Pleurant sur ta tombe,
Je ne me rends pas compte de la nuit qui tombe
Et alors qu'une énième larme coule de mes yeux sombres
S'approche de moi une curieuse ombreSentant une présence,
Me prend soudain un sentiment de malaisance
Je me relève, peureuse comme un môme
Et me retrouve face à ton fantômeLe teint pâle, et vêtue de blanc
Tu restes à distance, je vacille d'un mouvement lent
Tombant finalement à genoux
Je tremble car c'est enfin à nouveau "nous"Les mots me manquent pour tout te dire
Ma respiration s'entrechoque, et tout empire
Quand j'entends ta voix, pour la première fois depuis longtemps
Me reprocher cette peine amèrement."J'ai vécu en ta mémoire, malgré toute ma volonté
Pendant tant de temps que je ne pouvais plus le compter
Et j'attends patiemment l'heure
Où je pourrais te rejoindre et partir de ce monde de malheur.- J'ai bien vu ta souffrance, et j'en suis désolée
Mais crois bien que j'étais à tes côtés ;
Tout ce temps, j'étais là.
Au moins maintenant que c'est fini, ça ira."Me retournant donc vers la pierre à ces mots,
J'aperçois mon corps inanimé, enveloppé d'un manteau
Prostré sur la tombe, dans la nuit froide de janvier
Un sourire sur les lèvres, car j'ai réalisé mon souhait.Je suis enfin morte, échappée de ce monde hideux
Et rien ne pourra nous faire souffrir, car nous deux
Loin du moins et des problèmes d'amoureux.ses
Rien ne nous rendrait plus heureux.ses
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𝐀𝐆𝐎𝐍𝐘 ; 𝑜𝑔
De TodoOù l'expression "le meilleur pour la fin" prend tout son sens. 『 2020-2022 』