Chapitre 47

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 - Tu as fini ?

- Presque !

- Dépêche-toi Angie, ça remue au loin.

- J'arrive je prends juste ça... voilà !


Elle sortit brusquement de la boutique, et je refermais la porte derrière elle, baguette en main.

Je la prit par l'épaule tandis qu'elle rangeait les dernières emplettes dans son sac sans fond. Je la dirigeais vers la sortie du chemin de traverse, en la précipitant un peu, car des silhouettes commençaient à débarquer de derrière Gringotts.


- Doucement ! J'ai failli faire tomber nos réserves.

- Désolé, mais on va finir par être attaqués ma belle.

- D'accord.


Nous passions par le mur grand ouvert, qui se referma juste après notre passage. Retournés dans le coin moldu, nous avancions dans la foule, avant d'aller plus loin pour transplaner.



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Nous atterrissons dans la forêt, là où nous avions planté notre campement.

Là où nous nous trouvions, il y avait juste assez d'arbres pour nous cacher suffisament. Un lac se trouvait aux abords de notre tente, nous permettant d'avoir de l'eau fraîche.

Très exactement, nous étions aux fins fonds de la forêt interdite, là où elle se terminait presque.


J'entrais dans la tente suivit d'Angie, qui alla déposer le sac pour le déballer et ranger nos "courses".



Le temps était passé à la fois longuement, à la fois rapidement.

Nous oscillons entre la fin du mois de Mars et le début de celui d'Avril.

Nous avions réussi à nous éclipser ce soir du 18 février, alors que nos familles respectives discutaient de choses qui ne nous concernaient pas.

Personne ne nous avait vu partir, à ce moment-là nous nous promenions dans mon jardin, à l'arrière du Manoir.

Je suppose que depuis le temps, ils ont dû remarquer notre absence, et je n'ose même pas imaginer l'état dans lequel ils sont. En réalité, cela m'importe peu.

J'avais retrouvé ma belle et douce Angie, et c'était tout ce qui comptait. Dorénavant, je prenais soin d'elle, je la protégeais.


- Drago, tu peux venir m'aider ?

- Avec plaisir.


Je rejoignais ma petite-amie.

Ca m'a fait un bien fou de la revoir, après ces longs mois loin d'elle.

Elle m'a tant manqué...

Nous étions plus unis que jamais, et notre devise prenait enfin tout son sens.


Arrivé dans le coin cuisine, je l'aidais à placer nos réserves de nourriture dans les placards. J'allais ensuite dans la salle de bain, à l'étage du dessous, pour ranger le nécessaire aux premiers soins.

Pour Toujours et à JamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant