Chapitre 46

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Une semaine.


Je suis resté une semaine entière enfermé dans les cachots, avec rationnement pain dur et eau.

J'avais très peu parlé à Darwin, me sentant coupable de l'avoir emmené ici.


Puis, on m'a sorti de là. On m'a enfermé dans ma chambre, on a condamné ma fenêtre pour ne pas que je m'échappe.

Entre-temps, les parents de Darwin sont venus récupérer leur fils, qui a passé un sale quart d'heure, avant d'être traîné par le col jusque chez lui.


Ca devait faire au moins quatre mois que la routine s'était installée : droit de sortir de ma chambre uniquement pour manger, me laver, pour m'aérer l'esprit une heure, et participer aux réunions des Mangemorts.

Quatre mois.


Imaginez l'enfer.

J'étais véritablement au bout du rouleau, et j'avais pété un câble.

Je commençais à délirer, seul, entre quatre murs.

Je parlais à n'importe quoi en face de moi.

Hier soir, je me suis surpris à parler à mon armoire, puis à mon propre reflet.


Je n'en pouvais plus de cette situation atroce.

J'avais perdu tout espoir de revoir qui que ce soit.

Je me demandais encore à quoi cela servait que je continue à supporter tout ça.



Je me levais de mon lit.

Je me dirigeais vers mon bureau, et regardait le jour et l'heure.


- 18 février, seize heures.


Je soufflais, et alla m'allonger.


- Joli plafond.


Je pris ma baguette, et jouait avec.


- Quel sort allons-nous tenter ? Mmhh... patronus, tu crois ?


J'avais tourné la tête vers la petite photo animée. Je contemplais Angie.

Elle m'avait passé une photo d'elle en cinquième année, "au cas où".

Je suis bien heureux de l'avoir encore.


- Patronus alors.


Je n'avais encore jamais essayé de lancer le sortilège du Patronus. Enfin si, uniquement en cours. Quoique, en cinquième année, avec cette poufiasse d'Ombrage, qui ne faisait que du théorique et non de la pratique... difficile d'essayer de lancer des sorts.

Mais Angie était allée aux cours spéciaux donnés par Potter, quand ils ont créé l'A.D pour lutter contre Ombrage. Et elle avait lancé son Patronus. Mais d'après elle, elle l'avait déjà depuis l'année précédente. Or, je n'ai jamais vu à quoi il ressemblait.


Nous avions donc commencé à apprendre mutuellement, avant qu'une dispute ne nous sépare quelques temps. Et depuis, nous n'avions pu réitérer ces petits moments de cours.

Pour Toujours et à JamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant