Bonjour tout le monde, je sais que ça fait longtemps que je suis partie de cette fiction et vous savez qu'en ce moment ce n'est pas la grande forme pour moi et qu'écrire devient difficile. Cette publication est tout à fait exceptionnelle et fait office de "test" pour voir où j'en suis et comment je me sens en écrivant et publiant aujourd'hui. Malgré tout, je prendrais encore du temps avant de revenir, donc je maintient que cette publication est réellement exceptionnelle, je ne suis PAS encore psychologiquement prête a revenir, je veux juste savoir. J'espère tout de même que ça vous plaira. Bonne lecture à tous.
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New York, six ans plus tôt.....
Alec regarda le plafond comme s'il pouvait y trouver la vérité de l'univers inscrite en lettre rouge clignotante comme les néons de la rue de soir. Mais rien. Le plafond était blanc, immaculé, vierge de toute couleur, de toute photo, vierge de toute personnalité. La seule touche d'originalité de ce plafond provenait d'une tâche d'humidité présente dans un coin prêt de la porte. Son père avait promis de réparer la fuite, et pourtant elle était toujours là, quatre mois après. Alec s'en fichait, après tout ce n'était qu'une petite tâche, à peine visible à l'oeil nue même et si personne ne lui avait dit qu'elle était là, il n'y aurait même pas prêté attention. Mais Alec ne se fichait pas de ce que son père avait dit, à cette promesse qu'il n'avait pas tenue, comme tant d'autres. Robert Lightwood et sa femme, Maryse, n'étaient pas de mauvaises personnes, et encore moins de mauvais parents. Ils faisaient tous deux en sorte que leurs enfants de manquent de rien, que leur assiette soit toujours remplie, qu'ils aient un toit au dessus de leur tête et une bonne école dans laquelle aller. Alec, lui, était au lycée. Agé de seize ans, l'adolescent était bon élève mais le noiraud restait souvent seul, loin des autres, à l'écart. Trop mur, trop réfléchis, trop timide également. Pourtant Alec ne s'en plaignait pas, il avait sa soeur, Isabelle, et son petit frère Max. Isabelle était le portrait craché de son frère ainé, bien qu'elle soit, à quatorze ans, de deux ans sa cadette et qu'elle aille au collège. La jeune fille était magnifique, drôle, pleine de vie, passionnée de danse et de mode et elle était très proche d'Alec qu'elle considérait comme un model, un meilleur ami, un confident. Enfin, il y avait Max. Le petit garçon était le benjamin de leur fratrie. Du haut de ses cinq ans, le bambin était curieux au possible et il adorait dessiner, sur tout et n'importe quoi, au plus grand malheur de ses parents lorsque l'enfant décidait de tester ses feutres sur le canapé en cuir blanc du salon. Ils étaient heureux, et pourtant, il manquait l'essentiel : la présence rassurante de leurs parents. Car bien que Maryse et Robert aimaient leurs trois enfants de tout leur coeur, ils n'en restaient pas moins débordés par leur travail. Maryse, comme son frère Jem, avait choisis la voie de la psychologie, chez les adultes cette fois. Robert, lui, était un avocat du barreau réputé et respectable parmi ses pairs. Et Alec, lui, restait peiné de l'abscence des deux adultes les plus important de sa vie.
Le lycéen se tourna sur son flan, la lumière du couloir venant éclairer son visage par la porte entre-ouverte de sa chambre. Un soupire échappa à ses lèvres et il baissa les yeux, ses bras venant s'enrouler autour de lui à la recherche d'une étreinte réconfortante et désespérée. Il se sentait comme un petit garçon. Il savait qu'il était grand, un adolescent, bientôt un adulte, et pourtant il aurait tout donné pour un câlin de son père et de sa mère, qu'encore une fois ils viennent tous deux le border et lui lire une histoire comme autrefois. Mais ça n'arriverait pas, pas ce soir c'était certain. En effet, à peine une heure plus tôt, le jeune homme s'était disputé avec les deux adultes lorsqu'ils avaient annoncé qu'à cause de leurs emplois du temps chargés ils ne pourraient se rendre au récital de danse d'Izzy. Souhaitant défendre sa jeune soeur et leur signifier son agacement, Alec avait juré et était partit de table en leur faisant mille reproche. Et à présent, le noiraud aux yeux cobalt se retrouvait seul dans sa chambre, à ruminer ses sombres pensées, encore habillé de son jean et de son sweat à capuche à l'éffigie de son lycée, sans avoir prit le temps de manger, l'estomac vide mais noué de colère, de rancune et de chagrin. Le jeune homme renifla doucement et frotta ses poings contre ses yeux larmoyants. C'est alors qu'une silhouette sombre mais gracile entra dans son champ de vision de derrière la porte. Dans un coin de son esprit, et tout au fond de son coeur, l'ainé des Lightwood priait pour que ce soit sa mère, qu'elle vienne le voir pour qu'ils puissent se parler, enfin ! Et pourtant, il lui en voulait toujours profondément alors il se retourna pour faire dos à la porte juste à l'instant où elle s'ouvrait. Serrant fortement son oreiller contre lui, Alec tâcha de retenir ses larmes et de controller le tremblement de sa voix alors qu'il parlait d'un ton un peu brusque :
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What Makes Us Strong {UA MALEC TOME 1}
FanfictionAlexander Lightwood est le plus jeune ambulancier de sa brigade. Aux côtés de Jace, son meilleur ami, il parcours les rues de New York pour sauver des vies et racheter sa dette. Magnus Bane est un prodige de la danse, membre d'une troupe itinérante...