Après une pause pour nos invités et nous, le Tournoi reprend enfin. Le frère du Limier revient vers nous pour nous saluer. Un autre qu'on appelle ''Le Chevalier des fleurs'' vint nous rejoindre avant d'aller vers Sansa et de lui offrir une rose rouge. Elle l'accepte avec un grand sourire. Je le regarde lancer un sourire à mon oncle Renly qui lui fit signe d'y aller. Je ris en les regardant. Mon oncle, qui a du sentir mon regard, se tourne vers moi avec un petit sourire. Il met un doigt à sa bouche pour m'inciter à être discrète. Je souris en regardant son amant aller au côté de celui qu'on surnomme ''La Montagne''. Il salue mon père, qui fait un signe de tête, exaspérée par toutes ces courbettes. Les deux concurrents se mettent en place et furent équipés. Ils finissent par se charger l'un l'autre. Le Chevalier des fleurs parvient à toucher la Montagne à l'épaule, faisant tomber celui-ci sur les barricades, qui se brise sous son poids. Celui-ci se relève avec colère en hurlant.
La Montagne - Mon épée !
Son adversaire prend le temps de saluer la foule avec un grand sourire. Quelqu'un donne son épée à La Montagne, qui tranche la tête de son cheval. On le regarde tous avec stupeur tandis qu'il charge le Chevalier des fleurs, qui tombe au sol. La Montagne commence à le ruer de coup, bien que son adversaire se protège de son bouclier.
Bea - Limier !
Celui-ci se précipite vers son frère aîné pour le stopper.
Limier - Laisse-le !
Il repousse son frère avant qu'ils ne se donnent quelques coups d'épée avant de s'arrêter, et se regarder avec haine, avant de recharger. Joffrey se lève et les regarde avec enthousiasme. Notre père se lève avec colère.
Père - Arrêtez ces folies au nom de votre roi !
Ils ralentissent avant de reprendre de plus belle. Notre père devient rouge de colère. Je me lève, avant que ça ne parte en catastrophe, et tend la main. Les deux frères arrêtent leur combat en gémissant de douleur, leurs mains tenant l'épée devenant complètement bleu et glacé.
Père - C'est bon, Bea.
Je regarde notre père avant de les lâcher, leurs mains redevenant normal. Le Limier se met à genoux devant nous tandis que son aîné jette son épée au sol avec colère, avant de partir. Les gardes le regardent, prêt à l'empêcher au besoin.
Père - Laissez-le partir !
Tout le monde s'écartent tandis que Joffrey se rasseoit vers moi. Le Chevalier des fleurs s'approche du Limier.
Loras - Je vous dois la vie, ser.
Limier - Je ne suis pas un ser.Le Chevalier des fleurs regarde le bras du Limier avant de lui prendre et de la lever pour qu'il soit acclamé. Tout le monde le fit, se levant un par un. Je vois mon oncle Renly acclamer son amant avec enthousiasme, un grand sourire sur le visage. Après le Tournoi, je décide d'aller voir mon père, inquiète de ce que La Montagne serait capable de faire après un tel déshonneur. Il est en réunion avec le conseil restreint. Quand j'arrive derrière la porte, j'entends des voix.
Père - La catin est enceinte.
Eddard - Tu parles d'assassiner une enfant.
Père - Je t'avais prévenu que ça arriverait. Je t'avais prévenu, mais tu n'as pas voulu écouter. Eh bien, écoute maintenant. Je les veux mort, mère et enfant. Et cet idiot de Viserys aussi. Est-ce clair ? Je les veux morts tout les deux.
Eddard - Un pareil forfait te déshonorera à jamais.
Père - L'honneur ?! Je dois régner sur les Sept Couronnes ! Un roi, sept couronnes ! Crois-tu que l'honneur les fait obéir ? Crois-tu que l'honneur maintient la paix ? C'est la peur ! La peur et le sang !
Eddard - Nous agissons comme le Roi Fou.
Père - Attention, Ned. Attention maintenant.
Eddard - Tu veux tuer une enfant car l'Araignée a entendu une rumeur ?
Varys - Ce n'est pas une rumeur. La princesse attend un enfant.
Eddard - Qui l'a dit ?
Varys - Ser Jorah Mormont. Il est conseillé auprès des Targaryen.
Eddard - Mormont ? Vous propagez les rumeurs d'un traître à l'autre bout du monde et vous appelez ça un fait ?
Littlefinger - Jorah Mormont est un vendeur d'esclave, pas un traître. La différence paraît minime à un homme d'honneur.
Eddard - Il n'a pas respecté la loi, a trahi sa famille, et a fui notre pays. Nous allons tuer sur la parole de cet homme ?
Père - Et s'il a raison ? Si elle a un fils ? Un Targaryen à la tête d'une armée de Dothraki. Que se passera-t-il ?
Eddard - Le détroit nous sépare. Je craindrai les Dothraki le jour où leurs chevaux galoperont sur les flots.
Père - Ne rien faire ? C'est ta recommandation ? Ne rien faire jusqu'à ce que nos ennemis soient sur nos côtes. Vous êtes mon conseil. Conseillez ! Faites entendre raison à cet honorable idiot.Après un petit silence, leur conversation recommence.
Varys - Je comprends vos doutes, monseigneur. Je vous comprends. Nous parlons d'une chose terrible, une chose vile. Cependant, si nous prétendons gouverner, nous devons parfois faire des choses viles pour le bien du royaume. C'est les dieux donnaient un fils à Daenerys, le royaume saignerait.
Grand Mestre - Je ne veux aucun mal à cette fille, mais si les Dothraki nous envahissaient, combien d'innocents mourraient ? Combien de villes brûleraient ? N'est-ce pas plus sage, plus délicat même, de la tuer maintenant, pour que des dizaines de milliers vivent ?
Renly - Nous aurions dû les tuer depuis longtemps.
Littlefinger - Quand vous êtes au lit avec une femme laide, il vaut mieux fermer les yeux et en finir. Égorgez-la. Qu'on en finisse.J'entends un grand silence puis des pas.
Eddard - Je t'ai suivi pour faire la guerre. Deux fois, sans la moindre hésitation, sans la moindre arrière-pensée. Mais je ne te suivrai pas cette fois. Le Robert avec qui j'ai grandi... ne tremblait pas devant l'ombre d'un enfant à naître.
Père - Elle mourra.
Eddard - Je ne participerai pas à ce meurtre.
Père - Vous êtes la Main du Roi, Lord Stark. Vous ferez comme je l'ordonne, ou je trouverai une Main qui le fera.J'entends un bruit provenant d'un objet déposé sur une table.
Eddard - Mes vœux l'accompagnement. Je te croyais plus de cœur.
J'entends une chaise bouger et mon père hausser le ton.
Père - Dehors. Dehors, maudit. Je t'ai assez vu. Va, retourne vite à Winterfell ! Je ferai empaler ta tête sur une pique !
Je vois Lord Stark sortir tandis que mon père continue.
Père - Je l'y mettrai moi-même, imbécile ! Tu crois que tu es au dessus de tout ? Trop fier et trop d'honneur ? C'est la guerre !
Je soupire devant la situation avant d'entrer une fois le reste du conseil sortit, après avoir entendu les cris de mon père qui a prononcé le mot ''trahison''. Je m'approche de mon père, qui a sa tête entre ses mains.
Bea - Père.
Il relève la tête pour me regarde, avant de me donner un petit sourire.
Père - Bea.
Bea - J'ai tout entendu. Vous avez été jusqu'à parler de trahison.
Père - C'est le cas.
Bea - Vous allez le regretter, dans le futur. Tout comme je pense que vous regretterez cet assassinat.Il soupire.
Père - Non... Bea, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi.
Bea - Mais Lord Stark a raison. Nous ne devons pas poursuivre l'assassinat de la fille Targaryen. Il y a d'autres façons de faire.
Père - Non, il n'y en a pas. J'en ai parlé avec mes conseillers.
Bea - Ouais. Sauf qu'ils vous mangent tous dans la main, même oncle Renly. Jamais ils n'iront à l'encontre de voss décisions. Lord Stark, lui, ira à leur encontre s'il trouve que cela va trop loin. Vous pouvez même avoir un débat et trouver des solutions ensemble. Ou vous préférez n'avoir qu'une bande de mollusques soumis qui hoche la tête des que vous ouvrez la bouche ?Il soupire de nouveau.
Père - Tu as raison. Je vais réfléchir à comment arranger la situation.
Je lui fais un petit sourire, heureuse d'avoir pu, peut-être, éviter un bain de sang entre deux très vieux amis.
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Bea Baratheon : Port-Réal [TERMINER]
FanfictionA Westeros, un continent chimérique, de puissantes familles se disputent le trône de fer, symbole de pouvoir absolu sur le royaume des Sept Couronnes. Plusieurs années après la rébellion provoquée par les ambitions aveugles d'Aerys II Targaryen, sur...