Dans cet imagine Louis n'est pas connu.
Je tiens à préciser que j'ai emprunté des paroles de la chanson de Louane : Je Vole. Tous les droits lui reviennent 😊----------------------------------------------
Les larmes roulaient sur tes joues, tu étais adossée au mur de ta chambre, pleurant à n'en plus finir. Tu en avais marre. Marre de toutes ces insultes, de toutes ces critiques. A chaque fois que tu te connectais sur ton compte Facebook, tu ne lisais que des horreurs sur toi. Cela allait faire six mois. Six mois que ça durait. Tu étais seule, tes amis t'avaient abandonnée, préférant suivre les autres dans leurs moqueries. Tes parents ? Ils n'étaient même pas au courant de ce que tu subissais. Au lycée, c'était un cauchemar. Dès que tu passais le portail, on te pointait du doigt, on riait et on faisait des messes basses en te regardant, on se moquait de toi ouvertement, on t'humiliait... Pourquoi ? Ça tu n'en savais rien...
Ce soir tu avais décidé d'en finir, de partir une bonne fois pour toute, d'être enfin en paix. Tu essuya tes larmes et te dirigea vers ta salle de bain. Tu ferma la porte à clé et ouvris le tiroir. Ta lame était toujours là. Oui, c'était ta lame. Celle qui servait pour mutiler tes poignets. Les coupures n'étaient jamais bien profondes, mais assez pour te libérer de toute cette douleur. Ainsi, les traces de coupures s'en allaient à chaque fois, et personne ne remarquait rien.
Tu prit doucement la lame entre tes doigts, et tu la regarda longuement, comme fascinée par cet objet.
«Non, je ne dois pas me tailler, ce serait trop choquant.»
Tu te dis en regardant ta lame.Une idée te vint en tête. Sauter.
«Ça va vite, c'est radical et ça laisse pas de traces. Parfait pour s'en aller en paix...»
Tu rangea ta lame dans le tiroir, même si elle n'allait plus jamais servir. Tu déverrouilla la porte de ta salle de bain et en sortit. Tu ouvris ta penderie en ébène et prit des vêtements que tu jugeais "confortables pour mourir", c'est à dire un jeggings bleu marine et un sweat rose pâle, avec marqué Sweetheart au niveau de la poitrine.
Tu sauta dans tes vêtements et enfila tes petites baskets en toile noires puis descendis les escaliers. Il n'y avait personne. Parfait. Tu saisit une feuille dans le tiroir du bureau, tout au fond de ton salon, attrapa un stylo et t'installa à la table de la cuisine pour commencer à écrire.Papa, Maman,
Cette lettre est une lettre d'adieu. Il y a énormément de choses que vous ne savez pas sur moi... Par exemple, cela fait six mois que je subis ce "phénomène" qu'est le harcèlement scolaire. Cela fait six mois que je me taille les poignets, pour faire sortir cette douleur trop grande. Kate, Leana, Jake et Brian m'ont laissée il y a bien longtemps. Je n'en peux plus, vraiment. Rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis, c'est pourquoi je vous écris, pour vous dire que je vous aime de tout mon cœur, pour vous remercier de m'avoir tant donné pendant ces 17 ans. Ce n'est pas de votre faute, sachez le. Je suis allée à mon endroit, pour partir en paix.
Mes chers parents, je pars. Je vous aime mais je pars. Vous n'aurez plus d'enfant ce soir. Je ne m'enfuis pas, je vole. Comprenez bien, je vole. Sans fumée, sans alcool, je vole.
Ce soir, je m'envole. Je m'envole vers un monde meilleur. Ne m'en voulez pas, continuez à vivre, faites votre deuil. Ne m'en voulez pas, Papa, Maman. Ne m'en voulez pas, à l'heure où vous lirez cela, je serais au dessus à vous regarder, et je veillerais toujours sur vous.Je vous aime, Laura. ❤️
Après cela, tu plias ta lettre et la mis dans une enveloppe. Tu inscrit dessus, de ton écriture encore enfantine :
Papa et Maman, Dimanche 23 février 2014. Laura.
Tu remonta dans ta chambre et posa l'enveloppe sur ton lit, à côté de ton nounours et redescendis. Tu sortis et ferma la porte à clé. Tu commença à marcher vers ton endroit, tu connaissais le chemin par coeur. Cet endroit, tu l'avais découvert à l'âge de 10 ans. Depuis, c'était devenu ton refuge. Quand tu allais mal, que tu t'étais disputée avec tes parents, ou avec tes amis, à l'époque, tu allais dans cet endroit et tu oubliais tout...
Tu traversa un passage de feuilles et de branches et arriva devant une falaise. Un magnifique coucher de soleil se reflétait dans la mer, tu habitait près des côtes, et c'était magnifique. En longeant la falaise, on trouvait une clairière remplie de fleurs, elle se trouvait en face de la mer et du coucher de soleil. Au fond de cette clairière se trouvait un grand arbre avec une énorme branche à l'horizontale. Tu aimais t'y suspendre par les jambes et contempler le ciel. Les soirs d'été, tu allais regarder les étoiles ici. En sept ans, cet endroit n'avait pas changé d'un pouce.
Tu t'assis au bord de la falaise et fit balancer tes jambes d'avant en arrière en contemplant le coucher de soleil. Ton tout dernier coucher de soleil... Mais des craquements, comme lorsqu'on marche sur une brindille, te tirèrent de ta rêverie. Tu tournas vivement la tête en direction du bruit. Rien. Ça devait sûrement être une illusion. Tu replongea ton regard vers la mer, le coucher de soleil venait de commencer, il te restait assez de lumière pour en finir. Tu te leva et approcha le plus possible tes pieds du bord de la falaise. Tu respira un grand coup et ouvrit tes bras comme un oiseau. Tu ferma les yeux et commença à chanter :
Mes chers parents, je pars.
Je vous aime mais je pars.
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir.
Je ne m'enfuis pas, je vole.
Comprenez bien, je vole.
Sans fumée, sans alcool, je vole.Tu repris un bon bol d'air, le dernier. Tu te prépara à sauter quand...
- NON !! Cria une voix masculine derrière toi.
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Eh voilà pour la première partie ! 😘
Je suis sadique je sais, mais c'est ma nature, j'aime vous couper en plein dans l'action, surtout toi Laura ! 😈😉J'espère qu'il t'aura plu ma lolotte 💖
Et à vous aussi ! 💜N'hésitez pas à commenter, ça me ferait plaisir d'avoir des avis sur ma façon d'écrire 😊💘
Merciii 💋
- cam's xx