Kilian Canidhais

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Il souffrait de ce qu'avait fait son aïeul...Pourtant, nous ne sommes pas responsables de ce que les nôtres ont pu faire par le passé. Seulement, nous sommes responsables de nos propres actes, de notre propre vie. Alors pourquoi se souciait-il du passé alors que ce n'était pas lui qui avait commis ces horreurs... Et puis il était si jeune, il n'avait pas à se morfonde pour ça... Il était âgé de douze ans et avait encore la vie devant lui.

Pourtant son seul but été de réparer les actes de son ancêtre. Il disait qu'il allait de l'avant, mais il ne se rendait pas compte qu'en ressassant de la sorte un passé qui n'était pas le sien, il se pourrissait son existence. Je voulais vraiment qu'il passe outre et commence à voir la vie différemment. Mais ce n'était pas son désir à lui, hélas...

Malgré ses difficultés à aller véritablement de l'avant, il était un jeune homme prodigieux, doté d'une très grande maturité. De plus, sa magie avait atteint un niveau impressionnant ! En effet, elle surpassait de loin la mienne, alors, que je précise, j'avais quatre ans de plus que lui. Pour comparer, je dirais que si la magie était l'expérience acquise d'un jeu vidéo, je serais au niveau trente cinq et lui, il aurait au moins atteint le niveau cent cinquante.

Oui, je l'admirais. Mais cependant, j'étais l'une des seules personnes qui le traitaient avec gentillesse. En réalité, je ne le considérais pas comme mon cousin, mais plutôt comme le petit frère que j'avais toujours voulu avoir. En effet, j'étais fille unique. Malheureusement ma mère fit une fausse couche, lorsque j'avais sept ans. Mais ce fut plus terrible que quiconque aurait pu  se l'imaginer !

À cause de ça, ma mère, qui était déjà atteinte d'une maladie rare qui l'empêchait d'avoir ses menstruations en temps voulu, et donc de faire facilement des enfants, est partie en une terrible dépression. Lorsqu'elle essayait d'avoir d'autres enfants, en sachant vraiment quand elle les avait, rien e se passait. Et ni mon père ni moi ne comprenions pourquoi. Finalement, nous consultâmes un médecin qui nous appris que cette fausse couche l'avait rendue stérile à vie. Elle fut dépassée par les évènements... Et sa dépression pris un aspect démesuré...

Un moment, en rentrant du collège, je la vis, étalée sur le sol, inconsciente, un verre cassé à ses côtés. Je prévins mon père qui rentra aussi vite qu'il eut put. Quand elle fut enfin bien aux urgence, les médecins nous apprirent, d'un air navré que malheureusement, la maladie et la sévère dépression, l'avaient emporté sur ma mère. Elle avait fini par mourir...

À ce moment-là, je fus tétanisée, attristée, horrifiée. J'avais eu l'impression que ma vie allait à son tour se délester de ma présence. Suite à cela, pendant les trois années suivantes, je me sentais comme invisible ax yeux de la société.

Seul Kilian, mon cousin, me faisait sourire. Il me partageait sa joie de vivre alors que lui-même de son côté, il souffrait. Les élèves qui avait deux ans de plus que lui, se moquaient inlassablement car il avait sauté deux classes, tant il était intelligent.

En fait, la plupart disait de lui qu'il était inhumain, que c'était un monstre. Pourtant, il n'avait rien de tel ! Ce n'était qu'un adorable enfant sage qui avait un haut potentiel intellectuel et émotionnel, avec une ascendance terrible

En effet, la magie est en réalité une connexion presque parfaite entre l'esprit et le corps d'une personne. Elle pourrait être définie comme l'éveil spirituel d'une personne ou sinon, plus couramment dit, " la méditation de pleine conscience".

Pour pouvoir réussir à la manifester, il fallait se connaître soi-même en profondeur. Mais cela demandait un nombre incalculable d'heures de méditation partielle et onirique. C'était un art long, qui demandait la patience et une extrême concentration et maîtrise de soi.

The ZodiacalsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant