis, j'aurais dû sortir avec cette fille. C'est vrai quoi, elle est hilarante, elle est tellement drôle. Cet été, j'ai l'impression d'avoir rigoler plus fort que je n'ai jamais rigolé. En tout cas, ça faisait très longtemps et elle est intelligente bien plus que moi alors qu'elle n'a pas quitté le labo presque toute sa vie et elle est hyper sociale et j'avais jamais rencontré quelqu'un comme elle. »
Il parle de moi, il m'avoue qu'il m'aime, je n'en crois pas. Je m'assoie les genoux pliés sur moi, je suis tellement choquée que je baisse la tête. Oui, je l'aime tellement en amour, mais quand il me parlait de sa réputation de lycée, il était un Don Juan et prenait des filles faciles. J'ai peur qu'il me considère comme ça.
« -Mali, Malinia, tu t'es évanouie, ou quoi, demande Steve.
-Non, je suis toujours en vie, déclare- je.»
Il passe en dessous du mur qui sépare les deux toilettes pour me rejoindre et s'assois en face de moi.
« -C'est dégoutant par terre, lui dis-je.
-Oh, je suis déjà recouvert de sang et de vomi alors au point où j'en suis. T'en dis quoi, s'exclame Steve
-À propos de ?
-De cette fille.
-Elle a l'air trop géniale.
-Elle est trop géniale et le type, t'en dis quoi ?
-Je crois qu'il est encore défoncé et qu'il n'a pas les idées claires.
-Ah ouais, moi, je trouve qu'il est beaucoup plus lucide que toi.
-Non, Steve, écoute. Il ne la connaît pas du tout cette fille. S'il la connaissait, s'il la connaissait vraiment, je ne suis pas sûre qu'il voudrait même être son amie et la considère comme un monstre.
-Non, t'as tort, je ne crois pas une seule seconde.
- Ecoute-moi, tu veux. J'avoue que j'ai un peu de mal à l'avaler mais je t'aime bien, je t'aime vraiment bien que je suis amoureuse de toi mais je ne suis pas comme tes autres amis encore moins comme Nancy Wheeler.
-Malinia, c'est exactement pour ça que tu me plains.
-Steve, je ne veux être une fille facile pour toi.
-Mali, je t'aime depuis le premier jour où je t'étais vu mais je ne m'avouais pas que je t'aimais parce que j'étais encore avec Nancy. Si je te racontais tout et que je montrais ma vraie personnalité envers toi, c'est, qu'en fait, je t'aimais. Malinia, je suis amoureux de toi depuis longtemps. »

Il se rapproche de moi, nos têtes sont collées et nos bouches sont à peine 5 cm. Il se rapproche et on s'embrasse. Je comprends pourquoi les filles étaient raide dingues de lui, il est extraordinaire. Il se détache de ma bouche et recule. Il dit :
« -Je sais si tu me vois comme un con qui joue avec les filles... »
Je ne laisse pas le temps de finir sa phrase que je l'embrasse en retour. Je mets mes mains autour de son cou et il met ses mains dans mes cheveux. Ce moment, jamais je n'aurais jamais vécu ça car depuis le début, je le croyais qu'il allait se mettre avec Nancy. Je me sens heureuse. Ses lèvres sont parfaites, si on fait abstraction du gout de vomi et de sang, il a un gout de cerise et de fraise. Je suis enfin comblée grâce à toi, Steve.

PDV Steve :

J'ai pris mon courage, je lui ai avoué mes sentiments. Depuis un moment, je refoulais mes sentiments envers elle. Je peux le dire que j'aime et je suis tellement et fou amoureux de Malinia. On se sépare et je m'exclame :
« -Je prends ça pour un oui que tu veux être ma petite amie. »
Elle me sourit en me hochant la tête, on a nos têtes collées. Je la vois en train de se lever, je l'attire vers moi et elle tombe entre mes jambes et on se fait un câlin. Je lui déclare :
« -Tu sais, maintenant je pourrais te chanter la sérénade.
-Oh non, pitié, tu chantes mal, annonce Malinia en rigolant. Tu ne sais pas tenir une note, tu n'as pas tellement l'oreille musicale, tu t'es entendu, ne serait qu'une fois ? C'est un vrai supplice.
-Arrête, je ne chante pas comme une casserole. »
Je commence à chanter « total éclipse of the heart » et Malinia dit :
« -La ferme, la ferme, tu chantes comme une casserole ou comme un Muppets.
-Je ne chante pas comme un Muppets, rétorque-je. »
On continue de chanter et ensuite, on se marre jusqu'à que Dustin entre avec Erica.
« -Génial, quoi encore, s'énerve Dustin. »
On se regarde et on rigole comme des fous. Oui, cette fille est incroyable.