poème

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J'ai la sensation d'un repos,
Parfois le temps d'un repas,
Seulement, c'est un repit,
Je sais que ça ne va pas rester.

Le plus souvent d'ailleurs, il n'est pas là.
Retenue, par des liens tendus,
Qui me brûlent si je fais un faux pas.
Alors j'erre sans but.

Il n'est même pas question d'erreur.
Il suffit d'un passant ou d'une pensée,
Pour que mon âme soit rattrapée,
Par des dizaines d'envahisseurs.

Alors les flammes se manisfestent.
Elles longent les lignes de mon corps,
Et l'avale sans mon aval.
Qui peut dire que la vie est une fête ?

Ma peau me démange et s'arrache,
Les cris sourds se confondent avec l'orage.
Faut-il qu'ils sachent ?
Je n'arrive plus à respirer.

Dehors, le temps est clair.
Elle est assise près d'un buisson en fleurs.
Un délicieux embrun embaume l'air.
Personne ne sais que c'est une scène d'horreur.

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