Chapitre 30

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- Bon, explique-moi maintenant. Qu'est-ce que tu sais que moi je ne sais pas par rapport à Angie ?

- Et que Granger...

- Oui, bon passons, je ne veux plus entendre parler de cette saleté. Dis-moi et sans détour cette fois Blaise.

- D'après elle...


Il s'arrêta. Mais merde !


- Blaise ! Dis-moi !

- Ecoute Drago, je... je ne peux pas. Je ne suis sûr de rien, et je ne veux pas te faire du mal en disant quelque chose qui n'est pas forcément vrai.

- Est-ce que Angie le sait au moins ?

- Oui et non... enfin elle n'y croit pas non plus... mais c'est difficile à dire...

- CRACHE LE MORCEAU BLAISE !

- Peut être qu'elle n'est pas une Sang-Pur. Elle a peut-être été adoptée.


Je...

J'avais bloqué.


- Mais d'où tu sors une ânerie pareille ?!

- Bah... c'est que Granger...

- MAIS ARRÊTE DE CROIRE CETTE PIMBÊCHE PAR MERLIN !

- Je t'avais dit que ça n'allait pas te plaire !

- Parce que tu crois vraiment que c'est plaisant de savoir qu'il est probable que ses parents lui mentent depuis sa plus tendre enfance ?!

- Bien sûr que non Drago, je suis d'accord avec toi.

- Et puis, d'où Granger tiens ce genre d'informations ?

- Les livres ?

- J'y crois pas.

- Les garçons ?


Interrompus par une splendide jeune fille en pull aux couleurs de notre maison, je tentais d'apaiser ma colère.


- Angie... dis-je la voix rouée.

- Ca ne va pas mon sucre d'orge ?

- Je....

- Je lui ai dit.

- De quoi ? m'insurgeais-je.

- Pardon ?! Blaise !

- Je sais, mais je ne pouvais pas garder ça plus longtemps.

- Drago, viens avec moi.


Je ne comprenais plus rien.

A peine trois semaines après cette phrase sortie tout droit de la bouche de la Sang-de-Bourbe, celle qui me trottait dans la tête sans arrêt, voilà que j'allais savoir la vérité ? Ou était-ce encore un coup du Trio pour nous séparer Angie et moi ? Et si c'était le cas, pourquoi ?


- Angie... me dis pas que c'est vrai au moins... m'inquiétais-je lorsqu'elle ferma la porte du dortoir des filles.

- Ecoute-moi jusqu'au bout.


Elle mit un doigt sur ma bouche, et de mes yeux à moitié embrumés, je la fixais, écoutant ce qu'elle avait à me révéler.

Pour Toujours et à JamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant