Chapitre 10 : La fuite

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Après un cour de remise en forme pour sa jambe, Mélusine décida de se reposer sur son lit et de lire un livre. Désormais elle marchait comme tout le monde, sans béquille.

Mélusine lisait « Le journal de Topaze », quand soudain elle se redressa brusquement. Et rejoignit Evenne et lui dit :

- Regarde ! T'en penses quoi ?

Elle lui montra le livre :

« Jeudi 28 novembre

Je ne sais pas, mais je pense que nous sommes toujours contrôlé par quelques chose. Par exemple, hier j'avais prévu d'aller manger par effraction dans le jardin, et un surveillant était exactement là où je voulais aller. Plus tard, j'avais voulu sortir de ma chambre après le couvre feu, mais mes jambes ne répondait plus. Par contre quand j'ai finalement décider d'aller travailler elles se sont remises en marche. Puis j'ai choisit d'aller sortir, je n'ai pas réussis cause de mes jambes.

Je sais que cette explication peu paraître simple, mais j'en suis sûr.»

-Mais alors pourquoi nous on peut fuir ? Regarde mes jambes elles fonctionnent très bien.

-C'est vrai. Peut-être que c'est juste parce que on n'a pas vraiment l'intention de partir.

Après cette théorie Mélusine retourna dans sa chambre et réfléchit, en rangeant. Son armoire était en bazar ! On aurait dit qu'une tornade était passée par ici. Après quelques minutes de réflexion, elle pausa brutalement un manuel et alla voir Evenne.

-Tu trouves pas que la direction nous cache quelques chose en nous interdisant de sortir ?!

-Je ne sais pas trop... Je ne pense pas.

-Je veux le découvrir, ça te dirai de venir avec moi ?

- Pas avant que tu ne m'ait montré la chambre !

-Bah on y va maintenant !

-Là ? Maintenant ? Tous de suite ?

-Oui.

-Mais on doit aller à l'activité de l'après-midi !

-Bah on la loupe. On prétexte que tu te sens pas bien et que moi je dois rester à tes côté sinon rien ne s'arrangera.

-Okay !

Les filles courrèrent dans le couloirs et les escaliers. Elle arrivèrent à la porte. Elle était toujours là. Mélusine passa la carte là où il fallait, ouvrit la porte. Rien n'avait changé. Evenne était à la fois éblouit et étonné. Elle courut vers la petite porte.

-C'est ça dont tu m'avais parlé ? elle l'ouvrit avec précipitation et elles furent transporté dans une somnolence. Cette fois ci Mélusine fut expédié dans le journal d'une jeune fille de 17 ans. Qui lui ressemblait étrangement. C'était le journal qu'elle avait acheté !

Elle apprit que c'était la jeune fille qui avait construit cette endroit pour fuir « la méchante directrice », et que seule les personnes de sa chambre pouvait y accéder.

Elle ressortit de sa somnolence. Evenne se réveilla juste après elle.

-J'ai vu un chat qui était meilleure amie avec un autre chat qui écrivait un journal et un autre chat qui était un chat de savant fou !

C'était bizarre. Surtout que j'ai une impressions de déjà vu... marmonna t-elle

-Vite ! On doit y aller ! L'activité est déjà finit !

-Déjà ?

Elle courrèrent en direction de leurs chambre. Elle fermèrent leurs porte à clé. Plus personne ne pouvait rentrer.

-Bonjours !

Les filles se retournèrent. Il y avait trois filles dans leur chambre.

-Nous sommes vos nouvelles colocataires ! Je m'appelle Eve, voici Marine et Morgane.

-Alors, comment dire... commença Evenne.

-Il n'y a pas beaucoup de place pour les lits, finit Mélusine

-Ah mais ce n'est pas grave ! Les surveillants en on rajouté deux et il y a l'une d'entre nous qui dormira sur le canapé ! assura Eve

-Ok, bah Evenne et moi on va dans la même chambre, vous vous débrouillez pour le reste.

-Heu d'accord... répondit Morgane un peu refroidit par cette accueil.

Au final, se fut Marine qui dormit dans le canapé.

Evenne et Mélusine firent leurs sac. Elles sortirent par la fenêtre qui donnait sur une petite colline. Elles courrèrent comme des folles dans l'herbe. Mais Mélusine percuta quelque chose et tomba par terre.

-Aïe, ça fait mal ! ce n'était pas Mélusine qui avait parlé, mais Rayan.

- Coccinelle ! Qu'est ce que vous faîtes ici ?

-On vous retourne la question.

-On vient de sortir du super marché. Et vous ?

-Ah, nous ? On va juste faire un tour.

-Avec vos gros sac ?

Elles soupirèrent.

-On fugues. Mais vous la fermez.

-On peut venir avec vous ? demanda Rayan

-Non dit Mélusine

-Oui dit Evenne

Evenne regarda son amie avec des yeux de supplication.

-Bon, vous pouvez venir. céda Mélusine

-Trop bien !

Les filles s'élancèrent sur la colline, suivit des garçons. Ils franchirent le grillage sans problèmes car il n'y avait personne pour surveiller. Très étonnant. Ils s'engouffrèrent dans une forêt verdoyante. La nuit était tombé maintenant. Ils ne voyaient absolument rien. Ils se cognaient les uns les autres, tombaient. Ils sentirent la présence d'animaux autour d'eux.

-J'espère qu'il n'y a pas de loup dans cette forêt, chuchota Raphaël.

La seule réponse qu'on lui offrit fut celle d'une chouette qui hulula.

-Qui claque des dents comme ça ? râla Rayan

-C'est Evenne

-Tiens prends ma veste et arrête de faire du bruit.

Soudain, une lumière perça les arbres, et illumina le sourire d'Evenne.

Mélusine pointa du doigt la lumière et la suivit.

-T'es sûr que c'est pas un piège ? interrogea Raphaël

Mélusine ne lui répondit pas, comme hypnotisé par l'illumination.

Ils tombèrent sur un mur. Sur ce dernier, il y avait une fenêtre. Mélusine l'ouvrit et regarda à travers. Revenu à la réalité, elle la referma vivement et suffoqua.

-Ça va Mélusine ? Demanda Raphaël

Rayan l'ouvrit et écarquilla grand les yeux.

-Trop stylé !

-Montres ? demanda Evenne

Il lui montra et fit mine de la pousser par dessus bord. Elle râla.

-T'es relou, j'aurai pus mourir !

-Je sais, mais je t'aurais rattrapé.

-Haha très drôle répondit-elle sur un ton ironique.

Cette dernière esquissa quand même un sourire. Elle pencha la tête par dessus la fenêtre.

-Mais, c'est, c'est... elle n'avait plus les mots.

MélusineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant