I'm not the final boss' lover

Chapitre 25

Le rejeton a mordu le bras gauche de Fabian, arrachant un morceau. Les dents serrées, le champion a riposté en décapitant le monstre. « Haah, haah… » Il haleta après avoir tué ce qui semblait être la dernière créature du donjon.

« Fa-Fabian, tu vas bien ? Comment va ton bras ? demandèrent les membres du corps alors qu'ils se précipitaient vers leur chef. Son amie d'enfance April s'inquiétait frénétiquement de sa blessure.

« Votre bras a été presque arraché », a-t-elle dit. "La blessure persistera si nous ne la traitons pas tout de suite, mais je n'ai toujours pas récupéré mon pouvoir sacré..."

"Ne t'inquiète pas, April, je vais bien." Fabian sourit aux membres inquiets qui l'entouraient et secoua son bras gauche vers eux.

Voyant qu'il allait bien, April était émue aux larmes. "Oh, Sainte Marianne...!"

Quant à moi, cependant, le soulagement de tout le monde ressemblait à un rêve lointain, quelque chose de séparé de ma réalité. Ma bouche était desséchée - non, j'avais été bouche bée sans même m'en rendre compte, dégoulinant de salive. Ma vision avait longtemps été brouillée par les larmes et le sang coulait le long de mon bras gauche, consumé par une douleur brûlante, et tomba au sol avec mes larmes et ma salive.

"Tout cela est dû à la magie du soutien de Jun", a déclaré Fabian.

"Qu'est-ce que… Jun ?"

« Jun, merci… Jun ? Fabian semblait perplexe. S'était-il enfin rendu compte de ma condition ? Il s'est rapidement approché de mon corps voûté et agenouillé. "Juin ! Juin… ! Est-ce que ça va? Ressaisissez-vous !"

« Pourquoi se comporte-t-elle ainsi ? Pourquoi son bras est-il soudainement en lambeaux… ! » Ce n'est que lorsqu'ils ont réalisé l'état de mon bras que les yeux des autres membres du corps ont été choqués. Le visage de Fabian devint grave ; il a dû se rendre compte que je m'étais transféré sa blessure. Il se tourna d'urgence vers April. "Si nous la traitons après avoir quitté le donjon... guérira-t-elle complètement ?"

« Une blessure de ce degré… » Le guérisseur hésita. '' Il sera impossible de récupérer complètement même après avoir quitté le donjon. Nous devrons l'amputer.

"Bon dieu…"

L'ambiance festive créée par la défaite du rejeton tomba instantanément dans celle d'un enterrement. Sentant leurs regards compatissants, j'ai eu le souffle coupé et me suis forcé à rationaliser au milieu de la douleur, faisant semblant d'aller bien. Cela valait la peine d'investir un bras; Fabian et moi avons vécu grâce à ça, n'est-ce pas ? Il serait restauré une fois la deuxième partie commencée, de toute façon, donc ça allait…

* * *

C'était un rêve où j'ai perdu mon bras.

Ce qui s'est passé après cela était une histoire évidente. Mon bras avait disparu, je suis devenu infirme et j'étais toujours un mage de soutien inutile au sein du corps d'expédition. Personne n'a reconnu comment j'avais sauvé tout le monde grâce à mes capacités ; à la place, j'ai reçu un surnom moqueur pour avoir lancé un sort de sacrifice pour Fabian: Loyal Dog Jun.

« A-t-elle même fait quelque chose dont elle peut être fière ? »

"C'est un soulagement que le bras de Fabian soit intact grâce à sa magie sacrificielle."

"Vrai. Soutenir le bras du mage Jun est inutile, mais le bras du champion Fabian est un trésor pour l'humanité, après tout.

Bien sûr, Fabian m'avait tenu tête chaque fois que j'étais couvert d'insultes… Mais rétrospectivement, ce n'était qu'un prétexte. S'il avait avoué que c'était grâce à mon sort qu'il avait pu vaincre ces monstres, personne n'aurait déprécié mes contributions. J'ai tiré une leçon de cet incident - le sacrifice de soi n'apportait rien d'autre que la satisfaction de soi et personne ne le reconnaîtrait.

La première chose que j'ai faite après mon réveil a été de vérifier si mon bras gauche bougeait correctement ; Je ne pouvais toujours pas me lasser de le voir bouger. Après avoir regardé fixement mon membre qui fonctionnait bien pendant un moment, je suis sorti du lit. Mary, qui était venue s'occuper de moi depuis le matin, remarqua : « Vous semblez être de bonne humeur aujourd'hui, vice-capitaine. As-tu fait un bon rêve ?

« Oh, c'est comme ça ? » J'ai souri vivement en recevant une serviette d'elle. « Je n'ai pas fait un bon rêve, non. Je suis tellement satisfait de la vie en ce moment.

J'avais l'impression que je ne perdrais pas un bras pendant que j'étais avec les Chevaliers Noirs, pas comme je le faisais à l'époque, du moins. Sans compter l'approvisionnement en eau bénite en plein essor, en premier lieu, ils ne feraient pas irruption dans les donjons que je jugeais dangereux. Mon équilibre entre vie professionnelle et vie privée était désormais incomparablement meilleur que lors de la première partie. C'était peut-être ce que ça faisait de travailler dans une entreprise avec un bon bien-être ? Ce n'est pas comme si je savais ce que c'était que d'être employé - j'avais transmigré alors que je ne faisais rien d'autre que me préparer à l'emploi. C'était probablement la raison pour laquelle les gens étaient si déterminés à voyager dans le temps.

J'ai fredonné et demandé à Mary : « Pourrais-je avoir quelque chose pour écrire ?

"Je vais le préparer tout de suite", a-t-elle dit et m'a immédiatement apporté les outils. Je me frottai les mains, fixant la plume, l'encre et le papier qui étaient apparus devant moi en un clin d'œil. Pour utiliser correctement les informations dont je disposais, j'avais besoin de les catégoriser et de faire une comparaison entre les niveaux de danger et les capacités actuelles des membres de l'expédition. De toute façon, personne n'aurait de sens puisque j'écrirais tout en coréen.