~Chapitre 7~

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Leyla

Comme d'habitude, je me suis réveillée vers 6h. J'ai pris mon petit déjeuner puis je suis sortie. Ariane était déjà éveillée, regardant une série. Je lui ai juste passé le bonjour sans savoir si elle a répondu. Depuis notre embrouille, on ne se parle que rarement. Je pense que j'ai exagéré. Je n'aurais jamais dû croire aux sottises que m'a racontées Marie. C'est sûr qu'elle se faisait juste des idées. Ma sœur n'aurait jamais pu s'approcher de mon mari, j'en suis certaine. J'essaie de me faire pardonner par tous les moyens, mais elle ne veut plus que je m'approche d'elle. J'espère qu'elle n'en parlera pas à maman.

Ça fait une semaine que j'ai été renvoyée. J'ai reçu hier soir une lettre de mon ex-patron qui me suppliait de revenir. Quel crétin ! Je ne veux en aucun cas y retourner. Je gagne très bien ma vie avec ou sans ce foutu poste d'assistante. J'avoue que ça m'allait bien, mais tout compte fait, je ne pouvais rester. Sinon, je risquais de perdre mon second travail qui me rapporte beaucoup plus que ce que je gagnais là-bas en un mois. Les gens peuvent ne pas le considérer comme tel, mais pour moi, c'est un travail comme tous les autres.

J'ai une mission importante pour Marie. Je l'appelle donc, et elle décroche sans tarder. Je lui fais part de la mission. Heureusement, elle la trouve plutôt sympa.

Rosine

Il y a trois mois, j'étais dans un magasin pour faire des achats quand j'ai vu une vieille amie, Marie. Elle était accompagnée par une amie. Ça faisait longtemps. J'ai pris son contact et depuis, elle m'écrit quand elle a besoin de mes services et vice versa.

J'ai reçu un appel d'elle. Elle m'a dit qu'elle avait une affaire sympa pour moi. Elle m'expliqua le truc. C'était plutôt à mon goût. On s'est donc donné rendez-vous à 20h à l'hôtel NIIMA.

Comme convenu, j'étais déjà prête à 19h30. J'ai pris un taxi qui m'a déposé chez Marie. Elle m'accompagna à l'hôtel. On est arrivées à l'heure.

"C'est le quatrième étage, à ta droite, chambre N°315. Je passerai te chercher à 22h," m'a-t-elle dit.

"D'accord ! À tout à l'heure," ai-je répondu.

Je prends l'ascenseur pour être plus rapide. En une minute, je me retrouve au quatrième étage. Comme elle a dit, je vois la porte avec le numéro 315. Je toque trois fois, mais personne ne répond. J'ouvre alors. Il n'y avait personne. Je vois une lettre sur le lit. Je l'ouvre. C'était un message à mon attention.

"Enfile la robe que tu vois, installe-toi confortablement et fais comme chez toi. On arrive dans cinq minutes."

C'est moi ou il y a une erreur dans ce message ? "On arrive" ? S'il n'est pas seul, combien sont-ils ? Deux ou trois ? Marie ne m'a donc pas bien expliqué. Je décide de sortir de cette chambre le plus vite possible quand je tombe nez à nez avec un homme musclé de très grande taille. J'espère que ce n'est pas lui.

___Où allez-vous, ma très chère ?" m'interroge-t-il avec une voix rauque qui me fait frissonner.

__Eu... il y a une erreur," dis-je en tremblant.

"__Non, ma chère, il n'y a pas d'erreur du moment où tu t'appelles Rosine."

Deux autres entrent au même moment. Il ouvre une mallette contenant trois millions de dollars puis la dépose sur mes jambes.

___Tiens ! C'est trois millions, un million pour chacun de nous, comme nous sommes trois," dit-il.

___Écoutez-moi !" dis-je apeurée. "Marie m'a dit que c'était une seule personne, mais là j'en vois trois. C'est pour cela que je vous dis qu'il y a une erreur. Pour votre information, je n'ai pas besoin de votre argent."

𝑳𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒊 𝑫𝒆 𝑴𝒂 𝑺œ𝒖𝒓( en cours/ en réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant