Le prince Loki et la fille du cosmos.

Chapitre 8: Je te vois

Je me réveillais en criant.Je me mis en position assise.Mes mains étaient tremblantes et je transpirais beaucoup. Je me mis à paniquer en regardant autour de moi. Je ne savais où j'étais, la pièce était plongé dans le noir et ma vision était encore brouillé par mes larmes. Je n'arrêtais pas de pleurer et j'avais atrocement mal au crâne. Je pris ma tête entre mes mains. C'est là que j'entendis des bruits de pas qui se dirigeait vers moi à grande vitesse. Je tremblais de tout mon corps de peur. Je sentis une main sur l'uns de mes bras. Je la repoussais assez brusquement.

--Lâchez-moi! Ne me touchez pas!

--Loki, c'est moi. Calme-toi!

--Laissez-moi par pitié!

J'étais tellement paniqué que je créais par réflexe un bouclier d'énergie magique. Je n'arrivais pas à me concentrer assez pour pouvoir entendre quoi que ce soit. Je sentais uniquement ma magie et la magie d'une autre personne que je n'arrivais pas à reconnaître.

--Loki, regarde-moi s'il-te plaît! Regarde moi.

Je sentie une magie familière se mêlées à la mienne. Cette personne n'essayer pas de détruire mon bouclier mais plutôt de le faire disparaître tout en voulant me calmer.

--Mère?

J'avais crû être encore dans mon cauchemar. J'avais encore dû mal à revenir à la réalité que je n'avais même pas reconnue son énergie magique.

--Oui,c'est moi mon tout petit. Tout va bien. Je suis là.

Elle usa de sa magie pour ouvrir les rideaux afin de laisser entrer la lumière. Puis elle vint s'asseoir au bord de mon lit en me souriant tentant de me rassurer mais cela ne marcher pas.

--J'ai crû que j'étais de retour...

Je m'arrêtais à temps, baissant mon regard. J'avais honte que je ne pouvais la regarder en face.

--Il est rare que tu t'interdises autant de parler. C'est l'art que tu préférais autrefois.

J'avais tellement de mal à en parler. C'était comme un blocage mental. Un blanc de quelques minutes s'installa. Je profitais de ce silence pour prêter attention à l'endroit où je me trouvais. Et je fus étonné de découvrir que j'étais dans mes anciens appartements.  Je réfléchis et je me souvins que je m'étais endormie au côté de ma mère dans les jardins privés de celle-ci. Elle avait dû user de sa magie pour m'amener ici.

Je répondis soudainement à mon interlocutrice pour penser à autre chose. Ma seule présence ici me fit revenir des souvenirs dont je ne voulais pas me souvenir maintenant.

--Cela a dû changer avec le temps.

--Aucune mère n'aime voir son enfant triste et cela ne change jamais.

--Je n'arrive pas à arrêter.

Mes larmes ne cessaient de couler. Elle me caressa gentiment la joue.

--Alors n'arrête pas, pleure mon enfant, pleure toutes les larmes de ton corps si tu en as besoin. Viens dans mes bras.

J'avais l'impression d'être un redevenu un enfant. Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas été aussi proche avec elle bien qu'elle n'avait jamais arrêter les marques d'affection. C'était en réalité de ma faute si l'on s'était éloigné avec le temps. Je décidais donc de lui obéir même si ça n'avait rien d'un ordre. Je me décalais un peu pour me blottir contre elle comme je le faisais avant. Elle m'enlaça doucement de ses bras ne me lâchant pas du regard comme si je pouvais disparaître à la seconde.

 --J'espère qu'être dans mes bras te donnent assez de confort et de chaleur afin de te rassurer.

Elle ne pouvait savoir à quel point le seul fait que d'être dans ses bras chaleureux me rendait heureux.