Sentiments

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Mike ne pouvait effacer le large sourire sur son visage. Pour la première fois depuis longtemps il s'était senti réellement bien.
Depuis l'ancienne dispute qu'il avait eu avec Will, il avait pensé que des moments complices comme celui qui venait d'arriver ne se reproduirait jamais. Mais c'était avec la plus grande des joies qu'il avait compris que son amitié avec Will n'était pas finit et qu'ils pourraient continuer à partager des moments de complicités.

Ils s'étaient senti heureux, la plénitude l'avait envahie et ne l'avait toujours pas quitté. Malgré que le moment avait était écourté, il ne le regrettait pas.

Il repensait à l'instant où Will s'était rapproché de lui puis qu'il s'était penché en avant. Il n'aurait pu décrire parfaitement ce qu'il avait ressenti mais il n'avait pu empêcher le rouge de lui monter aux joues et il ne pouvait nier les papillons dans le ventre qui s'était réveillés au fond de lui lorsque la proximité avec Will s'était considérablement réduite.
Il ne comprenait pas réellement ce que tout cela pouvait signifier, mais il n'avait jamais ressenti cela avant. Alors peu importe ce que tout cela pouvait bien signifier, il savait qu'il ne pourrait pas le nier indéfiniment.

Inconsciemment, il espérait que Will avait ressenti la même chose, il ne voulait pas tout gâcher à nouveau, alors si il fallait passer outre, et faire comme ci il n'avait rien ressenti dans le but de préserver son amitié avec Will, il le ferait sans hésiter une seule seconde.
Le bonheur de Will était ce qui comptait le plus pour lui, avant toute chose. Son bonheur mais également sa sécurité car il n'avait pas hésité une seule seconde à prendre sa défense face à Troy, et si c'était à refaire, il le ferait à nouveau sans hésiter. Personne n'avait le droit de lui parler comme cela, personne n'avait le droit de le blesser. Will avait déjà trop souffert pour que des gens dans son genre lui manque de respect.

Demain il le verrait, et si son ami agissait comme si rien ne s'était passé la veille alors lui aussi oublierait tou et ferait comme si il n'avait jamais senti tout ces sentiments et que cela n'avait aucune importance.

La soirée passa rapidement pour Mike qui ne pouvait empêcher son esprit de divaguer vers le Byers et la proximité qu'ils avaient eu plutôt dans la journée.

Il n'y avait qu'une seule ombre au tableau; sa mère avait bien remarqué les bleus sur son visage et avait tenté de lui demander des explications, mais elle était bien consciente que son fils n'était pas prêt à lui en parler et avait alors décidé de ne rien dire.

De son côté Will rentra chez lui à pied repensant à ce qu'il venait de se passer et ce qu'il avait ressenti. Il s'était senti coupable d'avoir éprouvé ces sentiments mais il ne pouvait nier une chose, il avait apprécié. Ce moment passé avec Mike, et leur complicité, il avait espéré cela depuis tellement de temps qu'il ne pourrait savoir dire depuis quand. Maintenant il ne désirait qu'une seule chose; que Mike ait lui aussi apprécié ce moment et qu'un événement comme celui-ci arrive à nouveau, car la sensation qui était née dans son cœur à ce moment là était ce qu'il avait ressenti de plus agréable depuis si longtemps.

Une fois que le moment d'aller se coucher fut venu, il repensa une nouvelle fois à Mike, comme il l'avait fait tout au long du repas. Pour une fois il n'avait pas prêté attention au remarques parfois acerbes que lui lançait Hopper pour son retard, non, cette fois il était beaucoup trop heureux pour laisser Jim lui gâcher son bonheur. Il était par ailleurs presque sûr que Jane et sa mère avaient remarqué quelque chose. Toutes les deux n'avait fait que de le regarder, affichant un large sourire. Contre toute attente, aucune des deux ne s'étaient décidés à poser tout un tas de question comme elles l'auraient habituellement fait. De toute façon, il n'aurait rien dit, car pour une raison qu'il ne pouvait expliquer, il voulait garder cela pour lui. C'était en quelques sortes son moment à lui et Mike, et personnes d'autres ne pourraient interférer avec ça. C'était son bonheur à lui, un bonheur qu'il voulait à tout prix garder privé.

Si seulement tu pouvais me pardonner ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant